Pour préparer efficacement votre départ en retraite en tant que chef d’entreprise, il est essentiel de comprendre les spécificités des régimes de retraite qui dépendent de votre statut. Régime de base, régime complémentaire, droits acquis… chaque élément joue un rôle clé dans la construction de votre avenir. Voici les points essentiels à connaître pour anticiper sereinement cette étape.
Les différents statuts et leurs impacts sur la retraite
Votre régime de retraite dépend de votre statut professionnel. Si vous êtes gérant majoritaire d’une SARL, travailleur indépendant, ou dirigeant assimilé salarié, les régimes diffèrent. Les travailleurs non-salariés (TNS) cotisent à la SSI (Sécurité sociale des indépendants) ou à la CIPAV (Caisse interprofessionnelle de prévoyance et d'assurance vieillesse), tandis que les dirigeants assimilés salariés relèvent du régime général et des caisses complémentaires telles que l’AGIRC-ARRCO. Chaque statut impacte vos cotisations sociales et, par conséquent, vos droits à la retraite.
Régime de base et régime complémentaire : quelles différences ?
Le régime de base, obligatoire, apporte un premier niveau de pension.
Par exemple, les indépendants cotisent à la Caisse nationale d’assurance vieillesse des professions libérales (CNAVPL) ou à la Mutualité sociale agricole (MSA) selon leur activité.
À cela s’ajoute un régime de retraite complémentaire, qui permet de bonifier votre pension de retraite et d’atteindre un taux plein. Il est important de comprendre comment vos points acquis sont valorisés, car ils jouent un rôle clé dans le montant de votre retraite.