Éco-anxiété au travail : 5 actions concrètes pour accompagner vos équipes

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L’éco-anxiété, forme d’angoisse liée aux bouleversements climatiques, s’invite dans le monde professionnel. Si elle touche des profils variés, elle peut affecter la motivation, le bien-être mental et la dynamique collective au sein des organisations. En tant qu’employeur, comment reconnaître ce phénomène et y répondre de façon constructive ?

Comprendre l’éco-anxiété au travail


Longtemps cantonnée à la sphère privée, l’éco-anxiété fait aujourd’hui émergence dans le champ professionnel. Selon le Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE), 70 % des salariés estiment que la dégradation de l’environnement peut affecter leur santé. Ce ressenti traduit une attente croissante vis-à-vis des employeurs, appelés à prendre en compte ce facteur dans leurs démarches QVCT. 

Voici cinq actions pour prévenir et accompagner l’éco-anxiété en entreprise.

  • 1. Intégrer l’éco-anxiété dans les politiques de santé au travail 

    Première étape : reconnaître l’éco-anxiété comme un facteur de mal-être légitime. Elle peut être intégrée aux diagnostics internes sur les risques psychosociaux (RPS), aux enquêtes de climat social ou aux dispositifs de veille managériale. Cette reconnaissance ouvre la voie à des actions ciblées et à une meilleure prise en charge des collaborateurs concernés.

    2. Renforcer l’information et la compréhension des enjeux 

    Le sentiment d’anxiété peut être renforcé par un manque de repères ou de connaissances sur les défis environnementaux. En proposant des temps d’information, des ateliers collaboratifs ou des conférences accessibles à tous, les entreprises permettent aux salariés de mieux appréhender les enjeux, tout en leur offrant des clés pour agir au quotidien. 

    3. Donner aux salariés un rôle actif dans la transition 

    Impliquer les équipes dans des démarches environnementales concrètes contribue à restaurer un sentiment de contrôle et d’utilité. Création de groupes d’initiatives, consultation sur les projets RSE, actions de réduction d’impact ou co-construction de politiques internes : ces dynamiques renforcent l’engagement et donnent du sens aux actions collectives. 

    4. Adapter les dispositifs de soutien psychologique 

    Les dispositifs d’écoute et d’accompagnement doivent pouvoir prendre en charge des formes d’anxiété émergentes, dont l’éco-anxiété. Former les intervenants à ce sujet et créer des espaces de parole autour des émotions liées à la transition écologique permet de libérer l’expression et de prévenir les situations de souffrance silencieuse. 

    5. Veiller à la cohérence entre engagement environnemental et pratiques internes 

    Un écart entre les valeurs affichées par l’entreprise et la réalité de ses pratiques peut générer de la frustration, voire aggraver le sentiment d’impuissance chez les collaborateurs. Il est donc essentiel de communiquer de manière transparente sur les actions menées, les objectifs visés et les marges de progression, tout en impliquant les équipes dans cette dynamique.

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