Si les obligations réglementaires en matière de transition écologique concernent principalement les grandes entreprises, il serait réducteur de penser que les plus petites structures peuvent rester à l’écart de ces enjeux. Car toute entreprise, quelle que soit sa taille, génère un impact environnemental.
Énergie, déplacements, matériel, achats, déchets… autant de leviers sur lesquels il est possible d’agir à l’échelle d’une TPE ou d’une PME, sans bouleverser l’organisation ni investir massivement. Et surtout, mesurer et piloter ces postes représente un intérêt économique réel. Car consommer moins, gaspiller moins ou acheter mieux, c’est souvent réduire ses coûts fixes tout en améliorant son image auprès de ses clients, partenaires ou donneurs d’ordres.
Quelques indicateurs à suivre (et pourquoi) :
La consommation énergétique (électricité, gaz, carburants) : Suivre les dépenses d’énergie permet d’identifier rapidement les postes les plus énergivores (chauffage, éclairage, serveurs informatiques, déplacements professionnels…). En engageant des actions simples comme le remplacement des ampoules, l’isolation des locaux, la maintenance des équipements ou l’usage de véhicules moins polluants, l’entreprise peut réduire sa facture énergétique de manière conséquente. Elle s’expose également moins au variation future du prix de l’énergie.
Le volume et la nature des déchets produits : Identifier et classer les déchets (papier, plastique, cartons, équipements électroniques, biodéchets…) permet de mieux cibler les filières de valorisation. En réduisant le volume global ou en développant le tri à la source, l’entreprise peut diminuer le coût de ses prestations de collecte et parfois bénéficier de tarifs préférentiels liés au recyclage. Cette action concourt également à donner une image positive de l’entreprise auprès de ses clients.
L’empreinte carbone simplifiée : Sans aller jusqu’au bilan complet, un premier diagnostic peut être réalisé à partir des factures d’électricité, de carburant, ou des déplacements professionnels. Il permet de quantifier les émissions directes (scope 1) et indirectes liées à l’énergie (scope 2), et parfois d’en tirer des actions prioritaires. Des outils comme Nos Gestes Climat, ADEME Impact CO₂ ou des simulateurs simplifiés sont gratuits et accessibles.
Cette démarche peut s’avérer particulièrement utile en cas d’appel d’offres public ou de collaboration avec des grandes entreprises soumises à la CSRD car ces dernières doivent également communiquer sur l’empreinte carbone de leurs fournisseurs.
La part d’achats responsables : intégrer des critères environnementaux ou sociaux dans les achats (produits éco-conçus, matériaux recyclés, fournisseurs locaux, labellisés ou engagés) permet de réduire l’empreinte indirecte (scope 3) tout en contribuant à une économie circulaire. Cela peut aussi réduire les délais logistiques, limiter la dépendance aux grands circuits d’approvisionnement, et renforcer les partenariats de proximité. Cet avantage peut être différenciant dans la communication de l’entreprise ou dans les réponses à des appels à projets.
Vous pouvez également être attentifs aux engagements en matière de RSE de vos partenaires de protection sociale. Ainsi, Harmonie Mutuelle lance le mouvement éco-santé en soutenant et en encourageant toutes les actions qui favorisent la santé et le bien-être des Français au quotidien. De plus, la mutuelle est implantée partout en France, avec des équipes commerciales et des agences actives sur les territoires et proches des adhérents.
À côté des enjeux environnementaux, le volet social est particulièrement clé pour les entreprises.