Santé des salariés : ce qui a changé au 1er janvier !

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La loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS) 2024 a été adoptée le 4 décembre 2023. Elle avait pour axes principaux notamment le renforcement de la prévention et de l’accès aux soins, ainsi que la transformation du financement et de l’organisation de notre système de santé. Panorama des dispositifs de santé qui sont entrés en vigueur en ce début d’année.

1. Depuis le 1er janvier 2024, les nouveaux bilans de prévention sont réalisables auprès de médecins, infirmiers, sage-femmes et pharmaciens. Annoncé par le président de la République en 2022, ce dispositif de prévention novateur et ambitieux a été créé par la loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS) de 2023.

Ses objectifs ? Renforcer la santé des adultes, lutter contre les facteurs de risque et prévenir l’apparition de maladies chroniques comme les cancers, le diabète ou les maladies cardiovasculaires. Pris en charge à 100 % par l’Assurance maladie, ces bilans de prévention peuvent être réalisés à différents âges clés de la vie : 18-25 ans, 45-50 ans, 60-65 ans et 70-75 ans. Ces nouveaux temps d’échange avec un professionnel de santé sont l’occasion de faire le point sur sa santé physique et mentale, ses habitudes de vie, ainsi que son environnement.

  • 2. Le délai de carence en cas d’arrêt maladie consécutif à une fausse couche (ou interruption spontanée de grossesse) a été supprimé, ce qui permet aux femmes qui en sont victimes d’être indemnisées dès le premier jour d’arrêt de travail.

    Aujourd’hui, environ 15 % des grossesses donnent lieu à une fausse couche ; une femme sur dix y serait ainsi confrontée au cours de sa vie... Or, cet événement souvent traumatique a des répercussions importantes sur la vie personnelle et professionnelle des femmes et de leurs partenaires. Mieux accompagner les femmes à la suite d’une fausse couche représente l’une des 161 mesures du plan d’action défini par le Gouvernement pour concrétiser l’égalité entre les femmes et les hommes, grande cause de ce quinquennat.

  • 3. En téléconsultation, la durée des arrêts de travail prescrits ou renouvelés est dorénavant limitée à trois jours maximum. Certes, les téléconsultations sont entrées dans les mœurs, ces dernières années, à la suite de la crise Covid, et leur développement facilite l’accès aux soins. Mais les pouvoirs publics veulent rester vigilants sur la qualité des soins et éviter les dérives en matière d’arrêts de travail non justifiés. Cette mesure a donc pour objectifs d’améliorer la qualité de notre système de santé et de mieux maîtriser les dépenses.