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Suggestions :
Ess facilit' et vous
- votre caisse d’assurance maladie, qui vous proposera un accompagnement personnalisé et prendra en charge à 100 % certaines dépenses de santé liées à la grossesse,
- votre caisse d’allocations familiales, qui pourra vous attribuer une prime à la naissance, sous conditions de ressources et de l’accomplissement de certains examens médicaux obligatoires.
- La curatelle simple permet à la personne de continuer à gerer ses démarches administrative. Elle doit se référer à son curateur pour des actes importants, comme la gestion du compte bancaire, ou la souscription à un contrat d’assurance.
- Lorsque la curatelle est dite « renforcée », les ressources de la personne sont perçues par le curateur. Il règle ainsi les dépenses de la personne protégée.
- Toutes les mesures de protections juridique : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/N155
- La sauvegarde de justice : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F2075
- La curatelle : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F2094
- La tutelle : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F2120
- Le mandat de protection future : http://www.pour-les-personnes-agees.gouv.fr/exercer-ses-droits/organiser-lavance-sa-propre-protection/le-mandat-de-protection-future
- Les professionnels de santé jouent un rôle central : médecin traitant, infirmière, kinésithérapeute, équipe hospitalière (et service social de l’hôpital), etc.
- Les services d’action sociale de différents organismes (communes, caisses de retraite de base et complémentaires, mutuelles complémentaire santé, organismes de prévoyance, etc.) proposent des aides complémentaires adaptées à la situation de la personne aidée.
- Les organismes d’aide à domicile peuvent être mobilisés au travers des différentes aides. Des auxiliaires de vie, aide-ménagères, gardes à domicile, etc. peuvent ainsi intervenir au domicile de la personne aidée ou l’accompagner dans ses sorties. Ce sont des professionnels formés à leur métier et à la relation aux personnes aidées.
- Les associations, en particulier celles s’occupant d’une pathologie (Alzheimer, handicap moteur, etc.), peuvent également jouer un important rôle d’information et de conseil.
- le Centre communal d’action sociale ou CCAS ou, à défaut, la mairie ;
- le Point info familles ou PIF, lieu d’accueil, d’information et d’orientation destiné aux familles, dont vous trouverez les coordonnées ici ;
- le Centre local d’information et de coordination gérontologique ou CLIC, dont vous trouverez les coordonnées ici ;
- la Maison départementale des personnes handicapées ou MDPH, dont vous trouverez les coordonnées ici.
- Etre accompagné psychologiquement, via des consultations individuelles ou des groupes d’échanges et de parole
- Utiliser son expérience pour faire avancer la cause des aidants au sein d’associations permet de donner un sens à son expérience
- Etre solidaire avec d’autres aidants, en devenant bénévole, formateurs d’autres aidants, etc.
- quel que soit l’âge de votre proche : le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS),
- si vous aidez un proche âgé de moins de 60 ans : la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH),
- si vous aidez un proche âgé de plus de 60 ans : le Centre Local d’Information et de Coordination gérontologique (CLIC),
- les associations par pathologies (France Parkinson, AFM-Téléthon, France Alzheimer, l’Association des Paralysés de France, etc.)
Les démarches quand on attend un enfant
Au plus tôt pendant la grossesse
Dès que la grossesse est confirmée par le médecin, il faut en avertir les organismes qui gèrent votre santé et les prestations familiales.
Il faut en premier lieu vous inscrire auprès d’une maternité où se déroulera l’accouchement, mais aussi, si vous le désirez, une grande partie du suivi de la grossesse. Même si cela paraît tôt, c’est également à ce moment qu’il vous faudra réfléchir à un futur mode de garde. C’est notamment le cas pour une éventuelle inscription en crèche, parfois à effectuer avant le 6e mois. Sur certains territoires, les places en maternité et en crèche sont en effet comptées.Vous devez également transmettre une déclaration de grossesse à :
En cas de difficulté sociale ou de santé, vous pouvez demander à bénéficier d’une aide à domicile. Prévenez également votre employeur et discutez avec lui d’éventuels aménagements de votre travail : réduction d’horaires, changement de poste, arrêt du travail de nuit et autorisation d’absence pour les examens médicaux obligatoires. Il ne s’agit toutefois pas d’une obligation jusqu’au moment de votre départ en congé maternité.
Dans les 3 jours qui suivent la naissance
Vous devez choisir le nom de famille et le prénom de votre enfant, et déclarer sa naissance. Si vous êtes en désaccord sur le choix du nom de famille, vous devez le signaler par écrit à un officier d’état civil, et l’enfant portera alors un double nom composé du nom de chacun de ses parents accolés selon l'ordre alphabétique. Ce choix n’est possible que pour le premier enfant né des deux mêmes parents : il s’imposera ensuite aux autres enfants du couple.
Dans le mois suivant la naissance
Afin que l’enfant bénéficie de votre couverture santé et d’éventuelles prestations familiales, vous devez le déclarer auprès de votre caisse d’assurance maladie, de votre caisse d’allocations familiales et de votre organisme de couverture complémentaire santé.
Dans les 6 mois suivant la naissance
Vous pouvez demander à votre entreprise le déblocage de votre épargne salariale, liée à la participation ou placée dans un éventuel plan d’épargne d’entreprise ou interentreprises.
Dans l’année qui suit la naissance
Dans votre déclaration de revenus de l’année suivant la naissance, vous devez la signaler à l’administration fiscale pour bénéficier d’une part ou d’une demi-part supplémentaire.
Nos autres thèmes sur la vie familiale
Devenir parent : les changements
Un changement de rythme et d’équilibre
Dès la naissance et pour quelques années, votre rythme de vie va être bouleversé par votre ou vos enfants. Cela est particulièrement vrai quand il est bébé et que la vie de la famille est entièrement centrée sur ses périodes de repas et de sommeil. Pour gérer au mieux cette période, les deux parents bénéficient de congés pour se rendre plus disponibles. Le recours aux services à la personne peut également être utile pour vous soulager de certaines tâches ménagères ou pour faire garder votre enfant.D’une manière générale, c’est tout l’équilibre de votre vie qui va se trouver modifié : relations de couple, effet psychologique sur un ou des enfants plus âgés, équilibre vie professionnelle-vie privée, relations avec les amis et les proches, etc. Cela est d’autant plus vrai que l’arrivée d’un enfant peut entraîner fatigue, stress, isolement, voire se traduire par un “baby blues” ou dépression postnatale. Dans ces cas, il ne faut pas hésiter à faire part de vos doutes et de vos questions à vos proches. Vous pouvez également chercher un appui auprès de votre médecin traitant, de la Protection maternelle et infantile (PMI) de votre département, d’un lieu d’accueil enfants-parents ou du numéro Vert Allo Parents Bébé de l’association Enfance et Partage. Et si la situation tend à devenir conflictuelle, vous pouvez vous adresser à un conseiller conjugal et familial.
Un changement de budget
Il peut paraître déplacé de se demander combien coûte un enfant, mais la question se pose bel et bien : vêtements, poussette, lait, siège auto et autres couches ont un prix. Comme il n’existe pas de budget “type”, le mieux est de demander conseil à des proches qui ont eu la question à se poser il n’y a pas longtemps. Ils pourront vous suggérer des astuces pour maîtriser votre budget, comme les achats d’occasion, voire vous prêter ou vous donner quelques affaires dont ils n’ont plus l’usage.Si vous avez des difficultés financières, n’hésitez pas à contacter votre Centre communal d’action sociale (CCAS), qui pourra vous proposer des conseils, des aides adaptées ou vous orienter vers des associations spécialisées.
Des changements dans le logement
Vous avez sans doute pensé à la chambre de bébé. Rappelez-vous simplement qu’elle doit constituer un environnement propice au repos : évitez les couleurs trop vives, les décors trop chargés… Mais vous devez également penser au reste de votre logement avec tous les risques d’accident domestique qu’il recèle. Il faudra donc le revisiter entièrement avec une préoccupation en tête : la sécurité de votre enfant.
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Difficultés scolaires : comment aider votre enfant ?
Identifier les causes des difficultés scolaires de votre enfant
En particulier si les difficultés apparaissent en primaire, il faut commencer par s’adresser à votre médecin pour éliminer d’éventuels troubles de la vision ou de l’audition, ou vous faire orienter vers un spécialiste pour détecter un trouble du langage et de l’apprentissage (dyslexie, dysorthographie) ou des troubles psychologiques (par exemple, liés à la séparation des parents). Les troubles du langage et de l’apprentissage sont expliqués sur le site de la Fédération Française des Dys, qui regroupe des associations travaillant sur ces questions.Une fois ces causes écartées ou prises en charge, les origines des difficultés de votre enfant peuvent être multiples, parfois transitoires et parfois plus profondes (fatigue, relations difficiles avec le professeur ou d’autres élèves, méthode de travail, retard accumulé dans une matière, etc.). Dans tous les cas, il faudra traiter les symptômes (soutien et rattrapage) et les causes du problème (médiation avec l’enseignant, apprentissage de méthodes de travail, etc.).
Trouver un soutien adapté
Vous êtes le premier soutien scolaire de votre enfant (devoirs, révisions). Mais vous devez vous souvenir qu’une pression excessive risquerait de le braquer, surtout à l’adolescence. D’autres solutions existent pour lui apporter un soutien adapté.Le Réseau d’aides spécialisées aux élèves en difficulté, ou RASED, est réservé aux élèves de maternelle et de l’école élémentaire qui connaissent de graves difficultés. Les RASED rassemblent des psychologues scolaires et des professeurs des écoles spécialisés. Ils interviennent à la demande des enseignants auprès des élèves de la maternelle au CM2, en classe ou en petits groupes. Rapprochez-vous de l’équipe pédagogique de l’école pour envisager leur intervention.Certaines écoles primaires, collèges ou lycées proposent un soutien scolaire gratuit, pendant les pauses repas ou après la fin des cours. Renseignez-vous auprès de l’équipe pédagogique.Des associations proposent un soutien gratuit aux élèves en difficulté, principalement ceux issus de familles de condition modeste. Elles sont la plupart du temps locales, mais il existe des réseaux nationaux comme l’Entraide scolaire amicale ou ESA, ou l’Association de la fondation étudiante pour la ville ou Afev. Pour connaître les associations locales ou trouver une Maison de quartier qui proposent un soutien scolaire, rapprochez-vous de votre mairie ou de son Centre communal d’action sociale (CCAS).Il existe enfin de nombreux organismes privés du secteur des aides à la personne qui proposent un soutien scolaire ou des cours particuliers, à domicile ou en groupe. Vous pouvez en chercher un avec le moteur de recherche de la DGCIS ou en téléphonant au 32 11 (du lundi au vendredi de 9 h 30 à 17 h, prix d’un appel local depuis un poste fixe). Il s’agit d’un budget non négligeable, même s’il ouvre droit à des réductions d’impôts.
Si votre enfant est en situation de handicap
La loi affirme le droit de chaque enfant à une scolarisation en milieu ordinaire au plus près de son domicile (éventuellement avec l’aide d’un auxiliaire de vie scolaire) et à un parcours scolaire continu et adapté, de la maternelle au lycée. Quand cela n’est pas possible en milieu ordinaire, il existe des institutions spécialisées, avec ou sans hébergement. Vous pouvez consulter notre fiche dédiée à la scolarisation des enfants en situation de handicap ou contacter le dispositif “Aide Handicap Ecole”.
Nos autres thèmes sur la vie familiale
Des aides pour financer la scolarité et les études de vos enfants
L’allocation de rentrée scolaire
L’allocation de rentrée scolaire (ARS) est destinée, selon leurs ressources, aux familles ayant des enfants de 6 à 18 ans scolarisés dans un établissement public, privé ou d’enseignement à distance. Il faut en faire la demande à la Caf pour le premier enfant entrant à l’école, puis elle est attribuée automatiquement (ou interrompue si vos ressources ont évolué). Il faut présenter un justificatif pour les enfants de 16 à 18 ans scolarisés ou en apprentissage.
Pour les écoliers du primaire
Certains conseils départementaux accordent une bourse de fréquentation scolaire aux familles de condition modeste dont l’enfant est scolarisé (pensionnaire ou demi-pensionnaire) dans une école située à plus de 3 kilomètres du domicile familial.Certaines communes accordent une aide pour le paiement de la restauration scolaire.
Pour les collégiens
Les aides pour les enfants scolarisés au lycée sont attribuées sous conditions de ressources et de situation familiale : bourses et primes de lycée, bourse au mérite, fonds social lycéen, fonds social pour les cantines, aides spécifiques des communes, départements et régions. Certaines Chambres de commerce et d’industrie ou Chambre des métiers et de l’artisanat accordent une prime d’équipement aux apprentis de certaines spécialités.
Pour les 16-18 ans qui reprennent les études
Une prime complémentaire à la bourse d'études de lycée est accessible aux élèves âgés de 16 à 18 ans qui reprennent, au lycée, des études conduisant à un diplôme professionnel, après avoir interrompu leur scolarité pendant au moins 5 mois suite à démission ou rupture définitive d'assiduité.
Pour les étudiants post-bac
L’expression “études supérieures” désigne les formations initiales accessibles après le bac (BTS, DUT, université, grandes écoles et classes préparatoires). La bourse d’État pour les études supérieures est attribuée sur des critères sociaux : âge, type d’études, ressources, etc. Elle est à demander au Crous (Centre régional des œuvres universitaires et scolaires), à l’aide du dossier social étudiant, entre le 15 janvier et le 30 avril précédant la rentrée universitaire. Le site du Cnous (Centre national des Crous) vous propose un simulateur pour vérifier si vous avez droit à une bourse et un lien pour remplir votre dossier en ligne. La bourse d’État implique l’exonération des droits d'inscription et de la cotisation de la Sécurité sociale étudiante, ainsi, éventuellement, que le versement d’une aide financière.Les aides d’État comprennent également l’allocation pour la diversité dans la fonction publique, pour les étudiants préparant un concours administratif, l’aide à la mobilité internationale et les aides financières spécifiques en cas de difficultés ponctuelles ou durables. Des aides européennes ou des collectivités locales existent également dans le cadre du programme Erasmus. Les conseils départementaux, régionaux (notamment pour les études médicales et sociales) et certaines caisses de retraite complémentaire peuvent également attribuer des aides.Enfin, il existe des aides au logement qui peuvent passer par les Crous (résidences pour étudiants), les Caisses d’allocations familiales ou Action Logement.
D'autres pistes pour financer ses études supérieures
Pour financer ses études supérieures, un étudiant peut faire une demande de prêt étudiant auprès d’une banque, éventuellement garanti par l’État. Il peut aussi choisir de suivre un cursus par la voie de l’alternance (contrats d’apprentissage ou de professionnalisation) afin de percevoir un salaire tout en suivant une formation diplômante. L’alternance concerne tous les types de formation (BTS, DUT, universités et grandes écoles).
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L'adoption
Qui peut adopter et qui peut être adopté ?
Il existe plusieurs formes d’adoption, qui ont chacune leur procédure juridique : l’adoption plénière ou simple, par un couple (marié et non séparé de corps) ou par une personne seule. Ce dernier cas concerne les concubins et les partenaires de Pacs, qui ne peuvent pas adopter ensemble, ainsi que les personnes qui souhaitent adopter l’enfant de leur conjoint.En France, il existe trois catégories d’enfants adoptables : les enfants dont le père et la mère ou le conseil de famille ont consenti à l’adoption, les pupilles de l’Etat, les enfants déclarés abandonnés par décision de justice.Pour les adoptions internationales, ces règles changent d’un pays à l’autre, à condition que l’adoption par des parents étrangers y soit reconnue.
1ère étape incontournable : obtenir l’agrément
Dans tous les cas (sauf, parfois, en cas d’adoption d’un enfant qui vous a déjà été confié par l’aide sociale à l’enfance), les personnes désirant adopter doivent obtenir un agrément. Celui-ci est délivré par le service de l’aide sociale à l’enfance (ASE), placé sous l’autorité du président du conseil général de votre département. Il s’agit d’une procédure d’environ 9 mois, qui doit démontrer la cohérence et la fiabilité de votre projet d’adoption, ainsi que votre capacité à vous identifier comme parents d’un enfant et à inscrire celui-ci dans votre histoire et votre filiation pour une destinée commune. Elle comprend notamment une évaluation psychosociale effectuée par un travailleur social et un psychologue ou un psychiatre.
L’adoption en France
Après obtention de l’agrément, vous êtes placé sur une liste départementale, et votre demande sera présentée au tuteur et au conseil de famille d’un enfant correspondant à votre projet d’adoption. Quand le dossier est accepté, une proposition d’adoption (ou apparentement) vous est faite. L’ASE (ou, dans certains cas, un organisme autorisé pour l’adoption), signe avec vous un contrat de placement et procède à la mise en relation. Il s’agit d’une période de rencontres qui dure environ une semaine pour les nourrissons et de 1 à 3 mois pour les enfants plus âgés. Les professionnels du service de l’ASE (assistante sociale, psychologue) continueront à vous suivre jusqu’au prononcé du jugement d’adoption.Le nombre de demandes d’adoption (environ 8 000 par an) et le nombre d’enfants adoptables (moins de 3 000) font que les délais sont parfois extrêmement longs.
L’adoption à l’étranger
L’adoption internationale est encore plus complexe, puisqu’elle multiplie les obstacles juridiques, linguistiques, culturels, administratifs, voire politiques ou religieux. La démarche individuelle est possible dans certains pays, mais il est très vivement recommandé de passer soit par l’Agence française de l’adoption, soit par un organisme agréé pour l’adoption internationale. L’adoption à l’étranger peut de plus être très coûteuse (séjours sur place, rémunération d’un avocat et d’intermédiaires, etc.), sans que l’argent engagé soit une garantie.
Nos autres thèmes sur la vie familiale
La protection juridique des personnes
La sauvegarde de justice : une mesure de courte durée
La sauvegarde de justice est une mesure de protection juridique de courte durée. Elle permet à une personne majeure souffrant d’une altération de ses facultés physiques ou mentales d'être représentée par un mandataire pour accomplir certains actes particuliers (la vente d’une maison, l’utilisation d’un placement bancaire….). Ainsi, la personne aidée conserve l’exercice de ses droits.Cette mesure peut éviter de prononcer une tutelle ou une curatelle, plus contraignantes.
La curatelle : une protection pour des actes bien précis
La curatelle est également une mesure de protection juridique. Elle est destinée à protéger un majeur qui a besoin d’être conseillé ou contrôlé dans certains actes de la vie civile. Un curateur est désigné pour des actes bien précis qui dependent du degré de curatelle mis en place :
Enfin, la curatelle peut être aménagée, c’est-à-dire que les actes que la personne peut réaliser seule ou non sont décidés par un juge.
La tutelle : pour une protection complète
Si une personne majeure n'est plus en état de veiller sur ses propres intérêts, une tutelle peut être mise en place afin de la protéger ainsi que tout ou partie de son patrimoine. La tutelle est la mesure de protection la plus lourde et la plus complète. Elle s’adresse à des personnes qui ont perdu complètement leur autonomie et qui se trouvent en situation de grande vulnérabilité. Dans ce cadre, le juge des tutelles désigne un ou plusieurs tuteurs en charge de représenter de manière continue la personne protégée dans tous les actes de sa vie civile : gestion courante des comptes, du budget, des dépenses et du patrimoine. Pour réaliser lui-même ces actes, le tuteur doit rendre des comptes au juge ou au conseil de famille s’il y en a un. La tutelle peut faire l’objet d’aménagement en fonction de l’état et de la situation de la personne protégée : les actes laissés à la charge de la personne sont définis au cas par cas.
Organiser sa protection en avance grâce au mandat de protection future
Afin d’éviter le recours à une mesure judiciaire, le mandat de protection future permet à une personne d’organiser à l’avance sa protection, ou celle de son enfant, en choisissant celui ou celle qui sera chargé de gérer ses affaires le jour où elle ne pourra plus le faire elle-même, en raison de son âge ou de son état de santé.
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Qu'est-ce qu'un aidant ?
Qu’est-ce qu’un proche aidant ?
La situation de proche aidant est souvent liée à la proximité géographique ou affective avec la personne aidée. Être proche aidant n'est pas un statut juridique, mais la reconnaissance d’un fait.L'aide apportée peut être de nature très variée : aide administrative, aux courses, ménage, coordination des professionnels qui interviennent au domicile, aide aux repas ou à la toilette, soutien psychologique… Souvent, elle évolue avec le temps, d’une aide ponctuelle à une aide régulière, voire permanente.Cette évolution, parfois lente, explique que l'aidant ne prend pas toujours conscience de la nécessité de prendre soin de lui et de l’importance de s’appuyer sur des professionnels pour demeurer un proche avant d’être un aide-soignant. Le risque est alors de s’épuiser physiquement et psychologiquement, mais aussi d’altérer la relation avec l’aidé.L’aidant doit donc veiller à concilier son rôle avec sa vie professionnelle s’il est actif, faire appel à des dispositifs de soutien et savoir se ménager des moments de répit.
Quels dispositifs pour soutenir l’aidant ?
C’est au niveau du département que vont être trouvés les deux organismes qui permettent de placer la personne aidée, dans un cadre global : le conseil général, au travers de l’Aide personnalisée d’autonomie (APA) et la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH), au travers des dispositifs d’allocations et de compensation du handicap. Ils peuvent être sollicités directement ou par l’intermédiaire des Centres communaux d’action sociale (CCAS), des Centres locaux d’information et de coordination gérontologique (CLIC) ou des Points info famille (PIF).Le rôle et les coordonnées de ces organismes peuvent être retrouvés dans nos fiches sur les dispositifs de soutien et sur les aides financières.
Qui d’autre intervient en appui de l’aidant ?
Le proche aidant doit trouver sa place parmi de multiples intervenants. Cette place reste singulière, mais la bonne articulation des différentes interventions est un enjeu majeur pour tous.
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Moment de vie « Aidant-aidé »
Bénéficiez d’un accompagnement personnalisé
Afin d’être au plus proche de vous dans toutes les étapes de votre parcours, le Groupe VYV a lancé une plateforme de services « Proche des aidants ».
Le rôle d’aidant nécessite soutien, accompagnement et répit et cette plateforme est là pour vous apporter des solutions simples et adaptées à votre situation, et pour prendre soin de vous et de vos proches.
Cette plateforme est accessible depuis votre ordinateur, tablette ou smartphone et vous permet en quelques questions, d’établir un diagnostic des besoins et de proposer, selon l’entité d’appartenance, des solutions aussi bien pour vous que pour la personne aidée.
Bénéficiez d’une cellule aidance
Une cellule aidance qui est au cœur du dispositif « Proche des aidants », est également à votre disposition. Cette cellule, assurée par des conseillers de RMA - Ressources Mutuelles Assistance -, a pour ambition d’améliorer votre quotidien et celui de la personne aidée.
Un conseiller, professionnel disposant de compétences en accompagnement psycho-social, vous contacte, vous accompagne et vous oriente, fait le lien avec les producteurs des services proposés, et suit les prestations qui vous sont délivrées.
En savoir plus
Vous pouvez visualiser la vidéo sur la cellule aidance.
En savoir plus
Vous pouvez consulter notre dépliant « Proche des aidants » :
TÉLÉCHARGEZ LE DÉPLIANT : CLIQUEZ ICI
Vous pouvez également visualiser la vidéo sur le programme d’accompagnement « Proche des aidants ».
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Dispositifs de soutien et d'accompagnement
Bénéficiez d’un accompagnement personnalisé
En tant que proche aidant, votre premier besoin est de savoir où trouver de l’information. Des organismes publics peuvent vous l’apporter, voire vous aider à faire face à certains problèmes du quotidien :
Il existe également de multiples associations, dont l’Association française des aidants et des associations liées à une pathologie spécifique : Alzheimer, handicap moteur, cancer, handicap mental, maladies rares, déficiences sensorielles… Vous en trouverez une liste ici.
Où pouvez-vous suivre une formation ?
Les aidants sont parfois amenés à accomplir certains gestes professionnels auprès de leur proche : premier secours, gestes du quotidien, accompagnement psychologique, soins corporels, etc. Des organismes peuvent vous former à certains de ces gestes, vous montrer comment s’y prendre dans ces situations et vous donner des clés pour mieux comprendre votre situation, celle de votre proche et maintenir ainsi une communication de qualité. La formation aux gestes d’urgence peut être suivie, par exemple, auprès de la Croix-Rouge ou de la Protection civile. Pour les autres types de formation, renseignez-vous auprès des CCAS, PIF, CLIC, MDPH, de l’Association française des aidants ou d’autres associations.
Où vous adresser pour un soutien individuel ou collectif ?
Les services d’écoute entre aidants : il existe des services téléphoniques d’échange entre aidants, par exemple “Avec nos proches”, qui permettent aux aidants de parler avec des personnes qui ont vécu la même situation.Les services de soutien psychologique : il existe également des services spécialisés dans l'accompagnement psychologique et l'écoute des personnes en souffrance, qui s'adressent à l'aidant comme à l’aidé. Ils sont parfois dédiés à une pathologie précise comme le handicap moteur ou la sclérose en plaque, Alzheimer, le cancer, les maladies rares, etc. D’autres sont généralistes, comme l’association Le passe âge, le Centre National de Ressources Soin Palliatif pour l’accompagnement de fin de vie, SOS Amitié ou suicide-écoute. Les groupes de parole ou d’échange sont des lieux où les aidants se retrouvent pour parler de leur quotidien. Ils sont proposés par différents organismes et institutions, selon le lieu d'habitation (renseignements auprès d’un CCAS, CLIC, etc.). Parmi d’autres, l’Association française des aidants propose des Cafés des Aidants co-animés par un psychologue et un travailleur social.Les sites internet d'information avec des forums d'échange : il s'agit de sites dédiés aux aidants en général ou à une pathologie particulière.
Bénéficier d’une médiation familiale
La mobilisation de proches autour d’une personne aidée, avec le stress qu’elle entraîne, peut créer ou faire resurgir des conflits familiaux. Si ces conflits s’enveniment, il est possible de faire appel à la médiation familiale.
Bénéficier de dons de jours de repos
En tant que proche aidant, vous pouvez désormais bénéficier d'un dispositif de don de jour de repos de la part d'autres salariés de votre entreprise, de la même façon que pour les parents d'un enfant gravement malade. Ainsi, un salarié peut, en accord avec son employeur, renoncer anonymement et sans contrepartie à toute ou partie de ses jours de repos non pris au bénéfice d'un collègue qui vient en aide à un proche atteint d'une perte d'autonomie d'une gravité particulière ou présentant un handicap. Le salarié bénéficiaire du don verra sa rémunération maintenue pendant sa période d'absence.
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Aides financières
Les allocations ou compléments de ressources pour la personne aidée
L’allocation d’éducation de l’enfant handicapé ou AEEH concerne les enfants de 0 à 20 ans. Elle doit être demandée auprès d’une Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH), dont vous trouverez la liste ici. L’AEEH est versée à la personne ayant l’enfant à charge.L’Allocation aux adultes handicapés ou AAH est versée, sous conditions de ressources, aux adultes déclarés handicapés afin de leur assurer un revenu minimum. Elle doit être demandée auprès d’une MDPH.La prestation de compensation du handicap ou PCH concerne les personnes handicapées de 20 à 75 ans. Elle doit être demandée auprès d’une MDPH. Elle couvre en partie le remboursement de certains frais : aide humaine, aide technique, aménagement du logement, transport, aides spécifiques ou exceptionnelles, aide animalière.L’allocation personnalisée d’autonomie ou APA peut être versée aux personnes de plus de 60 ans, selon leur situation et leur degré de dépendance. Elle doit être demandée auprès d’un Centre communal d’action sociale (CCAS), d’un Centre local d’information et de coordination gérontologique (CLIC) ou du Conseil départemental, dont vous trouverez les coordonnées ici. L’APA correspond au remboursement, en fonction des ressources, des frais prévus dans le plan d’aide défini par le Conseil départemental.
Les autres financements accessibles
Certaines municipalités, Conseils départementaux, caisses de retraite (régime de base ou complémentaire) et mutuelles complémentaires santé ou prévoyance remboursent, sous condition de ressources, tout ou partie de certaines prestations : séjour en accueil temporaire, aide à domicile remplaçant l'aidant malade ou en vacances, aménagement du domicile, etc. Les renseignements sur ces aides peuvent être obtenus auprès du service d'action sociale des organismes dont vous dépendez.
Les solutions financières pour le proche aidant
L’AEEH prévoit des compléments, notamment lorsque l’un des parents doit réduire son activité professionnelle de 20 % ou 50 % par rapport à un temps plein, ou cesser de travailler.L’AAH peut servir, si son montant le permet, à salarier un proche aidant.La PCH peut servir à salarier un proche aidant pour la partie aide humaine, à l’exception de son conjoint, concubin, partenaire de Pacs, ou d’un obligé alimentaire du premier degré (principalement père, mère, enfant).La PCH peut aussi servir à dédommager un “aidant familial” selon des modalités expliquées ici. L’aidant doit s'inscrire auprès de l'Urssaf, régler des cotisations de Sécurité sociale, et déclarer ces sommes dans la catégorie des bénéfices non commerciaux.L’APA peut servir à salarier un proche aidant, à l’exception du conjoint, concubin ou partenaire de Pacs, pour assurer les heures d'aide à domicile que prévoit le plan d’aide.Les congés de présence parentale, de solidarité familiale, de soutien familial ou de proche aidant sont sans solde. Toutefois, il est possible qu’une convention collective ou un accord d’entreprise permette le maintien de tout ou partie du salaire ou une aide exceptionnelle pendant ce congé. Renseignez-vous auprès de votre employeur (service des ressources humaines, représentant du personnel ou comité d’entreprise s’ils existent). Une allocation peut être versée par l’Assurance maladie pendant un congé de solidarité familiale dans le cas de l’accompagnement d’une personne en fin de vie, ou par les Allocations familiales pendant un congé de présence parentale.
Le droit au répit
Afin de permettre aux proches aidants de se reposer ou de dégager du temps, la loi a instauré « un droit au répit » pour les proches aidants. Accessible sous certaines conditions, cette aide permet de financer l’accueil de la personne aidée ou un relais à domicile.
Nos autres thèmes sur la vie familiale
Les solutions de répit
Faire appel à des professionnels de l’aide à domicile
Les services à la personne (aide-ménagère, aide à domicile, auxiliaires de vie, garde de jour ou de nuit...) sont de vrais soutiens pour l'aidant car ils sont assurés par des professionnels formés qui peuvent intervenir tous les jours de la semaine. Les mobiliser, si cela est possible, permet de retrouver son rôle de proche plus que d’aidant.La téléassistance est aussi un moyen pour l’aidant de sortir du domicile de l’aidé, tout en sachant que celui-ci peut joindre une personne de confiance ou les urgences en cas de besoin.
Faire appel à une association de visite
Les associations de visite des malades, personnes âgées, personnes isolées peuvent permettre à l'aidant de retrouver un peu de temps pour soi. Ces associations sont le plus souvent locales. Vous pouvez vous renseigner sur ce sujet auprès des Centres communaux d’action sociale (CCAS), des Centres locaux d’information et de coordination gérontologique (CLIC) ou des Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH).
Faire appel à des dispositifs d’accueil temporaire
L'accueil temporaire au sein d’un établissement est assuré par des structures médico-sociales qui permettent à des personnes âgées ou à des personnes en situation de handicap d’être accueillies sur une courte période, de jour ou avec hébergement. Renseignez vous auprès du CCAS, de la MDPH, du conseil général ou utilisez le moteur de recherche du portail de l’accueil temporaire et des relais aux aidants.Les foyers-restaurants sont mis en place par certains départements ou communes. Ils proposent des services de repas, uniquement le midi, servis à table et sont plutôt accessibles aux personnes âgées mobiles. Renseignez-vous auprès du CCAS ou du Conseil général.Les familles d'accueil : il s'agit de personnes titulaires d’un agrément leur permettant d’accueillir à leur domicile, moyennant rémunération, des personnes âgées ou handicapées adultes. Renseignez-vous auprès du CCAS, du conseil général ou sur le site de l’association Famidac.Les séjours de vacances sont proposés soit au couple aidant/aidé, soit à l'aidé uniquement. Lors de ces séjours, la personne dépendante est prise en charge par des professionnels, et des activités sont organisées selon l'état de santé de la personne.
Réfléchissez à des solutions de prise en charge hors domicile
À long terme, une idée doit pouvoir faire son chemin : la prise en charge hors domicile, dans un établissement d’hébergement pour personnes âgées ou EHPAD ou pour personnes en situation de handicap. C’est une décision difficile, mais il est impératif de l’envisager à l’avance, car obtenir une place est un processus long et parfois complexe. Renseignez-vous auprès du CCAS, du Conseil général ou de la MDPH.
Nos autres thèmes sur la vie familiale
Reprendre le cours de sa vie après avoir accompagné un proche
Des changements qui s'opèrent et des temps à recomposer
Aider un proche, c’est toute une organisation qui, à la fin de l’aide, est à recomposer. C’est recomposer le quotidien, reprendre des activités que l’on avait parfois laissé de côté. C’est aussi l’occasion de se retrouver à soi, enrichi par cette contribution à l’autre pendant un temps donné. Cette épreuve peut aussi être vécue avec les richesses qu’elle comporte, tant dans la relation à l’autre, que pour soi. La fin de la maladie ou de la vie peut aussi constituer un soulagement, en raison de l’arrêt des souffrances de son proche. Alors, la vie « normale » reprend son cours. La relation d’aide entre l’aidant et son proche doit s’effacer au profit de la relation initiale. Tantôt cette relation initiale a été maintenue, tantôt elle a été altérée dans l’accompagnement au quotidien. Il est donc question de trouver sa place dans cette relation. De la même manière, vivre le décès d’un proche ou l’éloignement est d’autant plus difficile lorsque l’investissement auprès de son proche est important.
Etre accompagné
Plusieurs possibilités existent pour être accompagné à se repositionner après ces moments :
Où se renseigner ?
Pour connaître les actions mises en œuvre près de chez vous, vous pouvez contacter :
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Des accès au numérique pour tous
S’initier ou se perfectionner aux nouvelles technologies
Si vous vous sentez mal à l’aise avec les technologies numériques ou que vous êtes mal équipé, vous pouvez accéder à l’un des quelque 5 000 espaces publics numériques ou EPN recensés en France. Leur vocation est d’initier, d’accompagner et de soutenir le grand public pour une meilleure maîtrise des technologies numériques. Certains services proposés par les EPN sont gratuits, d’autres demandent une participation. Vous pouvez consulter le répertoire des EPN ici.Vous pouvez également suivre un cours en utilisant les heures attribuées à votre Compter Personnel de Formation, CPF (qui remplace la DIF) dans des associations d’éducation populaire, comme celles de la Fédération Léo Lagrange ou de multiples associations locales, ou encore auprès d’organismes de services à la personne.
Accéder aux technologies numériques
Les ESPN, certaines associations ou des maisons de quartier proposent parfois un simple accès à Internet, aussi bien pour des services (formalités administratives, recherche d’emploi, etc.) que pour les loisirs ou des recherches éducatives. Certains de ces organismes pourront vous demander une participation aux frais.Pour ceux qui ont des difficultés à accéder aux technologies numériques (difficultés financières, pas de domicile stable, difficultés pour s’équiper…), Emmaüs Connect a mis en place un programme emblématique baptisé “connexions solidaires”. Cette association, membre du Mouvement Emmaüs, propose dans 8 villes de France des recharges téléphone et Internet mobiles à tarif solidaire, une offre d’équipement (téléphones et ordinateurs portables), du conseil et de la médiation (maîtriser son budget, résoudre un litige avec un opérateur…) ou encore des ateliers pour apprendre à maîtriser ces outils.
S’équiper chez soi
Pour s’équiper d’un ordinateur, des dispositifs existent avec les prêts à taux zéro pour équipement informatique accordés par certaines Caf (sous strictes conditions de ressources et de situation), les prêts de type “un ordinateur à 1 euro par jour” proposés par certaines banques aux étudiants, les aides de certaines régions ou encore le microcrédit. Du matériel d’occasion (ordinateurs, tablettes, téléphones) peut également être trouvé dans des réseaux comme les Ressourceries, Emmaüs Connect, Le Marché Citoyen, Ecodair, etc. Un tarif social permet d'obtenir une réduction sur votre abonnement mensuel de téléphone fixe si votre opérateur est Orange (anciennement France Télécom). Attention toutefois : certaines offres de téléphonie mobile peuvent être plus intéressantes que le tarif social. Pensez donc à faire jouer la concurrence.
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Précarité financière : comment l’éviter, comment en sortir
Maîtriser son budget en amont
Maîtriser un budget familial n’est pas aisé, d’autant que certaines dépenses sont contraintes, et incompressibles : logement, dont les frais ne doivent généralement pas dépasser le tiers des revenus, chauffage, électricité, eau, assurances, télécoms, impôts, frais de transport, crédits, pensions versées, etc. En enlevant de vos revenus ces charges fixes, vous obtenez le “reste à vivre”, qui doit vous permettre de faire face aux dépenses quotidiennes : nourriture, vêtements, entretien de la maison, fournitures scolaires, etc.La première étape est de mettre noir sur blanc l’ensemble des ressources et dépenses du ménage. L’Institut pour l’Education Financière du Public (IEFP), association d’intérêt général agréée par le ministère de l'Education Nationale, met pour cela à votre disposition des outils simples de gestion du budget. Ils vous permettront notamment d’examiner vos dépenses, poste par poste, pour savoir où et comment vous pouvez les rationaliser, par exemple en cherchant les forfaits télécoms les mieux adaptés (téléphone, Internet, mobile).Vous pouvez également repérer certains postes sur lesquels il est possible de bénéficier d’une aide : aide au logement de la Caisse d’allocations familiales, aide aux loisirs, accès à un logement social, aides financières à la scolarité, etc.Pour éviter d’entrer dans la spirale de la précarité, des associations comme celles du réseau Crésus (voir encadré) proposent un accompagnement personnalisé pour étudier et mieux maîtriser son budget.
À qui s’adresser en cas de difficultés ?
La première aide est à chercher auprès des services d’assistance sociale. Renseignez-vous auprès de votre mairie qui pourra vous orienter vers son Centre communal ou intercommunal d’action sociale (CCAS ou CIAS) ou vers le Centre départemental d’action sociale (CDAS, qui dépend de votre conseil général). Les intervenants de ces services vous apporteront un regard neuf sur vos difficultés et pourront soit vous aider à effectuer les démarches pour bénéficier d’une aide, soit vous orienter vers des structures spécialisées ou des associations pour obtenir un soutien.Il existe également des aides spécifiques selon votre situation ou la nature des problèmes que vous rencontrez : Maison départementale des personnes handicapées ou MDPH, services d’action sociale de votre caisse primaire d’assurance maladie, de votre mutuelle, de votre institution de prévoyance (renseignez-vous auprès de votre DRH pour savoir si vous bénéficiez d’un contrat collectif), de vos caisses de retraite, etc.
Surendettement : comment en sortir ?
La précarité financière peut mener à une situation de surendettement. Outre l’accumulation des frais (intérêts cumulés, frais de recouvrement, etc.), cette situation peut mener à la menace d’expulsion de votre logement. S’il n’est pas possible de négocier avec vos créanciers un plan soutenable d’étalement des paiements, il faut saisir la commission de surendettement des particuliers pour aboutir à un plan de règlement de tout ou partie de la dette ou à une procédure de rétablissement personnel. Cette dernière permet l’effacement de la dette, mais entraîne la vente de tous les biens de la personne concernée quand elle en possède. Elle est complétée, en Alsace et en Moselle, par la procédure de faillite civile.Cette procédure est toutefois lourde et complexe. Il vaut donc mieux être accompagné pour la mener à bien dans les meilleures conditions. Des associations comme celle du réseau Crésus peuvent vous y aider, ou vous pouvez recourir à l’assistance d’un avocat en bénéficiant de l’aide juridictionnelle.
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Aides aux loisirs
Des dispositifs nationaux : chèques-vacances, coupons sport et billets congés annuels SNCF
Vous pouvez obtenir des chèques-vacances auprès d’un organisme d’aide sociale (Caf, Caisse communale d’action sociale…), de votre employeur (service RH s’il existe) ou de votre comité d’entreprise (entreprises de plus de 50 salariés). Il s’agit d’un titre de paiement prépayé, accepté par des prestataires de services (transports, hébergement, restauration, loisirs culturels et sportifs) conventionnés par l’Agence nationale des chèques-vacances (Ancv). Un guide de ces prestataires est accessible ici. S’il est client des chèques-vacances, l’organisme auquel vous en faites la demande vous les délivrera contre paiement d’une partie de leur valeur. Le montant à payer est déterminé par l’organisme qui les délivre, en fonction de critères de revenus ou de situation (nombre d’enfants, parent isolé, etc.). L’Ancv a également mis en place le coupon sport, sur le même principe que le chèque-vacances. Il permet de régler adhésions, licences, abonnements, cours et stages sportifs à moindre coût auprès de 31 000 associations sportives. Vous pouvez bénéficier en tant que salarié d’un "billet congé annuel”, de la SNCF sur présentation de ce formulaire. Il propose une fois par an un tarif réduit (25 ou 50 %) sur un billet SNCF aller-retour pris à l’occasion d’un congé. Cette réduction est valable pour vous et les membres de votre famille proche qui voyagent avec vous : conjoint, enfants de moins de 21 ans, enfants en situation de handicap sans limite d’âge, parents d’un célibataire. Si vous payez au moins la moitié du prix avec des chèques-vacances, vous obtiendrez la réduction maximale de 50 %. Ce billet est délivré dans les points de vente SNCF.
Les aides de votre Caf
La plupart des caisses d’allocations familiales proposent des bons d’aide aux loisirs sous forme de coupons. Généralement, ils sont automatiquement envoyés aux familles qui perçoivent au moins une prestation familiale pour un enfant à charge de moins de 20 ans et dont les revenus ne dépassent pas un plafond déterminé par chaque caisse. Le plus souvent, ils concernent les vacances en famille (gîte rural, camping, meublé de tourisme) ou les vacances des jeunes (centres de loisirs, colonie de vacances). Ils sont utilisables auprès de prestataires ou d’organismes ayant signé une convention avec la Caf. Pour certaines aides, il faut s’adresser au service d’action sociale de votre Caf.
Les aides locales
Les communes, les départements et les régions ont chacun leurs dispositifs visant à aider les familles ou les jeunes à partir en vacances, à faire du sport ou à accéder à des loisirs culturels. Certains s’adressent à tous et d’autres sont sous conditions de ressources. Renseignez-vous auprès de votre mairie (ou de votre centre communal d’action sociale), de votre conseil général ou régional.
Les aides de votre comité d’entreprise
Au titre de ses missions sociales et culturelles, votre comité d’entreprise peut vous proposer des activités sportives ou de loisirs (colonies de vacances, séjours…) ou des activités culturelles (bibliothèque, tarifs préférentiels pour des spectacles ou des musées…). Renseignez-vous auprès de son secrétariat ou, si vous n’avez pas de comité d’entreprise, auprès de votre délégué du personnel.