Etude Politiques de Rémunération : les PME privilégient la flexibilité et le cadre fiscal
En 2025, les PME donnent la prime… aux primes
Dans un contexte d’optimisme « modéré» ( 53% des dirigeants prévoient une croissance en 2025, 36% une stabilité), les PME restent prudentes en matière d’augmentation de salaires. Seules 35% envisagent d’en mettre en place (27% dans le secteur des services).
A contrario, pour 1 dirigeant sur 2, les primes restent l’outil privilégié pour motiver et récompenser la performance collective.
Des priorités évidentes en matière de politique salariale
Une approche paradoxale face aux dispositifs d’épargne salariale et retraite
Ces priorités en matière de flexibilité et de fiscalité tendraient logiquement à orienter les PME vers des dispositifs d’épargne salariale et retraite qui répondent à ce « cahier des charges » avec une efficacité financière inégalée.
Par exemple, une prime d'intéressement de 1000 euros bruts versée sur un PEE ou un PERCOL permettra à un salarié de percevoir 903 euros nets ( -97 euros de CSG-CRDS) alors qu’une prime sur salaire ne lui rapportera que 547,50 euros ( -250 euros de cotisations salariales et -202,50 d’impôts sur le revenu). N’hésitez pas à faire le test sur notre simulateur.
Et pourtant seules 23% des PME réalisent un versement des primes sur un plan d’épargne entreprise (selon conditions réglementaires en vigueur et dans la limite des plafonds légaux applicables). Un paradoxe encore plus grand quand on sait que plus de 7 entreprises sur 10 font de l’épargne collective un argument de valorisation de la politique salariale auprès des candidats.
Force de l’habitude et idées reçues
*Enquête 2025 « Politiques de rémunération des PME » Institut Moai–Harmonie Mutuelle, réalisée du 10 au 18 mars 2025 auprès de 400 entreprises françaises de 20 à 249 salariés.