Fehap et Nexem mettent la pression avant la conférence sociale du 18 février
Deux enjeux pour nos métiers : attractivité et équité
Nos métiers sont confrontés à un manque d’attractivité : le salaire net mensuel moyen dans le secteur social et médico-social est environ 25 % moins élevé que le salaire net moyen tous secteurs confondus en France.
A côté de ce problème d’attractivité se pose aussi la question de l’équité entre les différents statuts. Un aide-soignant gagne 1 650 € nets par mois en moyenne dans les associations de nos réseaux. A niveau de compétence égale et avec une ancienneté de cinq ans, il gagnerait 1 838 €, soit 188 € de plus, s’il travaillait au sein de la fonction publique. C’est une différence considérable qui n’est pas justifiée par une différence de compétences ou de missions.
La conférence des métiers : une obligation de résultat
L’organisation prochaine de la Conférence des métiers de l’accompagnement social et médico-social, demandée par le Président de la République, est un engagement qui doit être à la hauteur des enjeux. Elle devra répondre à des attentes fortes et légitimes en matière de financement et d’engagement en faveur de l’attractivité des métiers. Cela suppose :
- que tous les métiers soient pris en considération dans le cadre de cette conférence ;
- que soient adoptées des mesures concrètes, pour que le secteur trouve un équilibre lui permettant de répondre aux besoins croissants de soins et d’accompagnement ;
- que l’Etat accompagne le mouvement de structuration et d’unification du secteur à travers une Convention collective unique étendue.
