Le texte prévoit plusieurs réformes afin de tenter de trouver un équilibre budgétaire. Celle qui a été reprise le plus largement dans la presse concerne la réforme du forfait social. Le Gouvernement a réécrit l’intégralité de l’article L.137-15 du Code de la sécurité sociale traitant de cette contribution patronale. Si les grands principes resteront applicables (épargne salariale, protection sociale, etc.), le texte vient néanmoins élargir l’assiette ou le montant de cette contribution. Tout d’abord, les indemnités de mise à la retraite et de rupture conventionnelle seront de nouveau soumises au forfait social mais à un taux de 40%, y compris pour leur part soumise à CSG-CRDS. C’est donc une augmentation de dix points qui sera appliquée aux cotisations dues sur ces indemnités - dont le régime social avait été harmonisé pour être soumises à une contribution spécifique de 30% destinée à financer la réforme des retraites de 2023.
De même, pour les entreprises de plus de 50 salariés, dotées d’un CSE, les sommes versées par l’employeur afin de contribuer au budget des activités sociales et culturelles seraient désormais soumises à un forfait social de 8%.
Cet article a fait l’objet d’un rejet lors du vote du 6 novembre dernier à l’Assemblée nationale. Nous verrons si cette disposition est reprise par les sénateurs.
Le PLFSS prévoit également de mettre fin à l’exonération des cotisations salariales des apprentis pour les contrats conclus à compter du 1er janvier 2026. En revanche, les apprentis resteront dans le champ d’application de la réduction générale des cotisations patronales, y compris dans sa nouvelle formule désormais applicable à partir du 1er janvier 2026.