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    Illettrisme : comment le prévenir et agir?

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    Il y a en France environ 2,5 millions de personnes en situation d’illettrisme, c’est-à-dire n’ayant pas une maîtrise suffisante de la lecture, de l’écriture, du calcul et des compétences de base pour être autonomes dans les situations simples de la vie courante. Si vous connaissez dans votre entourage une personne connaissant de telles difficultés, n’hésitez pas à aborder ce sujet délicat, car des solutions existent. À tout âge.

    Prévenir l’illettrisme durant la scolarité

    Les premières personnes à contacter en cas de difficultés d’un élève sont bien sûr les membres de l’équipe enseignante. L’Education nationale met à leur disposition un certain nombre d’outils et de lutte contre le décrochage scolaire pour aider et accompagner les élèves en difficulté ou les élèves “décrocheurs”, c’est-à-dire ceux qui se détachent du système de formation jusqu’à le quitter sans avoir obtenu de diplôme.Des associations de soutien scolaire, comme l’Association de la fondation étudiante pour la ville ou Afev, permettent également d’apporter un soutien personnalisé aux élèves en difficulté, et cela dès le primaire. Les actions de l’Afev se traduisent en général par un accompagnement individuel de deux heures par semaine. De nombreuses Maisons de quartier proposent aussi des dispositifs de soutien scolaire.

    Agir contre l’illettrisme dans le milieu professionnel

    51 % des personnes en situation d’illettrisme ont un emploi. Leur situation est souvent très inconfortable, mais il est possible de les orienter vers des formations qui leur permettront de surmonter tout ou partie de leurs difficultés. Elles peuvent même faire partie de la formation professionnelle, soit dans le cadre de leur travail, soit dans le cadre du DIF (droit individuel à la formation). Si vous avez dans votre entourage professionnel une personne dans cette situation, vous pouvez l’orienter soit vers votre service RH, soit vers le comité d’entreprise, soit vers les syndicats de salariés qui ont parfois mis en place ou sont en partenariat avec des dispositifs de lutte contre l’illettrisme en milieu professionnel.

    Des solutions contre l’illettrisme extérieures aux institutions : les associations

    En plus de l’Afev, qui concentre son action sur les élèves en âge scolaire, de nombreuses associations organisent des formations pour les personnes en situation d’illettrisme, quels que soient leur âge et leurs origines. Elles ont la plupart du temps une implantation locale, mais certaines associations nationales, comme la Croix Rouge Française, déploient ces dispositifs sur tout le territoire.Pour les trouver, vous pouvez vous adresser à votre Centre communal d’action sociale (CCAS) ou consulter l’annuaire des organismes dépendant de la Croix Rouge.

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    Organiser les obsèques

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    Vous venez de perdre un proche. Au-delà du chagrin, vous avez un certain nombre de démarches à engager, dont l’organisation de ses obsèques : type de funérailles, société de pompes funèbres, préparation de la cérémonie…

    Qui choisit l’organisation des funérailles ?

    Si le défunt a exprimé ses souhaits, notamment par un contrat de prévoyance obsèques, ils doivent être respectés, faute de quoi la famille pourrait encourir des sanctions pénales.Si le défunt n’a pas fait connaître sa volonté, c’est aux proches de choisir. En cas de désaccord, il faut saisir le tribunal d’instance.

    Choisir en premier lieu le type de funérailles

    L’inhumation consiste à « enterrer le corps d'un être humain mort » dans un cimetière. L'inhumation dans une propriété privée est possible après autorisation du préfet, mais l'inhumation sans cercueil est interdite.La crémation consiste à « brûler et réduire en cendres le corps d'un être humain mort » dans un crématorium. Les cendres sont recueillies dans une urne, qui peut être inhumée ou déposée dans un columbarium (monument destiné à recevoir les urnes). Elles peuvent aussi être dispersées dans un espace réservé dans le cimetière, en pleine nature, dans la mer, mais pas sur la voie publique, dans un lieu public ou un cours d'eau. Il n’est plus possible de conserver une urne dans une propriété privée.

    Choisir la société de pompes funèbres

    Il est obligatoire de faire appel à un service de pompes funèbres pour le transport du corps du défunt dans un véhicule agréé. La société de pompes funèbres peut s’occuper d’autres démarches (achat d’une concession, cérémonie, achat du cercueil, chambre funéraire, etc.), mais beaucoup d’entre elles peuvent être gérées directement.Vous êtes libre de choisir la société de pompes funèbres de votre choix. Celle-ci doit faire un devis et préciser les prestations obligatoires ou optionnelles. Le coût peut être élevé et différent d’une société à l’autre : n’hésitez pas à demander plusieurs devis et à comparer les prestations.

    Les démarches liées aux funérailles

    La cérémonie doit avoir lieu au moins 24 heures et au plus 6 jours après le décès (hors dimanches et jours fériés).Pour une inhumation, vous devrez :


    • demander l'ouverture d'une concession dans le cimetière souhaité ; cette demande se fait auprès de la mairie du lieu de décès, du lieu de résidence du défunt, du lieu où existe déjà une concession familiale ou dans une commune de votre choix (attention, le maire de cette commune peut refuser) ;
    • obtenir de la mairie un permis d’inhumer, en lui fournissant le certificat décès.

    Pour une crémation, il vous faudra :


    • fournir à la mairie le certificat décès ;
    • le cas échéant, demander à la mairie l’ouverture d'une concession ou d’une place dans le columbarium dans le cimetière souhaité (mêmes règles que pour l’inhumation).
       

    En cas de transport du corps, il faudra demander l'autorisation au maire de la commune du lieu de décès ou de mise en bière.

    Les frais liés aux funérailles

    Les funérailles entraînent certains frais : concession, pompes funèbres, crémation, etc. Si le défunt n’a pas prévu de contrat de prévoyance obsèques, les frais (dont ceux non prévus au contrat s’il y en a un) seront prélevés sur la succession. Les descendants ou les ascendants devront en faire l’avance et peuvent prélever jusqu’à 5 000 euros sur les comptes du défunt. Si le montant de la succession est insuffisant, les frais resteront à leur charge. Consultez aussi notre fiche consacrée aux aides liées au décès d’un proche.

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    Accompagner la fin de vie

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    Accompagner, aider un proche, c’est parfois jusqu’au bout de la vie. Parce que l’on a été là à tous les instants de la maladie, la présence des aidants dans ces derniers moments est importante. Toute aussi importante qu’elle peut être difficile, empreinte de tristesse, de chagrin. Alors, comment se faire accompagner, en tant que proche aidant, dans cette situation, avec la personne malade ?Parler de la fin de vie : Evoquer la fin de vie avec son proche peut être délicat mais pour autant, cela permet pour chacun d’être en paix avec l’autre et avec soi. En parler, c’est évoquer en amont les souhaits de la personne malade et le cas échéant, lui proposer de rédiger ses directives anticipées et de désigner la personne de confiance. Les directives anticipées permettent de préciser ses souhaits quant à sa fin de vie, et plus précisément sur la continuation ou l’arrêt des traitements en cours. Pour consulter un exemple de directives anticipées cliquez-ici. Les directives anticipées peuvent être confiées à la personne de confiance, qui aura été désignée par la personne malade. La personne de confiance peut être toute personne de l’entourage (famille, ami, etc.). Ces écrits auront également comme effet d’éviter les désaccords entre les membres de l’entourage de la personne malade.

    Etre en présence

    Accompagner la fin de vie, c’est accompagner des moments composés de souffrances, tant physiques que psychologiques. Mais c’est aussi une expérience qui marque pour toute la vie tant elle est riche. Riche de proximité, d’émotions, de sentiments partagés. Etre en présence auprès de son proche, c’est aussi pouvoir faire en sorte que son proche bénéficie d’aide professionnelle, via un service de soins palliatifs par exemple ou par un service d’hospitalisation à domicile (HAD). Cela permet ainsi pour la personne accompagnée d’être soulagé de ses douleurs. Pour trouver les différents services proches de chez vous cliquez ici. C’est aussi pouvoir solliciter pour soi, en tant qu’aidant, les professionnels, mais aussi l’entourage, ses amis pour être soutenu dans ce rôle.

    Etre accompagné

    Il est possible de se faire accompagner dans ces moments. Des associations, comme l’association Jusqu'à La Mort Accompagner La Vie (JALMALV) ou encore l’association Les petits frères des Pauvres proposent un accompagnement par des bénévoles formés.Un numéro de téléphone national est également à disposition : vous pouvez à tout moment contacter le 0 811 020 300 (ligne mise en œuvre par le Centre National de Ressources en Soins Palliatifs).Pour retrouver l’ensemble des actions mises en place (soutien, écoute, etc.), vous pouvez consulter le répertoire national ici.

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    Les démarches à accomplir

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    Le décès d'un proche est toujours une épreuve, à laquelle s’ajoutent de nombreuses formalités liées à sa disparition. Ces démarches sont cependant nécessaires pour gérer les affaires du défunt et ouvrir des droits à son entourage. Cette fiche vous permet de faire le nécessaire dans les délais imposés par l’administration.

    Dans les 24 heures

    Faire constater le décès par un médecin ou par l’hôpital, par la police ou la gendarmerie en cas de mort violente (accident, suicide, homicide, etc.). L’autorité concernée délivre un certificat de décès.Déclarer le décès à la mairie du lieu de décès, en se munissant d'une pièce d'identité, du certificat de décès et, si possible, des documents du défunt (carte d'identité, livret de famille, acte de naissance...).

    Dans les 6 jours

    Organiser les obsèques. Vous pouvez pour cela consulter notre fiche dédiée.

    Au plus tôt et au maximum dans le mois : formalités administratives et préparation de la succession

    • Demander une copie d'acte de décès et vous munir de documents attestant de votre capacité à accomplir les formalités utiles.
    • Saisir le juge des tutelles du tribunal de grande instance, si le défunt laisse des enfants mineurs ou des personnes dont il avait la tutelle.
    • Trier et conserver les papiers du défunt.
    • Procéder à un inventaire des biens mobiliers (éventuellement par huissier), voire à une apposition de scellés.
    • Contacter un notaire pour lancer la succession.
    • Informer les organismes de crédit et les banques du défunt, éventuellement après avoir demandé l’accès au fichier des comptes bancaires Ficoba.
    • Selon le cas, informer l'employeur, Pôle emploi et/ou les organismes versant une pension, une rente ou une retraite (caisses de retraite de base et complémentaires, organismes d’aide sociale...).
    • Informer les organismes de protection sociale et leur demander les aides accessibles, la mise à jour de la couverture sociale des proches (conjoint, enfants) et une éventuelle pension de reversion (conjoint).
    • Informer les compagnies d'assurance et les instituts de prévoyance.
    • Informer les fournisseurs (téléphonie, Internet, énergie, eau, abonnements divers, etc.).
    • Informer le bailleur, si le défunt était locataire.
    • Informer les locataires, si le défunt était bailleur.
    • Gérer la rupture du contrat de travail des employés à domicile.
    • Informer le centre des impôts pour la taxe foncière et/ou la taxe d’habitation.

    Dans les 3 mois

    Faire enregistrer, s’il existe, le testament qui ne l’aurait pas encore été, sous peine de pénalités fiscales.

    Dans les 6 mois

    • Faire une déclaration de succession et s'acquitter des droits.
    • Modifier le nom du propriétaire sur le certificat d'immatriculation, si le défunt possédait un véhicule.
    • Transformer un compte joint en compte personnel.

    Dans l’année

    Déclarer aux services des impôts, les revenus perçus par le défunt l'année de son décès.

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    Les aides

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    Le décès d’un proche est une période difficile. Selon votre situation et vos besoins, des aides financières et psychologiques peuvent atténuer vos difficultés.

    Une aide financière : le capital décès

    Le versement d’un capital décès est possible à deux conditions :

    • le défunt était affilié à un régime de Sécurité sociale en tant qu’actif, titulaire d’une pension d’invalidité ou d’une rente accident du travail ou maladie professionnelle correspondant à une incapacité permanente de 66,6 % au moins, ou demandeur d’emploi indemnisé ou en situation de maintien de droits ;
    • vous étiez son ayant droit : conjoint ou partenaire, enfant, ascendant, descendant, personne à charge…
       

    Ce versement unique (il ne s’agit pas d’une rente) est effectué en priorité aux personnes qui étaient, au jour du décès, à la charge effective, totale et permanente de l'assuré décédé ; sinon, au conjoint survivant non séparé, au partenaire lié au défunt par un Pacs ou, à défaut, aux descendants puis aux ascendants. Le capital décès peut être demandé dans un délai de 2 ans à compter de la date du décès. Attention : les démarches et les modalités sont différentes selon que le défunt était affilié au régime général des salariés, à la Mutualité Sociale Agricole, au Régime Social des Indépendants, à un régime spécial (renseignez-vous auprès de celui-ci) ou qu’il était fonctionnaire.

    Le défunt était-il bénéficiaire d’un contrat collectif de prévoyance ?

    L’employeur du défunt a pu souscrire pour le compte de ses salariés un contrat collectif de prévoyance, qui peut comprendre une prestation décès. Le contenu de cette prestation et ses modalités varient d’un contrat à l’autre : capital décès, rente éducation pour les enfants, rente au conjoint survivant, allocation obsèques… Il faut donc vous mettre en relation avec l’employeur du défunt (ou son service des ressources humaines s’il existe), qui vous communiquera les données nécessaires pour mettre en œuvre les garanties du contrat avec l’assureur.

    Vous pouvez bénéficier d’un soutien psychologique

    Un accompagnement du deuil est proposé par de nombreuses associations bénévoles. Elles sont recensées dans le répertoire national des structures d’accompagnement du deuil. Un accompagnement psychologique peut également être sollicité par les aidants qui accompagnent une personne en fin de vie.

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    Les enfants au cœur de la séparation

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    Lors d’une séparation ou d’un divorce, ce sont les questions liées aux enfants qui sont souvent les plus litigieuses. Il est dans votre intérêt de les régler à l’amiable sous forme d’une convention homologuée par le juge des affaires familiales, éventuellement après une médiation familiale, sinon, ce dernier tranchera.

    L’autorité parentale en bref

    A priori, la séparation ne change pas les règles de l’autorité parentale. Les droits et devoirs liés à la protection, à l’entretien, à l’éducation et à la gestion des biens de l’enfant sont en effet toujours exercés en commun par les deux parents. Le juge des affaires familiales, lorsqu’il est saisi, peut toutefois décider de modifier les règles de l’autorité parentale. Celle-ci ne sera alors plus exercée que par un seul parent ou, rarement, par un tiers (autre membre de la famille, proche digne de confiance, établissement agréé pour accueillir des enfants, service départemental d’aide à l’enfance).Le parent qui n’exerce pas l’autorité parentale conserve des droits (par exemple, le droit de visite et d’hébergement) et des obligations : il doit notamment contribuer à l’entretien de l’enfant, ce qui se traduit le plus souvent par une pension alimentaire dont le montant est fixé par le juge et dont les règles de versement, réévaluation, révision et recouvrement sont strictement encadrées.

    La résidence de l’enfant

    La résidence de l’enfant est un point distinct de l’autorité parentale. Elle est fixée soit chez l'un des parents, soit chez les deux parents en alternance, soit, exceptionnellement, chez un tiers. Si les parents n’ont pas conclu de convention, la résidence est déterminée par le juge des affaires familiales. Un parent qui change de domicile doit en informer l’autre parent. Si le parent chez qui réside l’enfant change de domicile, la notification doit avoir lieu dans le délai d’un mois, sous peine de sanctions pénales.

    Le droit de visite et d’hébergement

    Sauf cas exceptionnel, le parent chez qui l’enfant n’a pas sa résidence conserve un droit de visite et d’hébergement. Dans la pratique, ce droit s'effectue le plus souvent un week-end sur deux et la moitié des vacances scolaires. S’il n’y a pas eu de convention et qu’il y a désaccord, c’est le juge des affaires familiales qui fixe ce droit de visite, éventuellement par l’intermédiaire d’un espace de rencontre parent-enfant. La non-présentation d’enfant est passible de sanctions pénales.

    L’opposition ou l’interdiction de sortie du territoire

    Lorsqu'un parent craint que son enfant soit emmené à l'étranger par l'autre parent, il peut recourir à une procédure d'opposition (OST) ou d'interdiction de sortie du territoire (IST).L’OST est une demande en urgence (départ imminent) qui se fait auprès de la préfecture ou de la sous-préfecture, de la police ou de la gendarmerie si le service de la préfecture est fermé. Si le demandeur ne se trouve pas en France, elle est faite auprès du Bureau de l'entraide civile et commerciale internationale du ministère de la Justice.L’IST doit être demandée au juge des affaires familiales du lieu de résidence de l’enfant. Elle peut être modifiée, supprimée ou levée temporairement sur demande auprès du juge ou, pour la levée temporaire, de la police ou de la gendarmerie.

    La relation entre l’enfant et sa famille ou ses proches

    L'enfant a le droit d'entretenir des relations avec ses grands-parents, ses frères et sœurs, et la possibilité de les maintenir avec certains tiers (beau-père, belle-mère). Seul l'intérêt de l'enfant peut empêcher l'exercice de ce droit. En cas de désaccord, c’est le juge des affaires familiales (ou le juge des enfants si l’enfant est placé) qui en fixe les conditions.

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    Les différents types de séparation

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    La séparation d’un couple (concubinage, Pacs ou mariage) peut se dérouler à l’amiable ou déboucher sur un contentieux. Dans les quatre types de divorce (pour les couple mariés), le juge des affaires familiales prononce (ou non) la dissolution du mariage et en fixe les conséquences : autorité parentale et résidence des enfants, partage des biens et des dettes, attribution de la résidence commune, pension alimentaire, prestation compensatoire, etc. Il peut également intervenir après la rupture d’un Pacs ou la fin d’un concubinage lorsqu’il y a désaccord sur ces mêmes conséquences. La procédure risque d’être d’autant plus longue (quelques mois à plusieurs années) et coûteuse qu’elle est conflictuelle.

    Quelles procédures en cas de divorce ?

    Le divorce par consentement mutuel est obtenu lorsque les époux s'entendent à la fois sur la rupture du mariage et sur ses conséquences. Le divorce est alors réglé par une convention rédigée par les époux et leurs avocats (ou leur avocat commun). La convention peut être rejetée par le juge s’il considère qu’elle ne préserve pas suffisamment les intérêts des enfants ou de l'un des époux. Il faut alors en présenter une autre dans un délai de 6 mois.

    Le divorce pour altération définitive du lien conjugal est demandé par l’un des deux époux lorsque les époux vivent séparés depuis au moins deux ans. Le motif de la séparation n’a pas à être mentionné.

    Le divorce pour faute peut être demandé par un des époux si l’autre a commis une violation grave ou renouvelée des devoirs et obligations liés au mariage (violences physiques ou verbales, adultère, etc.). Ces faits doivent être prouvés (constat d’huissier, témoignages, certificat médical, etc.) pour être pris en compte par le juge. Le juge peut rejeter le divorce si les faits ne sont pas établis ou ne le justifient pas. Le divorce peut être prononcé aux torts exclusifs de l’un des époux ou aux torts partagés. La notion de torts peut influer sur la décision du juge en matière de prestation compensatoire ou (en cas de torts exclusifs) d’attribution de dommages et intérêts. Elle n’a a priori pas d’influence sur le partage des biens. Concernant les enfants, c’est leur intérêt qui est pris en compte avant tout.

    Le divorce pour acceptation du principe de la rupture du mariage intervient si les époux sont d'accord pour divorcer, mais pas sur les conséquences du divorce. Ce type de divorce est interdit aux majeurs protégés (tutelle, curatelle ou sauvegarde de justice).La tentative de conciliation intervient dans les divorces pour faute, acceptation du principe ou altération définitive du lien. Le juge convoque les époux et les reçoit d'abord séparément, puis ensemble. À moins d’un accord, le juge prend alors les mesures provisoires nécessaires à la vie des époux et des enfants pendant la durée de la procédure.

    Durant les procédures contentieuses, il est possible de changer de fondement de la demande de divorce, par exemple de divorce pour faute à divorce pour acceptation du principe de la rupture du mariage.

    Comment dissoudre un Pacs ?

    La dissolution du Pacs intervient par le mariage de l’un des deux partenaires (dissolution automatique), à la demande des deux partenaires (lettre recommandée au notaire ou au greffe du tribunal d’instance qui a enregistré le Pacs) ou à la demande d’un seul partenaire (lettre de décision remise par huissier à l’autre partenaire).

    Comment mettre fin au concubinage

    Sauf litige, il n’y a pas de procédure spécifique pour la séparation de concubins.

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    Etre aidant et préserver sa santé

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    Les statistiques le montrent : l’aide à un proche peut avoir un impact sur la santé. 48% des aidants déclarent avoir une maladie chronique, 29% se sentent anxieux et stressés et 25% déclarent ressentir une fatigue physique et morale(1). Quelles en sont les causes ? Les conséquences ? Quelles sont les stratégies mettre en œuvre ?

    L’impact de l’aide sur la santé

    Oui, il y aurait un impact de l’aide sur la santé. Parce que lorsque l’on aide un proche, l’attention à soi est moins importante et l’attention à l’autre peut être sans limite. Et aussi parce qu’aider un proche, c’est une affaire de temps ! 70% des aidants déclarent avoir très peu ou pas du tout de temps libre(2), ce qui empêche de consulter régulièrement son médecin et amène parfois certains aidants à renoncer aux soins courants.Et puis, aider un proche, c’est mettre son corps à rude épreuve, c’est aussi dormir avec une oreille ouverte, être plus concentré sur l’alimentation de son proche que sur la sienne, être stressé (par l’avenir, par l’organisation du quotidien …), consacrer beaucoup d’énergie à la coordination des professionnels d’intervention notamment, voir un peu moins ses amis, etc.. Autant de facteurs qui concourent à voir sa santé se dégrader.

    Se repérer dans sa situation et dans sa santé

    Se repérer dans sa santé permet plus généralement de faire un point sur la situation. Aussi, parce que la santé, c’est plus large que le seul fait de ne pas avoir de maladie mais comporte plusieurs dimensions. Voici quelques questions à se poser :

    • Est-ce que je dors bien ces derniers temps ?
    • Ai-je de l’appétit ?
    • Quel temps j’accorde pour mes loisirs, pour mes amis, ma famille et pour moi tout court ?
    • Ai-je le sentiment d’en avoir assez, d’être anxieux et/ou inquiet dans mon quotidien ?

    En fonction des réponses à ces questions, des stratégies peuvent être mises en œuvre.

    Comment s’y prendre ?

    La toute première chose est d’évoquer cette situation avec votre médecin traitant y compris dans une approche préventive !Ensuite, il est important de vérifier si votre proche bénéficie des aides professionnelles requises par son état de santé. Il ne vous incombe pas exclusivement de prendre soin de votre proche ; des aides financières, humaines et techniques existent et peuvent faire en sorte de retrouver votre rôle de parent, d’enfant, d’époux auprès de votre proche, sans être son infirmier, son aide-soignant, etc.. De fait, cela permet de se maintenir en santé.

    Focus : les aidants de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer

    Dans cette situation, il est possible d’accéder à un suivi médical spécifique : n’hésitez pas à l’évoquer avec votre médecin. Pour en savoir plus, consultez ce guide sur le site de la HAS.

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