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Le groupe vyv

    VYV 3 : vers un management innovant des systèmes de santé

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    Parmi les pistes envisagées pour répondre aux besoins croissants en santé, et notamment à la difficile question de la charge de travail des personnels et de l’organisation des services de santé, celle de l’autonomisation et de la fidélisation des équipes est privilégiée. Didier Hervaux, directeur général délégué de VYV3 a répondu à nos questions. Interview.

    Tout d’abord, pouvez-vous nous parler de l’approche de VYV3 en matière d’organisation des services de santé ? 

    Avec plaisir. Chez VYV3 notre approche repose sur une vision holistique de la santé, où les services sont intégrés et centrés sur le patient. Nous favorisons une collaboration étroite entre les différents acteurs de santé, notamment les professionnels de santé, les établissements de soins, et les services médico-sociaux. Cette approche permet une prise en charge globale et coordonnée, répondant aux besoins divers et évolutifs des individus tout au long de leur parcours de santé et de leur parcours de vie. 

    Vous présentez l’autonomisation des équipes comme un projet qui va s’inscrire dans la durée et dont l’objectif est d’amener chacun à modifier en profondeur sa culture professionnelle. Où en êtes-vous de ce projet ? 

    L’autonomisation des équipes est au cœur de notre stratégie. Nous croyons en l’importance de donner aux professionnels de santé les moyens et la liberté nécessaires pour innover et s’adapter aux besoins locaux. Pour ce faire, nous mettons en place des structures de gouvernance participative, où les équipes ont voix au chapitre dans la prise de décision. Ainsi, nous mettons en place des phases d’écoute et de dialogue avec nos professionnels de santé. Nous avons une confiance immense (et bien justifiée…) envers eux, l’idée est donc, avant toute chose, de les écouter afin de détecter les irritants qui peuvent les gêner ou freiner le fonctionnement d’un service mais surtout, faire en sorte que ces irritants soient levés. 

    Notre rôle consiste à optimiser les conditions de travail, et à appeler au dialogue pour créer un véritable climat de confiance. Ensemble, nous débattons sur le système de santé dans toute sa diversité et œuvrons à trouver les solutions qui vont permettre d’améliorer l’existant. Nos managers, qui ont une excellente expertise du terrain, et qui ont toute légitimité à interroger leurs pairs pour les aider à améliorer leurs conditions de travail, sont systématiquement associés.

    De plus, nous investissons dans la formation continue et le développement professionnel pour renforcer les compétences des équipes et favoriser leur épanouissement au sein de notre organisation. En fin de compte, cette approche contribue à une meilleure qualité des soins et à une plus grande satisfaction au travail pour nos équipes, ce qui, à terme, permet de les fidéliser.
     

    Comment accompagnez-vous vos collaborateurs à l’échelle nationale ? Tous s’inscrivent-ils dans cette démarche ?  

    Toutes nos régions sont aujourd’hui engagées dans cette perspective. Cela représente les 17 entités des 12 régions de VYV3. Dans la mesure où nous parlons d’autonomie, nous n’avons pas voulu imposer de méthode. Chaque région est donc autonome dans sa façon de mener le chantier, en revanche nous partageons beaucoup les fruits des travaux engagés, ce qui est d’ailleurs très en lien avec notre raison d’être : « Se mobiliser chaque jour, au cœur des territoires, pour prendre soin de chacun ».

    Cette démarche s’inscrit vraiment dans l’idée de prendre soin, de nos patients bien sûr, mais aussi de nos collaborateurs. Nos équipes, comme d’ailleurs toutes les équipes de soins, partout en France, ressentent beaucoup de pression avec des charges lourdes, des horaires complexes… Tout ce qui pourra amener une amélioration de ces conditions de travail et de « vivre ensemble » doit être mis à profit. Chaque avancée peut être inspirante pour les autres et c’est déjà une belle raison de poursuivre notre démarche ! 


    Le sport santé dans l’ADN du Groupe VYV

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    Parce que nous faisons de la pratique sportive et de l’activité physique un véritable déterminant de santé, les entités du groupe s’engagent sur tous les terrains pour que, plus que jamais, les Français prennent conscience des bienfaits de l’activité sportive et de l’activité physique adaptée.


    95% des Français sont en effet exposés à un risque de détérioration de leur santé par manque d’activité physique ou en raison d’un temps passé assis trop long.

    Notre raison d’agir « Pour une santé accessible à tous » passe aussi par le développement du sport santé, en fonction des besoins de chacun.

    Un mai à vélo pour VYV3


    A l’occasion de l’opération Mai à vélo , VYV 3 Bretagne, en étroite collaboration avec les ambassadeurs VYV du Groupe VYV, invite les usagers, les professionnels de santé, les élus et collaborateurs des établissements de soins et d’accompagnement de VYV 3 Bretagne, à rejoindre l’événement qui aura lieu le 31 mai de 10H à 16H à l’établissement « Les Châtelets » (SMR) situé à Ploufragan dans les Côtes d’Armor.
    Ce sont entre 100 et 120 participants qui seront accueillis autour de multiples animations : balades en triporteurs, essais de vélos électriques, challenge kilomètres parcourus, etc.

    Replongez dans l’édition 2023

    Découvrez la Maison Sport Santé d’Armor


    Des propositions tout au long de l’année


    Encourager les adhérents à la pratique d’une activité physique et sportive est le leitmotiv de notre action en matière de prévention. Lutter contre la sédentarité, bouger davantage, courir, marcher… chaque geste concoure à une meilleure santé.

    Harmonie Mutuelle en a fait l’un de ses thèmes de rencontres privilégié, à travers les Agoras mutualistes « activité physique adaptée » proposées sur tous les territoires.
    Vous souhaitez découvrir la démarche complète autour de l’activité physique adaptée ? C’est ici 

    Mais Harmonie Mutuelle, c’est bien sûr, et avant tout son célèbre semi-marathon avec cette année, pas moins 48 170 coureurs qui ont pris le départ de l’Harmonie Mutuelle Semi de Paris. Labellisée « Grande Cause Nationale 2024 », cet événement collectif et inclusif réaffirme, chaque année, la pleine mobilisation du groupe en faveur de la promotion de l’activité physique et sportive régulière.
    (https://www.groupe-vyv.fr/actualite/une-annee-sportive-chez-harmonie-mutuelle)

    La MGEN travaille pour sa part depuis de nombreuses années sur le lien entre sport et santé.
    En 2015, la mutuelle a créé le programme de e-santé Vivoptim, qui associe professionnels de santé, professionnels du sport et accompagnement digital, pour faire de l’activité sportive l’une des réponses clés aux problématiques de santé : alimentation, bien-être, gestion du stress, maladies chroniques, hospitalisation, arrêt long, rééducation, conduites addictives, risques professionnels.

    Tout savoir des initiatives de la MGEN autour du sport 

    Enfin, la MNT a notamment développé pour sa part son expertise en matière d’accompagnement des collectivités dans l’installation d’équipements sportifs de plein air durables et inclusifs.
    Début juillet 2022, la mutuelle a lancé une nouvelle offre d’accompagnement des territoires en partenariat avec Kompan, leader mondial des aires de jeux et de fitness extérieures, et la Fédération française d’éducation physique et de gymnastique volontaire. Un maître-mot : lutter contre la sédentarité et permettre aux collectivités de proposer les installations nécessaires afin de promouvoir l’activité physique et sportive auprès de tous les publics, y compris les plus éloignés du sport.

    En savoir plus sur la démarche de la MNT


    Les collaborateurs et les élus mobilisés pour les pratiques sportives


    Autre initiative, cette fois en Occitanie. Le 12 avril dernier, ce sont près de 200 coureurs et marcheurs de l’ensemble des entités du groupe qui ont participé à l’Albi Run, une course solidaire qui récolte des fonds pour aider des personnes en situation de handicap à gagner en autonomie.
    Onze jours plus tard, le 23 avril, c’était au tour de Paris d’accueillir près de 200 coureurs de la MGEN et du Groupe VYV pour la Nuit des Relais. Une course pour soutenir des projets à fort impact en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes et contre les violences, organisée par la Fondation des Femmes, association soutenue par MGEN.


    Bien vieillir : le Groupe VYV rejoint le Think Tank Matières Grises

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    En signant ce partenariat avec le Think Tank dédié aux sujets du vieillissement, le Groupe VYV entend développer son accompagnement et ses solutions à destination des personnes âgées ou en perte d’autonomie.

    Créé en 2018 par Luc Broussy, qui fut notamment en 2021 l’auteur du Rapport interministériel « Nous vieillirons ensemble : 80 mesures pour un Pacte entre les générations »le Think Tank Matières Grises réunit les principaux acteurs spécialisés dans la prise en charge des personnes âgées et mène des réflexions en lien avec les sujets liés au vieillissement de la population. A travers ses publications et ses rencontres, Matières Grises éclaire la décision publique et accompagne la réflexion des professionnels.

    Enrichir les réflexions autour du bien vieillir


    Enjeu central des réflexions qui entourent la question du vieillissement de la population, le financement de la perte d’autonomie et, plus largement, le rôle essentiel que devront jouer à l’avenir les organismes de protection sociale.

    Acteur de référence mobilisé au quotidien dans les territoires à travers VYV 3, son offre de soins et d’accompagnement, le Groupe VYV gère et développe près de 500 établissements et services dédiés aux personnes âgées, mais aussi des services de télésanté, domotique, solutions de répit des aidants familiaux, développement de nouveaux habitats avec le Groupe Arcade-VYV, 4e acteur sur le marché du logement social. Cet ensemble de solutions contribue à la construction d’une société plus inclusive et plus solidaire, en réponse aux besoins des populations.

    Avec la signature de ce partenariat, le Groupe VYV vient renforcer un collectif de 23 acteurs engagés sur les sujets du grand âge et apportera sa contribution aux réflexions prospectives d’un secteur qui doit faire face à de nombreux défis.


    Faire rayonner le sujet auprès des politiques publiques


    Le Groupe VYV entend poursuivre la défense des intérêts des personnes âgées et renforcer la place de l’autonomie, de la dignité et de la solidarité au sein des politiques publiques.

    Toujours mobilisé à travers son plaidoyer, le Groupe VYV souhaite contribuer à la création d’un socle universel renforcé pour permettre à chacun d’avoir un « chez-soi » dans lequel bien vivre quelles que soient ses fragilités. Il développe également des solutions de financement additionnelles pour les personnes en perte d’autonomie.

    Avec le collectif Matières Grises, le groupe souhaite principalement relever les défis suivants :

    • La mise en œuvre du virage domiciliaire, attente majeure des citoyennes et citoyens ;
    • L’adaptation des logements pour garantir l’autonomie avec le Groupe Arcade-VYV, 3e métier du groupe ;
    • L’évolution du positionnement et du rôle des Ehpad, pour s’adapter aux nouveaux besoins et aux territoires ;
    • L’attractivité des métiers de l’accompagnement ;
    • Les innovations dans la prise en charge des publics ;
    • Le financement de la perte d’autonomie.

    En rejoignant le Think Tank Matières Grises, le Groupe VYV poursuit son engagement dans le secteur du bien vieillir, un sujet sociétal de premier plan. Les actions du groupe et sa mobilisation pour un bien vieillir accessible à tous, contribuent à améliorer la qualité de vie des plus âgés et à relever les défis démographiques liés au grand âge.

    C’est ça l’accès à la santé pour tous !

    Pas d’innovation technologique sans innovation sociale

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    Le secteur de la santé a entamé sa mutation technologique. Avec l’arrivée de l’intelligence artificielle, c’est une probable révolution qui se profile. Comment faire la part entre fascination et inquiétude ? Docteur en Sociologie à l’Université de Tours, Jean-Philippe Fouquet a accepté de répondre à nos questions. 

    Jean-Philippe Fouquet, pourquoi faire ce lien entre innovation technique et innovation sociale ? On ne peut pas penser l’un sans l’autre ?

    Dès lors qu’on introduit un nouvel outil, une invention, que ce soit la charrue, le moteur à explosion ou l’électricité, on modifie en parallèle une organisation humaine et les places que chacun occupe. Nos organisations humaines et sociales sont construites sur un ordre social négocié. De fait, les rapports que nous entretenons les uns avec les autres vont être retravaillés du fait de l’introduction d’une innovation. D’une façon perçue comme positive pour les uns, plus négative pour les autres, ce qui amènera évidemment des formes d’adhésion pour les premiers et de résistance pour les seconds… Mais dans tous les cas de figures, l’innovation technique provoquera un questionnement social, une renégociation de l’ordre social en place. 

    Les questions que le sociologue se pose vont tourner autour de cela : qu’est-ce qui fait qu’une innovation va provoquer adhésion ou résistance de la part d’un individu ou d’un groupe et dans quelles conditions ? Aujourd’hui, les questionnements qui apparaissent autour de l’intelligence artificielle ou du numérique sont en bien des points comparables à ce que l’humanité a pu connaître avec, par exemple, l’arrivée de l’imprimerie, la robotisation dans certains secteurs d’activité. Même si les impacts se situent à d’autres échelles. Si ces questions intéressent les sociologues, c’est qu’on a souvent tendance à « essentialiser » les innovations technologiques, c’est-à-dire à penser qu’une innovation va s’imposer à tous quoi qu’il advienne, que tout un chacun va adhérer à ce nouvel outil, en transformant radicalement et immédiatement ces pratiques, ces temporalités. L’idée paraît aller de soi… mais elle est fausse ! Il faut savoir (et des spécialistes de l’innovation ont travaillé là-dessus) qu’une part importante de déploiements d’innovations échouent “simplement“ parce que la question des usages, et donc celle de son acceptation dans un écosystème préexistant, n’a pas été prise en compte. 


    On peut s’étonner qu’il y ait encore de la place pour la résistance face à des déferlantes telles que le numérique hier ou l’intelligence artificielle aujourd’hui ? 


    C’est que ces grandes innovations ne sont pas faites d’un seul bloc ! Elles s’appuient sur une multiplicité d’utilisations ou d’outils spécifiques, par exemple pour ce qui est du digital, de logiciels spécifiques. C’est autour de ces déclinaisons que peuvent apparaître les résistances. Cette relation à l’innovation, qu’elle soit sociale, technologique ou environnementale, s’observe partout. Si l’on regarde ce qui se passe autour des questions liées à la transition écologique. Nos organisations sont construites sur des pratiques stabilisées, négociées, cohérentes avec nos contraintes à gérer. Les vôtres ne sont sans doute pas les mêmes. Prenons l’exemple de l’utilisation de la voiture ou du confort thermique. Si vous habitez dans certains territoires mal ou non desservis par des transports collectifs, vous recourez à la voiture individuelle. Certains foyers n’ont d’autres choix que d’en posséder plusieurs. De même, vous allez chauffer à 18, 19 ou 22-23 selon la performance thermique de votre logement, mais également de ce que vous estimez agréable pour vous y sentir bien. Et à bien des égards, entre la “culture automobile“ longtemps portée politiquement et l’incitation à la maison individuelle, éloignée de plus en plus des lieux d’activités, d’études, de soin, de culture, etc…, ces modes de vie ont été encouragés. Et tout d’un coup, on nous explique que tout ceci ne peut pas continuer, que c’est irresponsable eu égard aux enjeux climatiques, et qu’il va falloir trouver des alternatives. Personnellement, je ne crois pas à l’efficacité de ceux qui pensent qu’il faut contraindre aux changements de comportements. Pas plus que je ne crois que les “gens“ “ sont indifférents aux dérèglements climatiques et environnementaux. Sans doute même, qu’exceptés quelques profils et postures spécifiques, ils s’en inquiètent fortement. Mais intervient un principe de réalité : selon que j’habite en centre-ville ou à la campagne, que mes ressources (familiales, financières, professionnelles…) sont nombreuses ou faibles, les alternatives existent… ou pas ! C’est notamment le cas pour la modification en matière de transports, les aménagements en matière de travail et de prise en charge des enfants, pour ne donner que quelques exemples. Les gens vont alors se trouver écartelés entre une adhésion intellectuelle aux changements que ces réalités invitent à mettre en œuvre et une impossibilité factuelle à s’y conformer.  

    Et il en est souvent de même en matière d’innovation technologique. Les concepteurs de ces nouvelles technologies n’intègrent pas spontanément les impacts que l’introduction d’un nouveau dispositif peut avoir sur les pratiques et les organisations. Le plus souvent, ils ne l’intègrent pas car ce n’est pas dans leur logiciel de pensée, dans leur culture qui sont principalement voire exclusivement fondé sur une vision technique de la “chose“ conçue. Dès lors, ils n’ont absolument pas conscience des motivations qui engendrent les résistances et en déduisent que les gens ne veulent pas changer, qu’ils se complaisent dans leurs routines. Et, effet pervers de cette conviction, ils accentuent encore le poids de la technique et se convainquent que cette dernière doit se substituer et contraindre. Et ils renforcent encore les normes ou les attitudes à respecter. Ce qui, évidemment, ne fait qu’alimenter le cercle vicieux. Tout le travail des sciences sociales est d’aider ces concepteurs à considérer et à anticiper les impacts de l’innovation, et à penser la conception en conséquence, au plus près de l’usage. En somme, à travailler la question de l’innovation sociale en parallèle de l’innovation technologique. 


    On peut tenter un parallèle avec le domaine de la prévention. Tous les chiffres le disent : les outils mis à disposition des Français sont insuffisamment utilisés. Ils rendent pourtant service, ils sont gratuits, l’information est largement faite… Comment expliquer ce peu d’adhésion ? 


    Je pense que ce n’est pas l’information qui fait défaut. Je dirais même qu’il y en a parfois trop. Sa qualité, c’est autre chose… Les citoyens moyens que nous sommes peuvent avoir du mal à faire le tri dans la masse de ce qui leur est adressé. En matière d’information, le domaine de la santé est un peu particulier, et pour tout dire un peu paradoxal. Par exemple, chacun sait que fumer, boire, ou ne pas faire de sport sont des attitudes qui nuisent à notre santé. Si les raisonnements étaient aussi binaires, aucun médecin ne fumerait ! Les entorses sont nombreuses car nous sommes des êtres de contradiction, c’est notre singularité. Nous faisons au mieux, nous nous construisons une opinion en écho à nos existences, nos organisations. Plus généralement, changer des habitudes implique qu’il faille faire des efforts, réformer nos vies, et il y a un réel fossé entre l’idée de l’effort à accomplir (à laquelle on adhère le plus souvent) et l’effort à réaliser.  

    J’ajouterai, pour ce qui est du domaine spécifique de la santé, que le levier de la formation est insuffisamment travaillé alors même qu’il est central. Si l’on veut que des habitudes changent, il faut d’abord que les prescripteurs soient eux-mêmes convaincus de l’utilité de ce changement, et qu’ils s’en fassent les ambassadeurs. Pour cela, il faut que dans les formations, ils intègrent les enjeux contemporains, ce qu’ils induisent, recourent à de nouvelles approches d’analyse et de compréhension. Et les sciences humaines et sociales peuvent, doivent être une ressource pour éclairer sous un angle indispensable ces problématiques contemporaines.  

    Prenez un sujet majeur comme celui des perturbateurs endocriniens. J’ai accompagné un travail qui montre que de nombreux professionnels de santé s’avouent assez mal informés sur le sujet, et donc parfois en difficulté pour accompagner leur patient. Mais quand bien même ils le seraient, que dire à leurs patients ? Quelles attitudes préconiser ? Les perturbateurs sont dans notre alimentation, notre eau, nos logements, nos emballages… Ils sont en fait à peu près partout. Nous ingurgitons l’équivalent d’une carte bancaire par jour…. Quel est le message à passer ? On mesure bien la difficulté de la tâche, et là encore, existe-t-il d’autres solutions ? Être mieux formé ne résoudra pas tout mais c’est nécessaire quand même.  


    Sur l’intelligence artificielle, qui est sans doute le grand enjeu du siècle, on observe ce mélange de fascination et d’inquiétude. Comment l’expliquer ? 


    Je crois qu’il faut prendre un peu de recul lorsque l’on parle d’IA. D’abord cette innovation intervient dans un environnement où le digital a déjà beaucoup transformé nos rapports au monde, du plus micro au plus macro. Et tout ceci, dans un contexte de dérèglement climatique qui génère à la fois des inquiétudes pour la planète et notre santé, et par ricochet des injonctions nous appelant à modifier en profondeur nos comportements. Pour les plus anciens d’entre nous, cela signifie qu’ils doivent penser et agir exactement à l’envers de ce qu’ils ont fait pendant 40 ans !  

    Mais cela n’explique pas tout. L’innovation que constitue l’intelligence artificielle se caractérise de manière très particulière par au moins trois aspects. Le premier, c’est la controverse. Quand on mène des recherches en lien avec l’IA, on constate qu’aucune innovation dans l’histoire longue n’a suscité à ce point autant de controverse, de polémique, d’ambivalence dans les réactions, les sentiments, mais aussi les certitudes. Le deuxième, ce sont les secteurs concernés. Aucun secteur d’activité ne semble devoir échapper, aujourd’hui ou demain, à l’impact de l’intelligence artificielle. Le troisième aspect a trait aux populations concernées. Jusqu’à présent, les différentes innovations techniques avaient surtout impacté les professions manuelles, à travers la mécanisation, la standardisation. Avec l’intelligence artificielle, ce sont les populations les plus socialement protégées, telles que banquiers, journalistes, chercheurs, médecins qui sont concernées. 

    Notre société alterne entre deux positions. Une très « puritaine » qui multiplie les injonctions à se conformer à une vie très réglée, y compris sur les aspects les plus intimes de nos existences, pour qui l’IA n’est pas un problème. Une autre fondée sur une inquiétude majeure et généralisée que l’IA touche non seulement à nos habitudes professionnelles mais à nos statuts sociaux. Donc s’en tenir à distance. Je pense qu’il faut affirmer avec force que l’intelligence artificielle est d’abord un outil et doit le rester. A nous de nous assurer qu’elle soit au service de nos besoins humains. Si nous restons passifs par rapport à cette innovation, le sentiment d’inquiétude l’emportera.  

    Le Fonds MNT lance son appel à projets

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    Vous êtes décideur d'un service public local ou agent territorial ? Vous êtes animé par la volonté de transformer et de faire évoluer l'action publique grâce à des idées novatrices ? Ne manquez pas l'appel à candidature du Fonds MNT ! Jusqu’au 24 mai, vous avez la possibilité de soumettre votre projet auprès du Fonds MNT. L’action du fonds vise à vous accompagner dans la concrétisation de vos initiatives. 

    Le Fonds MNT ouvre ses candidatures jusqu’au 24 mai 2024

    Les candidatures sélectionnées seront accompagnées par une équipe de professionnels de l’innovation publique pour une durée déterminée. L’objectif de cet accompagnement sera de construire, au contact des agents des services publics locaux et des usagers, une solution adaptée et concrète répondant à la problématique identifiée

    Les lauréats sélectionnés auront la chance de bénéficier d’un accompagnement humain et opérationnel, sous la forme d’un mécénat de compétences. Les équipes du Fonds MNT seront à leurs côtés pour soutenir leur projet de transformation. Les porteurs de projets sont toutefois appelés à avoir au préalable un soutien politique et opérationnel de leur projet.. 

    Porter les projets de transformation des services publics  

    Le Fonds MNT s’engage à offrir aux acteurs des services publics locaux les moyens nécessaires pour porter des projets de transformation au sein de leur administration. L’objectif est de favoriser l’innovation et de contribuer activement à l’amélioration de l’action publique. 

    Une opportunité unique de faire évoluer le service public local !

    « Le service public local, c’est bien souvent aujourd’hui le seul service public avec lequel le citoyen est en contact au quotidien et être en contact avec le service public, c’est le fondement de la République. La philosophie du Fonds MNT, c’est que l’homme ne doit pas être mis au service de la technologie, de l’innovation technologique, mais qu’au contraire il doit la domestiquer. Les thématiques abordées par le Fonds MNT sont extrêmement variées. »

    Damien Guiguet

    Administrateur MNT et président du Fonds MNT

     

    Déposer une Candidature

    VYV3 doublement primé au Hacking Health Camp 2024

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    Encore une belle performance pour le Groupe VYV pour sa sixième participation au Hacking Health Camp qui vient de s’achever. Deux projets portés par VYV3 ont été récompensés. Pour la 11e édition du Hacking Health Camp, ce marathon de l’innovation en santé, près de 500 participants étaient présents à Strasbourg, du 5 au 7 avril derniers. Parmi eux, deux équipes de VYV3.

    Prévenir la perte d’autonomie grâce à l’IA : PREVENTIC

    Le projet PREVENTIC, porté par Carole Bourgeois et Isabelle Le Blavec de VYV 3 Bourgogne, a reçu le prix du Groupe VYV. Le jury VYV a été convaincu de l’utilité d’un tel service dans le cadre de la prévention des fragilités à domicile. Ses membres ont également souhaité récompenser la qualité du travail accompli durant les 48h de hackathon et le prototype présenté. Ce projet bénéficiera d’un accompagnement de sept semaines durant lesquelles un groupe d’étudiants ingénieurs de l’école Centrale Supelec Paris sera dédié à plein temps à la réalisation d’un prototype fonctionnel qui permettra au projet d’être tester sur le terrain.

    Le vieillissement de la population française et la préférence croissante pour le maintien à domicile posent des défis majeurs en termes de prévention de la perte d’autonomie chez les personnes âgées et/ou en situation de handicap. Identifier les premiers signes de cette perte d’autonomie est essentiel pour intervenir de manière proactive et prévenir les conséquences négatives sur la qualité de vie des individus concernés. Cependant, les facteurs de perte d’autonomie sont multiples, parfois insidieux et difficiles à détecter, surtout pour les professionnels d’intervention comme les aides à domicile et les aides-soignants à domicile, qui manquent souvent de temps et d’outils adaptés pour cette tâche.

    Pour répondre à ce défi, Preventic propose un CoPilot IA spécialement conçu pour le maintien à domicile, permettant aux professionnels d’intervention d’être des lanceurs d’alerte quant à l’apparition des premiers signes de perte d’autonomie. Ce système innovant permettra aux aides à domicile et aux aides-soignants à domicile de recueillir de manière simple et rapide les premiers signes de perte d’autonomie, ainsi que les informations pertinentes sur la santé, le bien-être et les conditions de vie des personnes âgées et/ou en situation de handicap. Ces données seront ensuite suivies et analysées par l’IA, agissant comme une mémoire et un outil d’alerte en cas de besoin.

    Grâce à Preventic, les professionnels d’intervention disposeront d’un outil efficace pour détecter précocement les facteurs de perte d’autonomie, assurant ainsi un suivi attentif et une prise en charge proactive des personnes concernées. En alertant les familles, les coordinateurs internes et les professionnels de santé en cas de besoin, Preventic contribuera à améliorer la qualité de vie des personnes âgées et/ou en situation de handicap, tout en soulageant la charge de travail des professionnels d’intervention et en renforçant la collaboration au sein des équipes de soins à domicile.

    DENTALERT : Faire « matcher » les créneaux de rendez-vous annulés à la dernière minute avec des urgences dentaires

    Le projet DENTALERT, porté par Virginie Oudin et Isabelle Pahaut, assistantes dentaires chez VYV Dentaire de l’entité VYV 3 Terres d’Oc, accompagné de Mathurin Body de la DSI MGEN, a remporté le prix de la meilleure solution patient remis par Raymond Merle, patient expert et directeur du Département Universitaire des Patients Grenoble Alpes (DUPGA).

    Le projet propose une solution permettant de soulager la problématique des patients qui sont à la recherche d’un dentiste pour une situation d’urgence et sans solution à court terme.

    DENTALERT proposera, à une personne inscrite sur l’application, une prise en charge d’urgence dentaire ponctuelle par un dentiste (sur le même principe que pour les jours de garde) dans l’optique de soulager le patient. Le dossier patient pourra être partagé avec Mon Espace Santé afin d’avoir connaissance des éventuels antécédents médicaux, en préservant le secret médical, et prenant en compte le suivi ultérieur du patient.

    La participation de VYV3 et du Groupe VYV au Hacking Health Camp est une nouvelle fois une réelle réussite démontrant l’engagement de notre groupe en faveur de l’innovation et de l’amélioration des soins de santé grâce à la technologie, ainsi que la richesse de nos collaborateurs de terrain en termes de créativité et d’innovation. Le déploiement de socles e-santé sur les parcours adhérents et patients clés reste une priorité et fait partie des ambitions de notre projet stratégique VYV 2025.

    Félicitations aux équipes !

    Découvrez VYV3, l’offre de soins et d’accompagnement du Groupe VYV

    VYV 3 organise ses JPO

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    En partenariat avec France Travail (ex-Pôle Emploi), VYV 3 organise des Journées Portes Ouvertes du 15 au 26 avril 2024 au sein de ses différents établissements. VYV 3 profite de la semaine consacrée aux métiers du soin et de l’accompagnement de France Travail pour ouvrir les portes de ses établissements aux candidats du 15 au 26 avril 2024 !

    ​ Les établissements VYV 3 ouvrent leurs portes

    Les établissements de soin et d’accompagnement de VYV 3 Bretagne, VYV 3 Normandie, VYV 3 Pays-de-la Loire, VYV 3 Centre-Val de Loire, VYV 3 Bourgogne, VYV 3 Sud-Est, MGEN et UTM Lorraine vous attendent pour leurs journées portes ouvertes dans le cadre de la semaine des métiers du soin et de l’accompagnement de France Travail.

    L’occasion d’échanger avec nos professionnels et de découvrir l’ensemble des métiers du médico-social dans un environnement non lucratif : infirmier, aide-soignant, aide à domicile, éducateur de jeunes enfants, opticien, monteur-vendeur, audioprothésiste, chirurgien-dentiste, assistant-dentaire, fonctions supports…

    Au programme visite d’établissement, jobdating, café-rencontres avec nos professionnels du soin.

    Pour découvrir le programme détaillé des JPO VYV 3 de nos différents établissements-Ehpadcrèches VYV Enfance, SMR, agences VYV Domicile (SAAD,SSIAD), centres VYV Dentaire, magasins Optique Audio Ecouter Voir, siège… (jours et horaires…), RDV sur les sites des entités :

    VYV 3 Bretagne - VYV 3 Normandie VYV 3 Pays-de-la Loire - VYV 3 Centre-Val de LoireVYV 3 Bourgogne - VYV 3 Sud-Est - MGEN  - UTM Lorraine

    De nombreuses offres d’emploi en CDD et CDI sont à pourvoir, découvrez toutes nos offres d’emploi médico-social !

    Vous y trouverez des offres d’emploi infirmier, des offres d’emploi aide à domicile, des offres d’emploi aide-soignant dans différents type de structures : handicap, domicile, clinique, Ehpad, crèches, SMR…

     Découvrez VYV3, l’offre de soins et d’accompagnement du Groupe VYV

    La Santé de Demain : vers une médecine préventive et innovante

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    À l'occasion de la Journée Mondiale de la Santé 2024, Territoires.tv a proposé une émission spéciale dédiée aux enjeux de la santé de demain. Cette émission s’est penchée sur les contours de la santé, envisageant un horizon où la prévention devient le pivot central de notre bien-être. A cette occasion, plusieurs experts du Groupe VYV ont pris la parole.

    La prévention : un axe de priorité majeur pour la santé de demain

    Dans un monde où les maladies chroniques progressent et où notre système de soins peine à suivre le rythme, la prévention s’affirme comme une promesse pour garantir la santé collective. Plusieurs invités de renom sont intervenus pour défendre cette idée cruciale dans l’émission spéciale « La santé d’Abord », parmi lesquels Michel Cymès, médecin français, et Didier Hervaux, Directeur général délégué de VYV3, premier groupe de mutuelles en France.

    Parmi les sujets abordés : l’impact de l’activité physique, de l’alimentation et des avancées technologiques, notamment l’intelligence artificielle, sur notre santé ; ainsi que l’influence de notre environnement et de notre logement sur notre bien-être quotidien.

    Pour enrichir les échanges, plusieurs personnalités éminentes du domaine de la santé se sont jointes à la discussion parmi lesquelles, le Professeur Franck Chauvin, expert en santé publique, et le Docteur René Bokobza, radiologue. Jean-Philippe Fouquet, sociologue, a également livré un regard critique sur les dynamiques sociétales impactant notre bien-être. De même, Julie Savary, Directrice déléguée à l’habitat au sein du Groupe VYV, et Aurore Maud Groppo, Responsable support des activités SSIAD et ESA chez VYV3 Bourgogne, ont apporté leurs témoignages sur la manière dont les infrastructures et les services de santé doivent évoluer pour répondre aux besoins de la population.


    Sensibiliser les étudiants aux enjeux de santé


    Au-delà des discussions entre experts, l’émission a offert une tribune aux jeunes étudiants en profession de santé, leur donnant l’opportunité de partager leurs visions et leurs aspirations pour le futur de la médecine. Ces interactions entre les générations promettent d’insuffler un dynamisme nouveau dans les réflexions sur la santé de demain. 


    Revoir l'émission en replay

    Public Sénat : 30′ face à la presse

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    Le 5 avril dernier, j’ai eu le plaisir d’être invité de l’émission hebdomadaire d’interview politique « Extra local » diffusée par la chaîne Public Sénat. 

    Interrogé par trois journalistes de la presse quotidienne régionale, j’ai pu évoquer des sujets qui me tiennent à cœur : la fin de vie, les tarifs des mutuelles, la santé mentale des jeunes, l’intelligence artificielle et bien sûr le rôle fondamental qu’à mes yeux l’économie sociale et solidaire doit jouer dans les années qui viennent. 

    Retrouvez l'interview de Stéphane Junique à partir de 28’ 42.

    Durée de visionnage : 52:19

    365 jours pour la santé

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    Il y a un an, à l’occasion de la Journée mondiale de la santé 2023, le Groupe VYV déployait sa nouvelle signature : « Pour une santé accessible à tous ». Depuis, le groupe et ses entités ont fait vivre cet engagement en multipliant les actions de terrain et en faisant la démonstration de son engagement au quotidien.

    Plusieurs convictions se sont affinées au cours de cette année, notamment autour de la santé mentale, du sport santé, du lien entre santé et environnement et du logement santé. Ces engagements dessinent aujourd’hui, plus fortement encore, les engagements du Groupe VYV. Focus sur quelques-unes des actions phares du groupe.

    Le Sport Santé : au cœur des engagements du Groupe VYV !


    Si nous voulons offrir au plus grand nombre un égal accès à la santé, nous devons dans le même temps faire le pari de la prévention, notamment à travers l’activité physique  : favoriser les pratiques sportives, contribuer à la lutte contre la sédentarité. Le Groupe VYV appuie son action sur deux piliers : le sport santé thérapeutique et le sport santé bien-être. Ces deux approches complémentaires sont développées par chacune de nos entités à travers de multiples programmes et partenariats. (Stratégie Nationale Sport Santé ; Convention avec la CPME, etc.)


    La Santé Mentale : agir pour la santé de toutes et tous


    En matière de santé mentale, le Groupe VYV a posé les premiers jalons d’une meilleure relation entre travail et santé en déployant ses réponses au plus près des attentes des entreprises. Ainsi un dispositif de prévention de l’absentéisme a été déployé auprès de nombreuses entreprises par Harmonie Mutuelle et la MNT avec déjà des résultats très encourageants. Par ailleurs, le remboursement des soins psychologiques apporte des réponses très concrètes aux besoins de nos adhérents. Nous avons ainsi financé en remboursements de soins psychologiques plus de  30 millions d’euros annuels en 2021 et 2022, soit plus de 240 000 bénéficiaires et
    875 000 consultations remboursées.


    Santé et Environnement : un marqueur évident du santé globale


    Le Groupe VYV a engagé en 2024 plusieurs chantiers structurants pour bâtir sa stratégie climat et sobriété. Le premier d’entre eux a consisté à établir un premier bilan carbone consolidé à l’échelle du groupe dans le cadre de la démarche Act pas à pas de l’ADEME.  Dans la même logique, plusieurs partenariats ont d’ores et déjà été mis en place avec des structures telles que Cyclamed, Ademe, ou Blablacar Daily.

    En juillet dernier, et parallèlement à la structuration de sa Stratégie climat, a été lancée la « Convention santé et environnement » sur le modèle des conventions citoyennes. Une initiative qui va permettre de structurer notre vision et nos engagements pour les années à venir.


    Logement Santé : parce qu’il n’y a pas de santé sans un habitat pensé pour la santé


    Dans le domaine du logement, c’est en considérant l’habitat comme un déterminant de santé à part entière que le Groupe VYV a développé son label « Logement santé ». Au-delà de la qualité intrinsèque du bâti, ce label offre aux habitants de véritables outils pour vivre chez soi en bonne santé : lien social, information santé, participation… Autant de leviers qui font de la prévention un atout santé décisif.


    Santé pour tous : une expertise reconnue de nos experts


    A l’occasion de la Journée Mondiale de la Santé, plusieurs experts du Groupe VYV ont été appelés à intervenir le 6 avril, dans le cadre du programme « La santé d’abord : » Celui-ci propose une émission spéciale de 52 mn sur le thème  La « Santé demain  » . 

    Découpée en trois parties, l’émission explore les priorités et les efforts à poursuivre en matière de prévention, de sport santé, d’accès aux soins, d’innovation et de logement santé. Elle accueille plusieurs intervenants du groupe, parmi lesquels : Didier Hervaux, directeur général délégué de VYV 3 ; Julie Savary, directrice appui et impact du logement santé du Groupe Arcade-VYV ; Aurore-Maud Groppo, infirmière VYV3, aux côtés de personnalités du monde médical (Franck Chauvin, professeur de santé publique et Michel Cymès, médecin ORL et personnalité populaire de la télévision)


    Pour le Groupe VYV, la santé c’est 365 jours par an !

     

    Durée de visionnage : 0:15

    Le sport santé à l’affiche des rencontres Santé VYV

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    Le Groupe VYV refermait vendredi son cycle de rencontres consacrées à la santé. Après avoir abordé les sujets liés à environnement, au logement, à la santé mentale et à la prévoyance, cette dernière après-midi d’échanges était consacrée aux liens entre sport et santé.

    95% de la population française adulte est exposée à un risque de détérioration de la santé par manque d’activité physique1 ou en raison d’un temps passé assis trop long. Preuve de l’urgence à agir, le gouvernement a fait de l’activité physique et sportive sa Grande cause nationale pour 2024 : « Bouge 30 minutes chaque jour ! » pour encourager chaque individu, quel que soit son âge ou son niveau de forme physique, à consacrer 30 minutes par jour à une activité physique.

    Un débat sociétal


    La lutte contre la sédentarité et l’inactivité physique apparaissent donc comme des enjeux majeurs de santé publique. Un enjeu que le Groupe VYV, premier acteur mutualiste de santé et de protection sociale en France et ses entités membres, ont historiquement pris à leur compte en déployant des dispositifs de sensibilisation et de prévention. Car prendre conscience du rôle déterminant du sport en matière de santé, c’est permettre à chacun de devenir acteur de sa santé tout en étant partie prenante de notre système de protection sociale.

    On ne le dit pas assez, mais l’inactivité physique est responsable d’autant de morts que le tabagisme ! Elle multiplie le risque de maladies chroniques et d’accidents cardiovasculaires, tout en entraînant des répercussions importantes sur notre bien être psychique.

    Dernière facette du sujet, et non des moindres… Alors que notre système de santé explose et que même les mutuelles se trouvent contraintes à des hausses de cotisations pour couvrir des dépenses de santé toujours plus fortes et la prise en charge de nouvelles demandes, le sentiment que nous sommes arrivés aux limites d’une logique s’impose, avec comme réponse première la pratique d’une activité physique.


    Des dispositifs pour tous les besoins


    Fort de sa signature « Pour une santé accessible à tous », le Groupe VYV place le sport santé comme une priorité de son engagement « œuvrer pour la préservation du capital santé » de son plan stratégique VYV 2025.Nos actions sont tournées d’une part, vers les individus, d’autre part, vers les organisations publiques et privées qui constituent des territoires de santé.

    En 2023, plus de 5 000 actions de sport santé à destination des individus ont été conduites par nos mutuelles (MGEN, Harmonie Mutuelle, Mutuelle Nationale Territoriale) et nos maisons de sport santé au travers de dispositifs de prévention, de garanties de sport sur ordonnance, et l’organisation d’activités physiques et d’évènements sportifs. Quelques exemples d’initiatives nationales : l’Harmonie Mutuelle Semi de Paris, le partenariat officiel d’Harmonie Mutuelle avec la Grande Cause Nationale 2024 « Bouge 30 minutes chaque jour » et les Fitdays MGEN.

    Le Groupe Arcade-VYV dans le cadre du label Mon Logement santé [lien : actualité VYV correspondante], les entités d’Arcade-VYV promeuvent auprès de leurs résidents une expérience de vie plus qualitative en offrant à leurs résidents des possibilités d’exercer une activité physique au quotidien, au plus près de leurs logements.

    Ciblant enfin un public plus spécifique, les entités du Groupe VYV accompagnent les employeurs privés et publics afin de contribuer à la prévention des maladies chroniques et la préservation d’une bonne santé mentale dans le cadre professionnel. C’est le cas d’Harmonie Mutuelle grâce à son partenariat avec la Fédération Nationale du Sport en Entreprise. (lien), mais aussi de la MNT qui aide déploie une politique incitative à destination des agents territoriaux ou de la MGEN qui déploie des initiatives auprès des agents du milieu hospitalier.

    Dernier exemple : MON STADE est à la fois un centre d’expertise en santé, sport et performance et une société de services aux organisations (employeurs publics et privés).  C’est une équipe de 17 personnes, médecins, enseignants APA et chefs de projet, avec pour mission de promouvoir l’activité physique à des fins de santé, c’est-à-dire améliorer la condition physique des individus et développer leur autonomie pour les inscrire dans une pratique adaptée et durable. Ce sont à ce jour plus de 2 000 personnes qui bénéficient directement de ce dispositif chaque année.


    1 Chiffres de l’ANSES dévoilés par le ministère des Sports et des jeux olympiques

    «L’ESS est le modèle d’entreprendre de demain»

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    Dans le cadre de sa candidature à la présidence d'ESS France, Stéphane Junique répond aux questions de L'Espace Social Européen et de L'Hémicycle.

    Les élections auront lieu le 10 avril et deux autres candidats pour succéder à Jérôme Saddier (président du Crédit coopératif et à la tête d’ESS France depuis 2019) : Benoît Hamon, actuellement directeur général de l’ONG Singa, qui fut notamment ministre en charge du secteur et Damien Baldin, directeur général de la fondation La France s’engage. Dans cet entretien avec L'Europe Social Européen, le vice-président de la Mutualité Française revient sur ses motivations, sa vision de l’ESS et ses projets.

    Pourquoi êtes-vous candidat à la présidence d’ESS France ?


    Je suis candidat pour développer et conforter le modèle d’entreprendre défendu par l’ESS, les innovations et les solutions d’avenir portées chaque jour dans les territoires par les entreprises et les acteurs du mouvement, les femmes et les hommes qui s’engagent pour faire vivre la citoyenneté et les solidarités. Je considère que notre pays vit un moment clé de son histoire. Plus encore qu’hier, l’ESS doit s’affirmer avec force comme un pôle d’espérance et d’actions pour accompagner les transformations et transitions qui sont au cœur de notre société. L’ESS préserve certains secteurs d’activité de la financiarisation à laquelle ils sont confrontés. Le modèle de non-lucrativité des associations, fondations, coopératives, mutuelles protège de la course effrénée aux profits qui s’impose, notamment dans les secteurs de la petite enfance ou du grand âge.
    L’ESS est créatrice d’emplois. Ces deux dernières années, ce sont près de 100 000 emplois qui ont été créés dans les territoires. Ces emplois se développent, en particulier, sur des filières d’avenir notamment pour réussir la transition écologique juste.
    Ce sont ces raisons qui me motivent. Je crois que nous sommes dans un moment ESS. Je veux m’engager pour la défendre et porter davantage ce qui est fait par le mouvement, afin que notre pays soit beaucoup plus conscient et fier de l’apport de l’ESS pour notre société mais surtout qu’elle est le modèle d’entreprendre de demain.


    Quelle est la place de la mutualité au sein de l’ESS  ?


    Les mutuelles de santé et d’assurance représentent 620 entreprises de l’ESS. Ce sont près de 8 300 établissements employeurs (soit 4% des structures employeuses de l’ESS), et 140 000 emplois portés par des mutuelles (plus de 5% de l’emploi de l’ESS). Le mouvement mutualiste joue un rôle structurant au regard des  combats en faveur des protections, de l’accès aux soins et à la santé pour toutes et tous. Notre rôle est, aussi, d’être au carrefour des coopérations que nous pouvons mener dans les territoires pour permettre aux projets d’aboutir et aux investissements d’aller jusqu’au bout. Aujourd’hui, le Groupe VYV travaille à sa contribution dans l’accompagnement des projets territoriaux visant à expérimenter des modèles de Sécurité sociale alimentaire. Le tour de France que nous avons organisé pour identifier les belles initiatives en cours est venu illustrer l’importance de construire des stratégies d’alliances avec acteurs de l’ESS qui sont fortement mobilisés sur ce sujet. Dans mon livre « L’égalité (im)possible ? Manifeste pour une solidarité active », publié en 2018, je portais déjà cette idée d’alliance des acteurs de l’ESS. C’est bien ce que je porte dans le cadre de ma candidature et mon projet pour ESS France.


    Comment percevez-vous la feuille de route du gouvernement, présentée à l’automne dernier ?


    Le contenu de cette feuille de route est ambitieux et va dans le bon sens. Certains axes représentent des avancées importantes comme le soutien au développement des pôles territoriaux de coopération économique (PTCE) ou l’accompagnement de la transformation de certaines entreprises de statuts classiques en structures de l’ESS. Il est désormais nécessaire de passer des intentions de cette feuille de route aux actes. Je pense en particulier sur l’importance de conforter la place et le rôle déterminant des chambres régionales de l’ESS (CRESS). Or, les moyens financiers ne sont pas à la hauteur. Les 2,5 Ms € consacrés aux PTCE sont à comparer aux 9 Ms € octroyés chaque année aux pôles de compétitivité. Au moment où l’Espagne a lancé un plan de 80 Ms € en faveur de l’ESS, nos crédits ne s’élèvent qu’à hauteur de 19 Ms €. Pire encore, sur le plan de 10 Mds € d’économies annoncé par le gouvernement, plus de 2 Mds concernent des structures de l’ESS. Je lance une alerte sur la situation dramatique pour nos associations. Depuis 2005, la part des subventions dans le budget des associations a été réduite de 40%. Or, soutenir les associations, c’est soutenir des projets qui engagent les citoyens et citoyennes dans une cause pour l’intérêt général. Soutenir les associations, c’est
    donner aux 20 millions de bénévoles une capacité d’agir pour revitaliser les territoires et garantir la participation de toutes et tous. Soutenir une association, c’est soutenir un engagement profondément républicain. Il y a urgence à prendre conscience du danger que représente l’abandon des associations pour notre société. Ce sera le 1er combat que je porterai en tant que Président d’ESS en soutien au mouvement associatif.


    Quelles seraient vos autres premières actions et chantiers prioritaires en tant que président d’ESS France ?


    Je défends trois convictions. La première est que nous devons travailler sur le contenu une loi de programmation de l’ESS permettant, 10 ans après la loi Hamon, de fonder une véritable politique de l’ESS autour des axes suivants : le renforcement des politiques locales de l’ESS ; la consolidation des dispositifs de soutien à l’ESS autour du renforcement des SPASER, le financement de la finance solidaire, le soutien aux monnaies locales ; le déploiement d’une stratégie d’innovation sociale en lien avec la planification écologique autour de la mise en place d’un crédit d’impôt “innovation sociale” au même titre que le crédit d’impôt recherche ; la création d’un fonds de conversion des entreprises privées vers le modèle de l’ESS. Cette loi de programmation a pour vocation de projeter l’ESS dans les 10 ans qui viennent.
    Ma seconde conviction est la nécessité de conforter la coopération territoriale. Plus on développera l’ESS, plus on développera les emplois et une croissance conciliant les intérêts économiques, sociaux et écologiques. Nos emplois ne sont pas délocalisables, la dynamique repose donc sur la vitalité des territoires.
    Enfin, ma troisième conviction est l’affirmation d’une diplomatie de l’ESS. La France accueillera en 2025 le Forum mondial de l’ESS à Bordeaux, un temps fort où notre pays et les acteurs du mouvement ESS sont attendus pour témoigner de l’importance de ce modèle d’entreprendre, et pour s’assurer de son déploiement avec nos partenaires européens et internationaux. Il y a un enjeu d’influence, mais également de diplomatie économique à conforter.



    Propos recueillis par Emilie Guédé


    Interview de Stéphane Junique avec L'Hémicycle

    Durée de visionnage : 2:48

    Notre pays repose sur une mine d’or, et l’ignore !

    • La réponse de l’ESS aux maux de notre pays n’est pas assez valorisée.
    • L’ESS peut être l’acteur de premier plan de trois grands rendez-vous de notre pays avec son avenir : les grandes transitions en cours, qu’il faut réussir en mêlant sobriété, équité et efficacité ; l’émergence d’une société post-Covid, qu’il faut prévenir et accompagner ; la réinvention d’un récit pour la France, autour de la République sociale.
    • Doit-on rappeler que c’est un secteur économique, qui crée de l’emploi ? On y compte pas moins de 2,6 millions de salariés des entreprises, et, depuis deux ans, plus de 80 000 emplois ont été créés dans les territoires en proximité. De plus, c’est un secteur qui se développe sur des filières d’avenir, notamment pour faire face à la transition écologique juste.
    • Je crois à ce modèle d’entreprendre. L’ESS, c’est l’entreprise de demain pour faire face aux transformations de notre société.
    • C’est pourquoi en janvier, je me suis porté candidat à la présidence d’ESS France.
    • Et parmi les propositions que m’ont inspiré les nombreux échanges que j’ai eus avec les différents acteurs de l’ESS, il en est une que je défendrai sans relâche : une loi de programmation permettant à l’Economie Sociale et Solidaire de changer d’échelle.

    Merci à L’Hémicycle de m’avoir offert une tribune d’expression pour défendre l’importance de celle-ci.
     

    Retrouvez la feuille de route ESS France 2024/2027

    Agir pour la santé des femmes, c’est d’abord proposer des solutions

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    La santé des femmes est désormais considérée pour ce qu’elle est : un enjeu sociétal de premier plan pour lequel il convient d’agir puissamment. Au cœur des dispositifs à actionner, les mutuelles sont attendues sur le terrain des réponses et des solutions concrètes. 

    Au-delà des chiffres bruts révélés par le baromètre BVA Xsight le 8 mars dernier à l’occasion de la journée des femmes, le sondage a confirmé le rôle central que les mutuelles de santé avaient à jouer, en en faisant un acteur légitime… et attendu.

    Le Groupe VYV, en affirmant le droit à la santé pour tous et à travers l’action de ses différentes entités, contribue depuis longtemps à la prise en compte des spécificités liées à la santé de femmes. Il agit notamment à travers des actions de prévention : précarité menstruelle, accompagnement à la parentalité, endométriose, aidance, charge mentale, ménopause…

    L’accompagnement au cœur des dispositifs


    Ainsi, la MGEN avec la startup française Lyv propose à ses adhérentes, salariées, et militantes un programme d’accompagnement pour mieux vivre avec l’endométriose. L’objectif est d’accompagner les femmes atteintes de cette maladie afin qu’elles la connaissent et la comprennent mieux. Comme souvent, une meilleure compréhension des troubles est un facteur de diminution des symptômes et d’amélioration de la qualité de vie.

    Harmonie Mutuelle joue la carte de la prévention à travers des solutions d’accompagnement et des webinaires à vocation pédagogique. La mutuelle a par ailleurs lancé en 2022 le programme « Prenons soin des femmes » dans le cadre de sa démarche d’entreprise à mission. Il s’articule autour de 5 grandes causes souvent complémentaires :  prendre soin de soi à tous les moments de vie ; adopter les bonnes attitudes autour des questions de soins de sexe et de genre ; prendre soin de soi sans dégrader le vivant ; prendre soin des femmes victimes de violences au sein du couple et enfin, prendre soin du quotidien des femmes parent-solo.

    En juillet 2022, la MGEL est devenue la première mutuelle en France à prendre en charge partiellement ou totalement les frais des autotests salivaires de dépistage de l’endométriose de marque française. Elle collabore par ailleurs avec la Fondation pour la Recherche sur l’Endométriose (FRE) afin de réaliser un parcours digital endométriose accessible directement depuis un site internet.   Au-delà de cet engagement fort, la MGEL lutte par ailleurs contre l’errance de diagnostic et propose des solutions d’accompagnement à ses adhérentes afin de construire une offre d’accompagnement complète pour ses adhérentes.


    Des partenariats solides et ambitieux


    En septembre 2022, le Groupe VYV a officialisé son partenariat avec le collectif FemTech France dans le cadre de l’ouverture de la « FemTech School » : un programme de formation pour 8 startups FemTech, avec pour ambition de soutenir les innovations dédiées à la santé des femmes et aider à structurer l’écosystème FemTech en France. A noter que les actions centrées sur l’endométriose sont aujourd’hui les plus nombreuses dans le secteur de la FemTech en France. Ce partenariat a été reconduit au titre de l’année 2024.

    Autre partenariat, celui conclu entre la MGEL (Mutuelle Générale des Etudiants de l’Est, mutuelle du Groupe VYV) Harmonie Mutuelle et la marque française de culotte menstruelle Elia Lingerie. Au total, 12 000 jeunes adhérentes de Yvon (première plateforme mutualiste digitale 100% dédiée aux étudiants) ont pu recevoir une culotte menstruelle gratuitement. Ce partenariat a pour objectifs de redistribuer les économies réalisées avec la gratuité de la contraception jusqu’à 25 ans aux adhérentes éligibles et de les accompagner vers de nouveaux usages.

    De même, dans le cadre de sa politique d’action sociale, la MNT innove en 2024 en partenariat avec la marque Réjeanne en offrant une culotte menstruelle à chacune de ses adhérentes, principale et bénéficiaire en santé, âgée de 12 à 55 ans. Une façon de les sensibiliser à l’hygiène féminine et d’aider celles en difficultés financières. Mis en place depuis moins d’un mois, ce dispositif a déjà pu profiter à plus de 12 000 adhérentes.


    La problématique des maladies cardio-vasculaires


    Les maladies représentent la première cause de mortalité pour les femmes. Un constat largement méconnu puisqu’à peine 1% des femmes interrogées en ont conscience (cf sondage BVA XSight). C’est pourquoi le Groupe VYV et ses entités se sont engagées dans plusieurs directions complémentaires afin d’apporter des réponses concrètes.  Le Groupe VYV est ainsi engagé auprès du fonds de dotation Agir pour le cœur des femmes, alors que le programme d’accompagnement individualisé Vivoptim sur la prévention des risques cardiovasculaires est pour sa part déployé auprès des adhérents

    Enfin, VYV 3, l’offre de soins et d’accompagnement du Groupe VYV, a mis en place au sein de 2 ESAT et d’une entreprise adaptée, le programme Women’s care, récompensé par l’ONU Femmes. L’objectif est de faciliter les conditions de travail des travailleuses handicapées et palier aux difficultés qui leurs sont propres grâce à plusieurs actions :

    • Le projet Handigynéco: améliorer l’accès aux soins gynécologiques pour les femmes en situation de handicap ;
    • La détection et l’accompagnement des femmes victimes de violences intra-familiales à travers le partenariat avec le cabinet d’huissiers de justice « Venezia Associés » pour aider les femmes dans leurs démarches juridiques ;
    • L’adaptation des conditions de travail des femmes pendant les périodes de menstruation ;
    • L’accompagnement du retour au travail après un cancer du sein.
       

    C’est grâce à la complémentarité de toutes ces actions que nous serons demain, en mesure de répondre aux besoins spécifiques des femmes, à leurs attentes et à leurs choix.

    Santé des femmes  : une approche globale est nécessaire

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    A l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes, le Groupe VYV publie les résultats de l’enquête menée par BVA Xsight auprès de plus de 3 000 français, dont deux tiers de femmes. Inégalités hommes/femmes, lien direct entre santé mentale et santé physique, méconnaissance de certaines pathologies… La santé des femmes appelle plus que jamais une approche globale. 

    Le chiffre interroge et interpelle : l’étude menée par BVA Xsight révèle que plus de la moitié des femmes interrogées prennent rendez-vous chez leur médecin uniquement quand cette visite s’avère indispensable  ! C’est peu de dire qu’il y a encore beaucoup à faire en matière de prévention… L’enjeu est pourtant majeur tant la santé des femmes pèse dans le paysage sanitaire français. Car si les femmes conservent une espérance de vie à la naissance supérieure de 5 ans à celle des hommes, (85,7 ans contre 80 ans – source INSEE_1er janvier 2024), leur parcours de santé est bien différent de celui des hommes.
    Cette nouvelle étude confirme surtout, s’il en était encore besoin, le lien direct entre santé mentale et santé physique.


    Accédez à l'intégralité de l'étude sur la santé des femmes

    La santé mentale des femmes toujours aussi préoccupante


    La crise sanitaire de 2020 a eu de nombreux impacts sur le moral des Français et la santé mentale est rapidement devenu un sujet de préoccupations. Quatre ans après, le sujet semble bien toujours d’actualité car près de 4 femmes sur 10 ne s’estiment pas en bonne santé sur le plan psychique (contre seulement 3 hommes sur 10). Lors des consultations avec un professionnel de santé, 40% d’entre elles déclarent ne pas recevoir suffisamment d’écoute sur le sujet du stress et de la charge mentale. 

    A côté des aspects purement physiologiques, le poids des déterminants socio-économiques amplifie cette tendance et notamment à travers le statut des femmes en entreprise : niveau de vie globalement plus précaire, inégalités dans l’accès aux soins et la prise en charge médicale, surreprésentation des femmes sur des contrats courts ou des temps partiels, différences salariales à poste équivalent… Autant de facteurs qui amènent de nombreuses femmes à renoncer à des soins ou à dégrader leur hygiène de vie. A cela s’ajoute également le fait que les femmes sont aussi les premières victimes des violences physiques ou sexuelles.

    Cette absence d’écoute et de compréhension se vérifie également dans le milieu professionnel puisque les femmes ne sont que 6% à se déclarer à l’aise pour parler de leur santé à leur employeur avec comme justification la peur d’être jugées, le sentiment qu’il s’agit là d’une thématique trop intime, voire la honte… Enfin ce dernier chiffre devrait amener chacun à faire évoluer son regard et ses pratiques : 73% des femmes pensent que les jours d’arrêt de travail pour troubles féminins les pénalisent au travail. Un avis partagé par les employeurs qui sont à 68% d’accord avec cette opinion.


    Une profonde méconnaissance des risques cardiovasculaires


    Second enseignement de cette enquête, la méconnaissance de la part des personnes interrogées, des risques cardiovasculaires pour les femmes alors qu’ils représentent pourtant la première cause de mortalité féminine. Ainsi, seulement 1% des femmes citent spontanément les risques cardiovasculaires comme un problème de santé féminin. Ce manque d’information ou de connaissance est lié notamment au fait que, selon l’enquête BVA Xsight, 58% des femmes n’abordent pas le sujet lors de consultations médicales et 40% considèrent ne pas recevoir assez d’écoute sur le sujet.

    Ce constat a depuis longtemps conduit le Groupe VYV et ses entités à proposer des actions de prévention spécifiques aux maladies cardiovasculaires, notamment à travers la plateforme Vivoptim qui offre un programme d’accompagnement personnalisé et un service de coaching santé.

    L’action des mutuelles dans le domaine de la santé des femmes est d’ailleurs largement plébiscitée puisque 89% des répondants estiment que leur mutuelle peut être un acteur légitime pour mieux accompagner les adhérents sur le sujet. 

    L’urgence de ces besoins, conjuguée à l’absence de plan national pour la santé des femmes conduisent le Groupe VYV à élaborer à l’horizon de 2025, une stratégie globale sur la santé des femmes, portée par le groupe et déclinée par l’ensemble de ses entités tant sur le plan de la prévention que sur celui du soin.


    Retrouvez quelques chiffres clés issus du rapport d’étude sur la santé des femmes mené par BVA Xsight pour le Groupe VYV

    Le Groupe VYV et UpCoop signent une convention de partenariat

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    Le Groupe VYV et la société coopérative UpCoop, qui conçoit des moyens de paiement à utilité sociale, viennent de signer un partenariat qui vise à renforcer l’influence et le rayonnement de l’ESS auprès des institutions et du grand public.

    Les deux entreprises partagent une même conviction : l’ESS est un modèle économique capable de répondre aux grands défis auxquels doit faire face la société française. Lutte contre les inégalités, préservation de l’environnement, répartition des richesses, démocratie… Pour chacun de ces enjeux l’économie sociale et solidaire est en mesure de faire des propositions et d’apporter des réponses. Mais à cette ambition doit répondre une volonté : faire vivre les coopérations entre les différents acteurs du secteur afin de stimuler l’innovation sociale.

    Travailler sur des actions concrètes
     

    C’est à la croisée des chemins entre alimentation et santé que le Groupe VYV et UpCoop vont développer des projets communs dans les trois années qui viennent. Il s’agit de travailler à une alimentation durable en considérant l’alimentation comme un déterminant de santé à part entière tout en privilégiant la transition écologique de l’alimentation. De manière très concrète, ce sont trois objectifs qui ont été fixés : favoriser l’accès à une alimentation saine et de qualité pour le plus grand nombre, encourager le développement de circuits courts et de pratiques agricoles durables et enfin, lutter contre le gaspillage alimentaire.

    Cœur d’activité de la coopérative UpCoop via les titres-restaurant UpDéjeuner et priorité affichée du Groupe VYV en termes d’actions ESS de terrain, l’alimentation était déjà, en 2023, au centre du programme « Exploration(s) » lancé par le groupe en novembre dernier, à l’occasion du mois de l’ESS.

    Grâce à ce partenariat, de nouvelles actions vont pouvoir émerger, avec en toile de fond un impératif de sensibilisation du grand public aux valeurs de l’ESS. Cela pourra notamment passer par l’organisation d’évènements locaux. Deuxième ambition du partenariat, le soutien et l’accompagnement de projets innovants dans les domaines de l’alimentation et de la santé.


    L’ESS représente 14% de l’emploi privé en France
     

    Si le terrain d’exploration choisi par les deux acteurs est bien celui de l’alimentation, c’est en raison de l’urgence de la situation. Pour un nombre croissant de français, l’alimentation est d’ores et déjà un marqueur social. Il pourrait devenir dans les années qui viennent un marqueur de santé. C’est déjà le cas pour ceux qui, soit ne mangent plus à leur faim, soit sont contraints de faire des choix économiques qui les amènent à se détourner des produits frais et de qualité, avec les conséquences que l’on connait aujourd’hui sur leur état de santé.

    A travers le prisme de l’alimentation, il s’agit donc aussi d’évoquer la question du pouvoir d’achat, de la qualité de vie des citoyens, ou bien encore de ce droit à la santé dont le Groupe VYV a fait sa raison d’agir.
    Ce partenariat est une initiative ambitieuse qui vise à démontrer qu’une société solidaire est possible grâce à la coopération de tous les acteurs.