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Ess facilit' et vous

    Arrêter de fumer

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    Si vous avez décidé d’arrêter le tabac, félicitations ! Ce ne sera pas toujours simple, mais il existe des aides pour y parvenir malgré les difficultés. Et, surtout, dites-vous bien que c’est une décision qui va avoir beaucoup d’effets bénéfiques sur votre vie et celle de votre entourage.

    Quels sont les bénéfices de l’arrêt du tabac ?

    Passons sur les méfaits du tabac, qui sont nombreux, destructeurs et bien connus de tous aujourd’hui. Puisqu’il s’agit d’arrêter, concentrez-vous plutôt sur les bienfaits de cette décision. Ils interviennent dès les premières heures (normalisation de la tension et du taux de monoxyde de carbone dans le sang…), les premiers jours (amélioration du goût et de l’odorat, sommeil plus paisible…), les premières semaines (amélioration du souffle, diminution de la toux…), et ainsi de suite : diminution du risque d’accident vasculaire cérébral et d’infarctus au bout d’un an, risque de cancer du poumon divisé par presque 2 en 5 ans, espérance de vie rejoignant celle d’un non-fumeur au bout de 10 à 20 ans…

    Évaluez et renforcez votre motivation

    La motivation n’est parfois pas suffisante pour arrêter, mais elle est essentielle. Chaque cas étant unique, ces motivations vous sont personnelles, mais vous pouvez puiser de la force dans votre entourage : naissance, vacances en famille, défi sportif… N’hésitez donc pas à parler autour de vous de votre désir d’arrêter et à bien étudier vos motivations.

    Etablissez une stratégie et tenez-la

    Une fois votre décision prise, établissez une stratégie d’arrêt. Commencez par faire le point sur votre consommation et sur les habitudes qui y sont liées : moment de consommation, café, alcool, etc.


    Choisissez ensuite un traitement adapté, sachant que la seule volonté suffit rarement. Les substituts nicotiniques se présentent en patch, en gommes, en comprimés ou en inhalateurs. Il existe également deux médicaments pour lutter contre la dépendance physique, qui peuvent vous être prescrits par votre médecin traitant ou par un addictologue.  L’utilisation de la cigarette électronique est par contre très controversée, même si certains la considèrent comme un “moindre mal”.Si les substituts nicotiniques sont prescrits par votre médecin traitant, l’Assurance maladie peut vous proposer une prise en charge partielle. La plupart des complémentaires santé proposent également des aides, soit par une prise en charge partielle des substituts, soit sous d’autres formes (coaching, acupuncture, etc.). Dans le même temps, pensez à un accompagnement. Les membres de votre entourage auront un rôle important à jouer, mais des solutions spécifiques peuvent être envisagées : hypnose ou acupuncture (leur efficacité n’est pas prouvée scientifiquement, mais les spécialistes ne les refusent pas à cause du levier psychologique), voire thérapie cognitive et comportementale. Tabac Info Service propose également un service de coaching par mail.Toujours avant d’arrêter, faites le point sur les difficultés que vous pouvez anticiper, afin de mieux les prévenir. Vous pouvez alors fixer une date d’arrêt. Faites-la connaître autour de vous pour renforcer votre motivation. Ce petit délai vous permettra aussi de commencer à organiser votre vie de non-fumeur. A partir de là, vous pourrez commencer à ressentir les premiers bienfaits de l’arrêt et combattre l’envie de fumer qui ne manquera pas de se manifester : changez vos habitudes, pratiquez une activité physique ou des exercices de relaxation, etc. Bon courage et ne négligez pas les aides et astuces qui vous permettront de tenir sur la durée !

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    Hygiène du sommeil

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    Environ un tiers de notre vie est consacré au sommeil ! C’est donc un sujet qui doit retenir toute notre attention, d’autant qu’il conditionne en grande partie la qualité de la journée qui suit : vigilance, tonus, faculté de concentration, etc.

    À quoi sert le sommeil et comment se déroule-t-il ?

    Qu’est-ce que le sommeil ? Cette “interruption momentanée de certaines fonctions de l'activité vitale” se déroule en 4 à 6 cycles d’environ 90 minutes. Chaque cycle est constitué de trois phases de sommeil “lent”, de plus en plus profondes, et d’une phase de sommeil “paradoxal”. Plus agitée, cette dernière est celle où interviennent les rêves dont on se souvient le mieux.Quant aux bienfaits du sommeil, la liste est longue : productions d’hormones (dont l’hormone de croissance), régulation de la glycémie, reconstitution des stocks énergétiques des cellules, élimination des toxines, stimulation du système immunitaire, etc.

    La chambre, élément essentiel d’un bon sommeil

    Chambre et literie  sont déterminants pour la qualité du sommeil. Idéalement, mieux vaut bannir de la chambre télévision, ordinateur, téléphone, etc. Elle doit être bien aérée, protégée au maximum de la lumière et du bruit, et sa température idéale est de 18°.Le lit doit être suffisamment ferme, mais pas trop. Pour bien le choisir, voici quelques astuces : s’allonger plusieurs minutes en fermant les yeux pour se concentrer sur ce que l’on ressent, se coucher sur le dos et essayer de passer la main entre les reins et le matelas (si vous y arrivez, c’est qu’il est trop ferme), s’appuyer sur un coude (s’il s’enfonce dans le matelas, c’est qu’il ne l’est pas assez). Il faut ensuite penser à l’entretenir, sachant que le corps perd en moyenne 40 cl d’eau par nuit ! En changeant les draps, pensez à aérer le matelas suffisamment longtemps, et passez-y régulièrement l’aspirateur.L’oreiller doit permettre un alignement de la tête et du cou identique à celui de la position debout.

    Une bonne hygiène du sommeil

    La durée nécessaire de sommeil varie d’une personne à l’autre et selon les âges de la vie : de 6 à 10 heures en moyenne (16 à 17 chez le nourrisson). Dans tous les cas, des conseils permettent de favoriser un sommeil réparateur :

    • adopter des horaires réguliers,
    • avoir un réveil dynamique (lumière, étirements, petit-déjeuner complet),
    • pratiquer un exercice physique régulier dans la journée et de préférence pas en soirée,
    • se reposer ou faire une courte sieste (5 à 20 minutes) en début d’après-midi,
    • éviter les excitants (café, thé, cola, vitamines…) après 16 heures,
    • éviter tabac et alcool le soir.


    Si vous vous réveillez, n’hésitez pas à vous lever en attendant le prochain cycle de sommeil ou pour commencer votre journée s’il n’est pas trop tôt. Un mauvais sommeil peut être causé par le stress, en particulier celui lié aux conditions de travail. N’hésitez donc pas à vous en ouvrir à votre médecin du travail.

    Attention aux pathologies du sommeil

    Différents signes doivent vous alerter : difficultés à vous endormir, réveil très tôt, sensations désagréables dans les jambes qui empêchent de dormir, fatigue au réveil, envie de dormir dans la journée, sommeil agité et inquiétudes de votre environnement à propos du ronflement et des arrêts de la respiration pendant le sommeil. L’Institut national du sommeil et de la vigilance propose deux tests pour faire le point sur votre sommeil.Il peut alors être nécessaire de consulter votre médecin traitant et de faire éventuellement appel à un spécialiste. Les principales pathologies du sommeil sont l’insomnie, le syndrome des jambes sans repos, les apnées du sommeil et l’hypersomnie (ou narcolepsie).

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    Les aides au transport pour aller au travail

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    Chaque jour des milliers de français utilisent leur voiture, les transports en commun, ou encore leur vélo pour se rendre à leur travail. Le transport domicile-travail pèse fortement sur le budget de bon nombre de travailleurs, notamment dans le cas d’une voiture individuelle.Des aides ou solutions alternatives existent pour limiter les frais.

    Déduire ses frais de transport de ses impôts

    Votre salaire est soumis à l'impôt sur le revenu après déduction des frais professionnels (qui comprennent notamment les dépenses de transport du domicile au lieu de travail). Vous avez le choix entre la déduction forfaitaire de 10 % et la déduction de vos frais professionnels pour leur montant réel.Si vous estimez que la déduction de 10 % ne couvre pas vos frais, vous pouvez choisir de déduire vos frais professionnels pour leur montant réel.

    Adopter l’éco-conduite

    L’éco-conduite désigne l’ensemble des pratiques à adopter sur la route afin de limiter sa consommation de carburant.Elle consiste par exemple à éviter les accélérations et les freinages brutaux en anticipant le trafic.Vous pouvez aussi limiter l’usage de la climatisation et ne pas rouler avec un chargement lourd ou un coffre de toit lorsque cela n’est pas nécessaire.En adoptant ces nouveaux comportements, vous pouvez faire de réelles économies, surtout lorsqu’on sait que la présence d’un coffre de toit, entraine une surconsommation de 16%, pour un véhicule roulant à 120 km/h !

    Se déplacer autrement

    On pense bien souvent au train comme alternative à la voiture, mais il existe aussi d’autres solutions qui peuvent se combiner les unes aux autres : les déplacements en transports en commun (tramway, bus, métro…)Ce mode de déplacement est intéressant en termes de coût, et très pratique dans les grandes villes.Les bus peuvent aussi couvrir de plus grandes distances, permettant d’aller travailler à plusieurs dizaines de kilomètres ou de rejoindre d’autres agglomérations.Par ailleurs, certaines grandes villes mettent en place des voies réservées permettant ainsi aux bus d’éviter les embouteillages.

    Votre employeur peut également, de manière totalement volontaire, prendre en charge une partie de vos frais de carburant ou d’alimentation de votre véhicule électrique, si vous être contraint d’utiliser votre véhicule personnel pour vos trajets. https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F19846

    • Le covoiturage
      Longtemps considéré comme un moyen de transport occasionnel, le covoiturage est économique et convivial, et certains n’hésitent plus à y faire appel pour leurs déplacements quotidiens.Afin de trouver des passagers ou un conducteur, vous pouvez vous rendre sur des sites internet spécialisés qui offrent des garanties pour les deux parties. Les municipalités et parfois les employeurs peuvent également proposer des services de mise en relation.
    • Le cocamionage
      Réservé peut-être à des voyages plus longs et plus occasionnels, le cocamionage est une solution qui permet de voyager dans la cabine d’un camion, à un tarif préférentiel.
    • La location de voiture entre particuliers et l’autopartage
      Grâce à internet et à l’évolution des mentalités, la location d’un véhicule à un particulier tend à se démocratiser. De plus en plus de réseaux d’autopartage émergent également dans les grandes villes. Vous pouvez ainsi louer une voiture en libre-service près de chez vous pour quelques heures ou quelques jours pour un tarif incluant généralement tous les frais (carburant, entretien…), selon votre besoin.

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    Les déplacements domicile-travail

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    La voiture est le moyen de transport préféré des français pour se rendre à leur travail : confort et praticité sont les raisons principales de son succès. Pourtant, l’achat du véhicule, les péages, le carburant, l’entretien… font de la voiture le moyen de transport le plus onéreux.De plus, les bouchons et les problèmes de stationnement génèrent du stress et des conflits entre les usagers de la route. Des solutions existent pour limiter le coût d’usage de votre véhicule et les moyens de transports alternatifs peuvent répondre à votre besoin de déplacement si vous ne pouvez pas ou ne souhaitez pas utiliser une voiture.

    Réparer et entretenir son véhicule

    Pour financer l'entretien et les réparations d'un véhicule, vous pouvez vous adresser à des garages associatifs ou des self-garages. Les garages associatifs, également appelés garages participatifs ou garages solidaires, vous permettront de faire réparer votre véhicule à un coût plus bas que dans un garage ordinaire. Le système économique de ces garages repose en partie sur des aides des collectivités de l’État et parfois grâce à la revente de véhicules d’occasion.Quant aux self-garages, il s’agit de garages en libre-service dans lequel vous effectuez vous-même vos réparations.Dans ces garages il est possible de louer du matériel, mais également d’acheter des pièces détachées (plaquettes, ...) ou tout autres produits nécessaires à l'entretien (filtres, huile, ...).Ceci permet d’économiser sur le prix de la main d’œuvre. Par ailleurs, des garagistes sont sur place pour vous aider à acquérir les techniques de base. Ces garages sont présents dans tout la France. Contactez nos conseillers afin qu’ils vous aident à trouver le garage le plus proche de chez vous.

    Des solutions de déplacements alternatifs

    Après la voiture, les transports en commun sont le deuxième moyen le plus utilisé pour se déplacer. Même s’ils nécessitent parfois des changements de ligne et un complément de trajet à pied ou à vélo, le coût est bien moindre que le déplacement en voiture.

    Le covoiturage a également le vent en poupe. Longtemps considéré comme un moyen de transport occasionnel, le co-voiturage est économique et convivial, et certains n’hésitent plus à y faire appel pour leurs déplacements quotidiens.

    N'oubliez pas la marche et le vélo

    Très pratique sur les courtes distances, le vélo présente de nombreux avantages : il offre une rapidité de déplacement sur les trajets urbains, il permet de pratiquer une activité physique (ce qui évite la sédentarité et a un impact positif sur la santé), et est un mode de transport écologique.Par ailleurs, vous pouvez opter pour un vélo électrique. Des aides existent pour vous aider à acheter ce type de vélo. Vous pouvez vous renseigner à cette adresse. Certaines entreprises proposent des indemnités kilométriques à leurs salariés qui se rendent au travail à vélo. Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site du Service public.

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    Travailler tout en aidant un proche

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    47% des proches aidants sont actifs, c’est-à-dire qu’ils travaillent tout en accompagnant un proche. Une situation qui implique la conciliation entre ces deux rôles : celui d’aider un proche au quotidien et mener une activité professionnelle. Cette situation peut amener certains aidants à des situations difficiles, que ce soit en termes de gestion du temps ou encore vis-à-vis de son employeur ou bien encore le sentiment de ne pas être suffisamment en présence auprès de son proche. Quelles sont les solutions possibles ?

    Aider un proche signifie-t-il arrêter de travailler ?

    Certains proches aidants se retrouvent dans une situation complexe de devoir quitter leur emploi pour s’occuper d’un proche, faute d’aides professionnelles auprès de leur proche. Mais cela n’est pas systématique ; et c’est la raison pour laquelle, il est fondamental en premier lieu de regarder les aides existantes pour la personne malade que vous accompagnez.

    Concilier son rôle d’aidant avec sa vie professionnelle

    Nombre d’aidants qui sont en emploi l’attestent : conserver son travail est une bulle d’oxygène qui leur permet d’avoir une vie à eux et ne pas être dans une relation exclusive avec leur proche. Même si certains temps de travail sont consacrés à téléphoner au service d’aide ou s’assurer auprès de son proche que tout est en ordre, il n’en reste pas moins fondamental de poursuivre l’activité professionnelle. Ne serait-ce que pour des raisons financières ! Il est conseillé d’évoquer cette situation avec son employeur. Certaines dispositions peuvent être mises en œuvre pour favoriser cette conciliation, notamment par l’aménagement des horaires de travail, la possibilité de bénéficier de crédit-temps, etc. En outre, certaines conventions collectives prévoient des dispositifs spécifiques. Enfin, sachez que la loi prévoit la possibilité de voir un aménagement de ses horaires de travail lorsque l’on accompagne un proche en situation de handicap  (article 24 de la loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées).

    Cesser momentanément son activité professionnelle

    Des congés existent permettant aux aidants de disposer de temps pour accompagner un proche. Pour en savoir plus, consulter l’article « Congés ».Par ailleurs, l’aidant peut, à certaines conditions, dans ce cadre bénéficier de l’affiliation gratuite à l’assurance vieillesse, permettant ainsi de continuer à cotiser pour sa retraite. Attention, cette démarche est à fait dès le début du congé, cette disposition n’étant pas rétroactive.

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    Contrat et convention collective

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    Les relations qui vous lient à votre employeur sont encadrées à quatre niveaux : le code du travail, la convention collective nationale à laquelle est éventuellement rattachée votre entreprise, les accords d’entreprise s’ils existent, et enfin le contrat de travail. En cas de divergence, c’est toujours la disposition la plus favorable au salarié qui s’applique.

    Signature du contrat de travail

    Un contrat de travail  existe dès lors qu'une personne s'engage à travailler, moyennant rémunération, pour le compte, sous les ordres et sous le contrôle d'une personne physique (profession libérale, particulier, etc.) ou morale (société commerciale, association, etc.). Le contrat de travail doit être écrit ou, sinon, il est considéré comme un contrat à durée indéterminée (CDI) à temps complet. Même en l’absence de contrat de travail, l’employeur doit vous remettre un document reprenant les informations contenues dans la déclaration préalable à l’embauche adressée à l’URSSAF ou à la MSA. Dans le cas d’un particulier employeur, le contrat de travail est obligatoire même si le paiement se fait par chèque emploi service universel (CESU). Le contrat de travail doit être rédigé en français, contenir les mentions prévues par le code du travail (par exemple la durée pour les contrats à durée déterminée) et ne pas être contraire à l’ordre public (clauses discriminatoires, rémunération inférieure au Smic, etc.).Les autres clauses du contrat de travail sont librement négociées. Les clauses les plus essentielles sont la fonction et la qualification professionnelle (qui peuvent être définies par la convention collective et influent alors sur la rémunération), le lieu de travail et sa durée, la rémunération, les congés payés, la période d’essai et le préavis en cas de rupture. Le contrat peut également prévoir une clause de mobilité, de non-concurrence, de délégation de pouvoirs, etc. Le travail à temps partiel fait l’objet de règles particulières.

    Modification du contrat de travail

    Un simple changement des conditions de travail (changement sans bouleversement de la répartition des heures de travail, nouvelle tâche correspondant à la qualification retenue, changement du lieu de travail dans la même zone géographique ou couvert par une clause de mobilité…) n’entraîne pas de modification du contrat de travail. Dans le cas contraire, il est nécessaire de signer un avenant : modification du temps de travail, changement du lieu de travail dans une autre zone géographique ou non couvert par une clause de mobilité, modification de la rémunération, changement de fonction entraînant une nouvelle qualification, etc. L’accord des deux parties est nécessaire pour signer un avenant. Si vous le refusez, votre employeur peut renoncer à modifier le contrat ou décider de le rompre.

    Suspension et rupture du contrat de travail

    Le contrat peut être suspendu soit du fait du salarié (maladie), maternité ou adoption, accident du travail, congés, etc.), soit du fait de l'employeur (mise à pied pour raisons disciplinaires ou économiques, chômage partiel, etc.). À l’issue de la suspension, soit le salarié retrouve son poste (notamment pour les suspensions de courte durée), soit il retrouve un poste équivalent ou adapté, avec une rémunération au moins équivalente. Le contrat peut être rompu pour de multiples causes : démission, départ en retraite, faute grave ou lourde, licenciement économique, rupture conventionnelle, etc. Dans certains cas (notamment le licenciement économique et la rupture conventionnelle), la rupture donne lieu à des indemnités prévues par le code du travail ou la convention collective. Consultez la fiche dédiée pour en savoir plus sur la rupture du contrat de travail.

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    Congés parentaux

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    La naissance ou l’adoption d’un enfant est une émotion unique, et c’est un bouleversement de la vie quotidienne. Pour accueillir votre enfant dans les meilleures conditions, vous pouvez bénéficier de congés, que vous soyez la mère, le père ou, dans certains cas, la personne vivant avec la mère sans être le père.

    Le congé de maternité

    La future mère bénéficie sans condition d’ancienneté d’un congé de maternité d’une durée de :

    • 6 semaines avant l’accouchement et 10 semaines après pour les deux premiers enfants ;
    • 8 semaines avant l’accouchement et 18 semaines après à partir du troisième enfant ;
    • 12 semaines avant l’accouchement et 22 semaines après pour des jumeaux ;
    • 24 semaines avant et 22 semaines après pour des triplés (ou plus).


    Ce congé peut être aménagé dans certaines limites (écourté, anticipé, reporté, fragmenté ou prolongé), soit à la demande de la mère, soit pour des raisons pathologiques liées à la grossesse, à l’accouchement ou à une hospitalisation prolongée de l’enfant.La mère peut percevoir des indemnités journalières de Sécurité sociale, éventuellement complétées par l’employeur.

    Le congé de paternité et d’accueil de l’enfant

    Le père et/ou la personne vivant avec la mère (mariage, Pacs, concubinage) peut bénéficier d'un congé de paternité et d’accueil de l’enfant dans les mois suivant l'accouchement. Sa durée est de 11 jours calendaires (c’est-à-dire y compris les samedis, dimanches et jours féries) ou de 18 jours calendaires en cas de naissance multiple. Sous conditions, il bénéficie des indemnités journalières de Sécurité sociale, éventuellement complétées par l’employeur.

    Le congé d’adoption

    Le congé d’adoption est ouvert à tout salarié qui adopte via un organisme autorisé. Il est de 10 semaines pour les deux premiers enfants à charge, de 18 semaines à partir du troisième enfant à charge et de 22 semaines si deux enfants ou plus sont adoptés en même temps.Il peut être pris par un seul parent ou partagé entre les deux. Il est alors rallongé de 11 jours pour un enfant et de 18 jours pour deux enfants ou plus. Sous conditions, le salarié bénéficie des indemnités journalières de Sécurité sociale, éventuellement complétées par l’employeur.

    Le congé de trois jours pour naissance ou adoption

    Une naissance ou l’adoption d'un mineur permet de bénéficier de 3 jours de congés rémunérés normalement par votre employeur. Ce congé peut être cumulé avec le congé de paternité et d’accueil de l’enfant ou le congé d’adoption.

    Le congé parental

    Lors d’une naissance ou d’une adoption, le père ou la mère peut demander un congé parental d'éducation à temps plein ou à temps partiel. Le congé est d’une durée maximale de 3 ans, limitée à un an pour l’adoption d’un enfant de 3 à 16 ans ou prolongée d’un an en cas de maladie, accident ou handicap graves de l'enfant. Ce congé n’est pas rémunéré, mais le salarié peut bénéficier, sous conditions, d’aides financières : complément de libre choix d’activité, complément optionnel de libre choix d’activité ou allocation de base de la prestation d'accueil du jeune enfant.

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    Résoudre un conflit au travail

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    Un conflit au travail peut être individuel (mésentente avec un manager ou un collègue, non respect du contrat de travail …) ou plus global (organisation, conditions de travail, objectifs irréalisables…). Différentes étapes existent dans la résolution de ces conflits : accord amiable (éventuellement avec une médiation), recours aux représentants du personnel, à l’inspecteur du travail et enfin, aux prud’hommes.

    Tenter une conciliation amiable ou une médiation

    Avant que le conflit ne s’envenime, il est préférable d’organiser une réunion avec l’employeur ou le responsable RH (le cas échéant, en présence de la personne avec qui vous êtes en conflit) pour tenter de trouver une solution amiable, ou d’exprimer clairement le problème lors, par exemple, d’un entretien annuel.Si les parties sont d’accord, il est possible de faire appel à un médiateur rémunéré pour son intervention. Si le conflit porte sur l’organisation ou les conditions de travail, l’employeur peut faire appel à l’Agence régionale pour l’amélioration des conditions de travail pour une mission de conseil.

    Faire appel aux représentants du personnel

    Si la discussion avec les RH ou l’employeur s’avère insuffisante, vous pouvez solliciter un représentant du personnel ou un syndicat (en général un représentant ou délégué syndical) pour appuyer votre demande.Dans tous les cas, vous pouvez vous faire assister d’un représentant du personnel ou syndical en cas d’entretien préalable à une sanction disciplinaire. Si l’entreprise n’en a pas (notamment dans les entreprises de moins de 11 personnes), le salarié peut faire appel à un conseiller extérieur, choisi sur une liste consultable dans les mairies ou les inspections du travail.

    Faire appel à l’inspecteur du travail ou au Défenseur des droits

    Dans certains cas liés à l’application du droit du travail ou à un conflit collectif, vous pouvez solliciter l’inspecteur du travail  pour trancher le litige ou tenter une conciliation. Il peut vous donner son point de vue sur votre litige (demande fondée ou non, démarches à effectuer, etc.), voire contacter votre employeur pour tenter de le résoudre. Ce type de recours peut être assez lourd, et il peut donc être utile d’en discuter auparavant avec un représentant du personnel ou un syndicat.Si le conflit porte sur une discrimination au travail, vous pouvez contacter un délégué du Défenseur des droits.

    Saisir le conseil de prud’hommes

    Le recours au conseil de prud'hommes est possible en cas de conflit concernant un licenciement, une sanction disciplinaire, le paiement du salaire ou des primes, la durée de travail, les jours de repos ou de congé, les conditions d'hygiène et de sécurité du poste de travail, les litiges entre salariés, etc. La saisine se fait par lettre recommandée ou par dépôt de la demande au greffe du conseil de prud’hommes, en respectant un délai variable selon le type de demande. La procédure commence par le passage devant le bureau de conciliation qui recherche un accord entre les parties. En cas d’échec, il est organisé un procès devant le bureau de jugement. A toutes ces étapes, il est possible de se faire représenter ou assister par un avocat ou une autre personne. Il peut être fait appel du jugement par les deux parties si le litige est supérieur à 4 000 euros et, sinon, la seule contestation possible est un pourvoi en cassation. Sauf exécution provisoire, l’exécution du jugement intervient lorsque tous les recours ont été épuisés. Si les circonstances l’exigent (réintégration d’un salarié, versement de salaires, remise de documents…), une décision d’urgence peut être obtenue en référé.

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    Arrêt de travail : indemnités

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    En cas d’arrêt de travail dû à une maladie ou à un accident non professionnel, vous ne touchez théoriquement plus de salaire. Pour compenser cette perte de revenus, votre caisse d’Assurance maladie peut vous verser des indemnités. Votre employeur peut les compléter, en fonction du code du travail, de la convention collective ou d’un éventuel accord d’entreprise, ainsi que l’organisme gérant le contrat de prévoyance collectif de votre entreprise, s’il existe et qu’il comprend cette garantie. Les cas de la maladie professionnelle et de l’accident du travail sont traités dans des fiches dédiées. Explications sur le montant de ces indemnités et les conditions pour en bénéficier.

    Qui est indemnisé ?

    Les indemnités journalières de la Sécurité sociale ou IJSS sont versées aux salariés en arrêt de travail, sous réserve de remplir les conditions d'ouverture des droits.Il faut dans tous les cas avoir effectué les démarches nécessaires et notamment avoir respecté le délai de déclaration de l’arrêt de travail.

    Quel est le montant des indemnités journalières ?

    L'IJSS est égale à un pourcentage du salaire journalier de base : 50 % dans le cas général et 66,66 % à partir du 31e jour si vous avez au moins 3 enfants à charge. Cette indemnité est plafonnée. Vous pouvez estimer vos IJSS ici ou ici. Ce montant est versé par jour calendaire, c’est-à-dire y compris les week-ends et jours fériés.Les indemnités journalières sont en général versées tous les 14 jours, à l’issue d’un délai de carence de 3 jours.

    Indemnité complémentaire versée par l’employeur

    Depuis un accord national interprofessionnel de 2008, l’employeur doit verser une indemnité complémentaire aux salariés justifiant d’au moins une année d’ancienneté dans l’entreprise ou dans l’établissement, sauf les travailleurs à domicile, salariés saisonniers, intermittents ou temporaires.Ce complément porte les indemnités à 90 % du salaire pour les 30 premiers jours et à 66,6 % du salaire les 30 jours suivants. Cette durée est calculée en jours calendaires. Elle est augmentée en fonction de l’ancienneté, jusqu’à un maximum de 90 jours à 90 % et 90 jours à 66,66 %. Les jours déjà indemnisés par l’employeur dans les 12 mois précédents sont déduits de cette durée. Un délai de carence de 7 jours est prévu pour chaque arrêt.En fonction des conventions collectives, des accords d’entreprise ou du contrat de travail, les conditions d’indemnisation peuvent être plus favorables : montant plus élevé, durée plus longue, suppression des jours de carence… L’employeur peut par exemple appliquer le principe de subrogation : il touche directement les IJ de la Sécurité sociale et maintient l’intégralité de votre salaire.Votre employeur doit mettre un exemplaire de la convention collective applicable dans l’entreprise à la disposition des représentants du personnel, et vous permettre de la consulter sur votre lieu de travail. À défaut, vous pouvez la consulter à l’inspection du travail.

    Indemnités versées par un organisme de prévoyance

    Si votre entreprise a souscrit un contrat de prévoyance collectif, celui-ci prévoit peut-être une indemnité journalière complémentaire à celle de la Sécurité sociale et à celle de votre employeur. Renseignez-vous auprès de votre service ressources humaines, de vos représentants du personnel ou de l’organisme lui-même.

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    Arrêt maladie : démarches

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    Si vous êtes malade, votre médecin traitant, ou un autre médecin s’il n’est pas disponible, peut vous prescrire un arrêt de travail pour justifier de votre absence auprès de votre employeur et être pris en charge. Il faut dès lors effectuer quelques démarches, respecter certaines obligations et, aussi, se poser des questions sur votre capital santé.

    Penser à votre capital santé

    Un arrêt maladie peut être le signe d’un problème plus profond : surmenage ou stress, problème ophtalmologique ou troubles musculo-squelettiques liés au travail, début d’une maladie chronique, etc. Des symptômes sérieux ou répétitifs doivent vous amener à une consultation plus poussée avec votre médecin traitant et, éventuellement, votre médecin du travail.

    Quelles sont les démarches à effectuer au moment de l’arrêt ou de la prolongation ?

    Les formalités sont simples. Votre médecin traitant (sauf s’il est absent ou que vous êtes en déplacement) établit un avis d'arrêt de travail dont il faut compléter et adresser, sous 48 heures, les volets 1 et 2 au service médical de votre caisse d'Assurance maladie (sauf envoi dématérialisé), et le volet 3 à votre employeur ou à Pôle emploi. Pour que votre caisse d’Assurance maladie puisse calculer d’éventuelles indemnités journalières, votre employeur doit transmettre à votre caisse d’Assurance maladie une attestation de salaire.

    Quelles sont les obligations et contrôles ?

    Votre médecin est tenu d'indiquer si vous êtes autorisé à sortir durant votre arrêt de travail. Sauf s’il autorise des sorties totalement libres, vous êtes tenu de vous trouver à votre domicile au moins de 9h à 11h et de 14h à 16h, sauf soins ou examens médicaux.Votre caisse peut contrôler votre présence ou vous convoquer auprès de son service médical. Si votre employeur verse une rémunération complémentaire aux indemnités journalières, il peut demander une contre-visite médicale.Si vous devez séjourner en dehors de votre département de résidence pendant l’arrêt, il faut obtenir l'accord de votre caisse.

    Gérer les conséquences financières

    Un arrêt maladie, surtout de longue durée, aura des conséquences financières : coût du traitement après remboursement, perte de revenus… Pour mobiliser des aides, il faut contacter votre Caisse d’allocations familiales, les services sociaux de votre caisse d’Assurance maladie (certains proposent, par exemple, la prise en charge d’une aide à domicile), votre Centre communal d’action sociale (CCAS) pour des aides d’urgence (loyer, factures d’énergie…). Si vous avez contracté un emprunt assorti d’une assurance, celle-ci peut prévoir une garantie en cas d’incapacité ou d’invalidité. Si vous êtes couvert par un contrat de prévoyance collectif, celui-ci comprend peut-être des garanties liées aux arrêts maladie (renseignez-vous auprès de votre service RH ou de votre organisme de prévoyance).

    Reprendre le travail

    Il n’y a pas de formalité à accomplir à la reprise du travail, sauf si celle-ci intervient avant la fin de la période prévue. Dans ce cas, informez votre caisse dans les 24 heures.Durant votre arrêt de travail, vous pouvez demander à votre médecin du travail l'organisation d'une visite de pré-reprise. Elle a la même forme que la visite de reprise mais permet d’anticiper d’éventuels problèmes.Après un arrêt maladie d'au moins 30 jours ou un congé de maternité, vous devez passer une visite médicale de reprise. Elle est organisée par votre employeur dans les 8 jours qui suivent votre retour dans l'entreprise. Le médecin du travail donne son avis sur votre aptitude à reprendre votre poste et, si nécessaire, peut envisager avec vous des adaptations de poste, des aménagements, un reclassement.Si besoin, vous pouvez envisager une reprise en mi-temps thérapeutique.

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    Le cumul emploi-retraite

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    Si vous craignez que votre retraite soit trop faible, si vous souhaitez continuer à exercer une activité professionnelle après avoir pris votre retraite, vous avez la possibilité de cumuler celle-ci avec un emploi. Selon votre situation, vous continuerez à toucher tout ou partie de votre pension (retraite de base et retraite complémentaire) en plus des revenus tirés de cette activité additionnelle.

    Qui a droit au cumul emploi-retraite ?

    Toute personne ayant pris sa retraite peut reprendre une activité professionnelle. Il faut pour cela signer un nouveau contrat de travail (si vous reprenez une activité salariée) ou souscrire à un nouveau statut (si vous reprenez une activité non salariée : travailleur indépendant, artisan commerçant, auto-entrepreneur…). Si l’activité salariée est reprise chez votre dernier employeur avant la retraite et que vous ne bénéficiez pas du cumul total (voir ci-dessous), vous ne pouvez pas signer un nouveau contrat de travail avant un délai de 6 mois.Pour certaines activités, notamment artistiques, littéraires, de spectacle, scientifiques, juridictionnelles occasionnelles (ou assimilées), il n'est pas nécessaire de cesser l’activité professionnelle au moment de la liquidation de votre pension de retraite.

    Cumul total ou partiel des revenus ?

    Les nouveaux revenus professionnels et les pensions du régime obligatoire (retraite de base et retraites complémentaires) peuvent être cumulés intégralement dans deux cas : si la retraite a été prise à taux plein et/ou si la nouvelle activité relève d'un autre régime de retraite (artisan, commerçant, profession libérale, notamment).Dans les autres cas, le cumul ne peut être que partiel. Le cumul des revenus de l’activité professionnelle et des pensions est alors fixé sur le plus élevé de deux montants suivants : 160 % du Smic ou dernier salaire d'activité perçu avant le départ en retraite, calculé sur la moyenne des trois derniers mois d’activité.

    Quelles sont les démarches à accomplir ?

    Vous devez prévenir votre caisse de retraite et lui transmettre un certain nombre d’informations et de pièces justificatives, au plus tard un mois après la reprise d’activité. Vous trouverez un modèle de lettre ici. Dans le cas de la reprise d’une activité salariée, il faut également prévenir vos caisses de retraite complémentaire. Dans le cas d’une carrière complexe, durant laquelle vous avez cotisé à plusieurs régimes de Sécurité sociale, il faut prendre contact avec chacune des caisses qui vous verse une pension et ainsi vous informer des démarches spécifiques à accomplir.

    Indemnités versées par un organisme de prévoyance

    Si vous souhaitez continuer à travailler, vous pouvez choisir entre le cumul emploi-retraite et deux autres dispositifs :

    • si vous continuez à travailler alors que vous avez atteint l’âge légal et que vous avez cotisé le nombre nécessaire d’annuités pour prétendre au taux plein, vous pouvez bénéficier du dispositif de surcote qui permet d’augmenter le montant de votre future retraite,
    • vous pouvez opter pour le dispositif de retraite progressive.

    Pour choisir en toute connaissance de cause, prenez rendez-vous avec un conseiller retraite dans un point d’accueil retraite. Celui-ci pourra faire une estimation des conséquences financières de chaque cas de figure. Le mieux est d’aborder le sujet à l’avance, au moins 3 à 6 mois avant le moment où vous aurez à prendre une décision définitive.

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    L'activité physique

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    Quand on leur demande quel est le meilleur remède contre les risques cardiovasculaires, de nombreux médecins répondent : l’activité physique. Mais c’est aussi vrai pour combattre le diabète, améliorer les facultés respiratoires, faciliter un sommeil réparateur, prévenir l’ostéoporose, etc. Et il y a des activités physiques adaptées à tous les âges et à tous les goûts.

    Quels sont les bienfaits de l’activité physique ?

    Au quotidien, l’activité physique contribue avant tout à une meilleure qualité de vie. Elle développe la musculature, la souplesse et la coordination des mouvements, elle renforce le squelette ainsi que les capacités cardiaques et respiratoires et, ce qui est loin d’être négligeable, elle aide à être plus détendu (réduisant ainsi l’anxiété et la dépression) et à mieux dormir.D’un point de vue médical, l’activité physique est un outil de prévention tellement puissant qu’une activité modérée de 3 heures par semaine, ou une activité intense de 3 fois 20 minutes par semaine, diminue de 30 % le risque de décès prématuré. Elle est idéale pour réduire le risque de maladie cardiovasculaire (y compris les accidents vasculaires cérébraux ou AVC), d’obésité, de certains cancers (côlon, sein, endomètre), d’apparition du diabète chez les personnes à haut risque et d’ostéoporose.

    Quelle activité pratiquer ?

    Encore des bonnes nouvelles : pas besoin de monter le mont Ventoux à vélo, de courir un semi-marathon ou de passer une demi-journée dans une salle de sport pour faire de l’activité physique. Faire du bowling, marcher, jardiner, c’est déjà de l’activité physique. Modérée, certes, mais de l’activité physique. De fait, c’est dans votre vie de tous les jours que vous pourrez la pratiquer au quotidien : laissez tomber l’ascenseur, ne prenez pas la voiture pour les courtes distances, attrapez les transports en commun une station plus loin, allez danser, etc.Et même si vous n’êtes pas sportif dans l’âme, vous trouverez toujours une activité qui peut vous convenir, à commencer par la marche, sans oublier la natation, le vélo, la gymnastique, la course à pied, le golf, le foot avec vos enfants, etc. Il existe des activités pour chaque âge, et seuls les sports nécessitant des efforts violents et brefs commencent à être déconseillés après 40 ans et surtout, après 60 ans. L’essentiel est de les pratiquer à votre rythme, et surtout de façon régulière, pour en bénéficier au maximum.

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    Senior et en bonne santé

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    Selon les données de l’INSEE, une femme âgée de 60 ans a encore aujourd’hui une espérance de vie de 27 ans et un homme, de 22 ans. Les moyens de bien vivre cet âge, d’abord au travail puis après le départ en retraite, dépendent en grande partie de vous. Vous avez en effet de nombreux leviers d’action pour cela, à commencer par l’activité physique et la nutrition.

    Bien manger après 55 ans

    Toutes les règles de la nutrition restent valables après 55 ans : équilibre entre les différents aliments, 5 fruits et légumes par jour au moins, 3 repas par jour pour une bonne répartition des apports, etc. En dehors d’un régime alimentaire lié à une maladie ou à une condition physique particulière, il n’y a pas vraiment de bons et de mauvais aliments, et aucun n’est interdit. Il est toutefois recommandé de limiter les apports en sucre, en sel et en matières grasses ajoutés, et de manger régulièrement des produits laitiers (pour l’apport en calcium). Surveiller son poids avec régularité est également recommandé afin de limiter la prise comme la perte de poids, et de rééquilibrer son alimentation.La déshydratation est également un danger qui guette avec l’âge, en particulier à partir de 75 ans. De manière générale, il est recommandé de boire 1 à 1,5 litre d’eau par jour, voire plus en cas de chaleur, de fièvre, de petit appétit (les aliments, en particulier les fruits et légumes, apportent de l’eau au corps) ou de prise de certains médicaments, comme les diurétiques ou les neuroleptique.

    Pratiquer une activité physique régulièrement

    Comme pour la nutrition, l’activité physique reste un allié majeur de la santé, après 55 ans comme avant. Elle doit bien sûr être adaptée à vos capacités et nécessite un avis médical avant de reprendre un sport de façon plus intensive. Marche, aquagym, natation, gymnastique, taï chi chuan ou yoga, entre autres exemples, sont des activités hautement recommandées. L’Organisation mondiale de la santé ou OMS recommande entre 150 et 300 minutes par semaine (soit de deux heures et demi à cinq heures, par périodes d’au moins 10 minutes) d’une combinaison d’activités physiques d’intensité modérée et soutenue.

    Prévenir les maux liés au vieillissement

    Certains soucis de santé sont plus fréquents chez les seniors : vue, audition, ostéoporose, surpoids, troubles de la mémoire, troubles digestifs, diabète, cholestérol, hypertension artérielle… Une bonne nutrition et des mesures simples d’hygiène de vie permettent de les prévenir ou au moins de les limiter, en parallèle bien sûr d’un suivi médical régulier. C’est en particulier le cas après 75 ans, mais aussi pour les femmes qui atteignent l’âge de la ménopause.Votre médecin traitant vous proposera en outre, selon votre âge et vos antécédents, différents tests de dépistage pour une prise en charge précoce, et donc beaucoup plus efficace, de certains cancers : prostate, colorectal, sein, col de l’utérus. Enfin, dès l’âge de 65 ans, il vous proposera la vaccination contre la grippe saisonnière.

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    Les dépistages

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    Plus vite une maladie est diagnostiquée, mieux elle pourra être traitée. Le dépistage peut aider à la repérer à un stade très précoce, et donc à la guérir ou, au moins, à en contrôler les effets. En dehors des campagnes systématiques de dépistage des cancers du sein et du côlon, c’est à vous et à votre médecin traitant de prendre l’initiative du dépistage.

    Ayez le réflexe dépistage avec votre médecin traitant

    Selon votre âge, votre condition physique, votre historique de santé et, éventuellement, vos antécédents familiaux, vous pouvez envisager avec votre médecin traitant différents tests et analyses de dépistage : cancer du col de l’utérus, diabète de type 2, hypertension artérielle, ostéoporose, etc. Leur prise en charge par l’Assurance maladie varie selon le type d’examens effectués. Enfin, il ne faut pas oublier le dépistage du sida (ainsi que des hépatites B et C), qui peut être effectué dans des centres de dépistage anonyme et gratuit, dont vous pourrez trouver les adresses ici.

    Dans certains départements, le conseil général ou la caisse primaire d’assurance maladie peuvent organiser des campagnes de dépistage spécifiques. Les organismes qui gèrent les complémentaires santé, en particulier les mutuelles, mettent également en place de nombreuses actions de prévention et de dépistage. Renseignez-vous auprès d’eux.

    Dépistage systématique du cancer du sein et du cancer colorectal

    Entre 50 et 74 ans, vous recevrez tous les deux ans une invitation à un dépistage du cancer colorectal et, pour les femmes, du cancer du sein. Il s’agit respectivement du deuxième cancer le plus fréquent pour l’ensemble de la population et du premier pour les femmes. Ces examens sont entièrement pris en charge par l’Assurance maladie (y compris la participation forfaitaire de 1 euro pour le dépistage du cancer du sein).

    Dépistage bucco-dentaire pour les jeunes

    L’Assurance maladie propose un examen bucco-dentaire gratuit, M’T Dents, pour tous les jeunes de 6 ans, 9 ans, 12 ans, 15 ans et 18 ans. L’invitation est envoyée à votre domicile un mois avant la date anniversaire de votre enfant.

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    La santé chez l'enfant

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    Les enfants ont des besoins de santé spécifiques et évolutifs, en fonction de leur âge et de leurs éventuels besoins. Il existe donc naturellement des intervenants et des structures spécialisés dans le suivi médical de l’enfant, la prévention santé (lien vers la fiche https://www.chorum-facilit.fr/sante/preserver-son-capital-sante/leducation-sante-des-enfants), le soutien à la parentalité, ou encore dans l’échange autour de sujet plus délicats comme la sexualité ou les addictions.

    Prévention, soin et dépistage

    Premier professionnel de la santé chez l’enfant, le pédiatre : spécialisé dans la santé des enfants de 0 à 18 ans, il a pour rôle de prodiguer des soins et de dépister les troubles ou pathologies. Il joue également le rôle de conseiller : il dédramatise les situations angoissantes pour les parents et il fournit conseils et instructions afin de vous permettre d’acquérir une certaine autonomie et de consulter moins souvent un médecin. C’est lui également qui s’occupera et vous conseillera quant aux vaccinations (obligatoires et recommandées selon l’enfant et le milieu dans lequel il évolue) afin de permettre à l’organisme de l’enfant d’activer les défenses immunitaires dont il a besoin face à certaines maladies.Vous pouvez consulter un pédiatre dans un cabinet privé, en milieu hospitalier ou en PMI (Protection Maternelle Infantile), service gratuit géré par le Département. Votre médecin généraliste peut prendre le relai du pédiatre lorsque l’enfant est âgé de quelques années, et effectuer son suivi médical, ou diagnostiquer et soigner des maladies bénignes.

    Soin des dents

    En complément de votre pédiatre ou d’autres médecins spécialistes, il est conseillé d’emmener votre enfant chez un dentiste, généralement à partir de 6 ans.En effet, la prévention dentaire chez l’enfant passe par une bonne hygiène et par des visites régulières à votre cabinet dentaire.

     Si besoin, votre dentiste pourra vous conseiller de consulter un orthodontiste qui pourra échanger avec vous et votre enfant, vous présenter à l’aide de photos les différents types d’appareillages, vous expliquer les différentes étapes, et vous rassurer.

    Développement psychomoteur de l’enfant

    Le développement psychomoteur de l’enfant concerne aussi bien le langage et la compréhension que le comportement. Certaines affections peuvent le compliquer et/ou le retarder.Dans certaines situations, telles que des problèmes d’hyperactivité, des troubles mentaux, des troubles importants de l'attention ou de l’alimentation, les problèmes d'addictions ou encore de dépression, vous pourrez consulter un pédopsychiatre ou demander un suivi en CMP (Centre Médico-Psychologique).Les troubles du langage écrit ou de l’expression orale peuvent être diagnostiqués par un orthophoniste et traités par des séances de rééducation.

    Education à la santé et soutien

    Les établissements scolaires ont également un rôle d'éducation à la santé des élèves et un rôle de suivi de leur santé, celui-ci est assuré tout au long de la scolarité, des bilans de santé sont organisés au sein des établissements. A l'école primaire, l'éducation à la santé est intégrée dans les programmes. Les collèges et lycées, quant à eux, définissent eux-mêmes leur programme d’éducation à la santé autour de thématiques telles que la sexualité et les addictions. Dans certains établissements les élèves peuvent également consulter l’infirmière de l’établissement qui apportera les informations et les conseils nécessaires à la bonne santé de l’enfant ou l’adolescent. Des associations ou groupes de parole sont aussi un soutien apprécié dans le cadre de la prévention notamment des risques liés aux troubles alimentaires, au harcèlement, à la sexualités ou aux addictions (la période de 15 à 25 ans est la plus propice à leur émergence).

     Le passage à l’adolescence peut être source de souffrance et votre adolescent peut avoir du mal à vous en parler. C’est pourquoi des organismes, tels que les maisons des adolescents, les Point Accueil Ecoute Jeune (PAEJ) ou les plannings familiaux peuvent l’accompagner et lui offrir un espace d'échange.

    Liens utiles

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