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    Assurance maladie des indépendants: quelles démarches pour en bénéficier ?

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    Vous êtes indépendant ? Tout ce que vous avez à savoir sur la protection sociale et les cotisations sociales que vous versez se trouve ici.
    • La sécurité sociale des indépendants


      La protection sociale des auto-entrepreneurs


      Les auto-entrepreneurs comme tous les autres travailleurs indépendants, non soumis à un régime spécial, sont intégrés au régime général de la Sécurité sociale. L’auto-entrepreneur affilié au régime général est tenu de payer des cotisations sociales à l’Assurance Maladie des indépendants afin de financer les protections sociales auxquelles il aura le droit, notamment la prise en charge partielle des frais de santé et la couverture en cas d'arrêt de travail, sous condition de chiffre d’affaires minimum, d'invalidité ou de décès, et la constitution d'une pension de retraite. L’Assurance Maladie de l’auto-entrepreneur est donc distincte de celle des salariés mais lui assure le même type de protections.

      Ses cotisations sociales sont calculées en fonction de son chiffre d'affaires et doivent être versées chaque mois (ou tous les 3 mois) à l'Urssaf, par l’auto-entrepreneur.

    • Les conditions d'affiliation à l'Assurance Maladie des indépendants


      L'activité libérale, l’auto-entrepreneur et l'Assurance Maladie

      Est considéré comme auto-entrepreneur toute personne ayant fait la demande d’un statut juridique et fiscal lui permettant de créer une auto entreprise (ou micro entreprise, puisque c’est la même chose) pour exercer une activité professionnelle de manière indépendante.

      Ce statut s'applique à différentes catégories d'activités, notamment les activités libérales (exceptées certaines activités spécifiques), les activités commerciales, les prestations de services et les activités artisanales. Ainsi, un auto-entrepreneur exerçant une activité libérale ou tout autre activité citée précédemment, sera obligatoirement affilié à l’Assurance Maladie des indépendants, ce qui lui permet de bénéficier d’une protection sociale minimale. À ce titre, il doit payer les cotisations sociales correspondantes et a droit aux prestations sociales telles que la couverture maladie, les indemnités journalières en cas d'arrêt de travail et à la retraite.

      Deux spécificités concernant l’Assurance Maladie des auto-entrepreneurs :

      • Calcul des cotisations : les auto-entrepreneurs sont soumis à un régime simplifié de cotisations sociales. Les cotisations à l'Assurance Maladie des auto-entrepreneurs sont calculées en fonction du chiffre d'affaires réalisé, le mois ou le trimestre précédent, par son auto-entreprise et sont payées de manière mensuelle ou trimestrielle. Si le chiffre d'affaires est égal à 0 €, il n’y a pas de cotisations sociales à payer.
      • Plafonds de chiffre d'affaires : les auto-entrepreneurs sont soumis à des plafonds de chiffre d'affaires annuels pour pouvoir bénéficier du régime fiscal et social simplifié. Ces plafonds peuvent varier en fonction de l'activité exercée. Si le chiffre d'affaires dépasse ces seuils, l'auto-entrepreneur devra basculer dans un autre régime qui engendrera des modifications sur son régime fiscal et social.

      Conditions d’affiliation : pour bénéficier des prestations sociales comme du versement des indemnités journalières, l’auto-entrepreneur doit respecter une durée d’affiliation de 12 mois.


      Le délai de carence

      Mal informés, les travailleurs indépendants ne savent généralement pas qu’ils peuvent bénéficier du versement d'indemnités journalières en cas d’arrêt de travail. Dès le 4ème jour d’arrêt de travail, (à la suite d’une maladie ou d’un accident), et sous condition d’adresser son arrêt de travail à la SSI (Sécurité Sociale des Indépendants) sous 48h, le travailleur indépendant (artisan, commerçant, auto-entrepreneur, freelance ou professionnel libéral), pourra percevoir des indemnités en fonction de ses revenus sur les 3 dernières années travaillées. À noter toutefois qu’elles seront soumises à un délai de carence et plafonnées.

      Délai de carence : la prise en charge du versement de l'indemnité journalière intervient dès le 4ème jour de l’arrêt de travail, soit après un délai de carence de 3 jours.

      Plafond : les indemnités journalières sont calculées en fonction du revenu d'activité annuel moyen (Raam) de l’auto-entrepreneur. Elles ne pourront pas excéder le plafond annuel de la Sécurité sociale (Pass), soit 60,26 € bruts par jour en 2023.


      Les congés maternité et paternité

      Pour la naissance de leur(s) enfant(s) ou de celui (ceux) de leur conjoint, concubin ou partenaire de PACS, les travailleurs indépendants bénéficient également d'une protection sociale en matière de congé maternité et de congé paternité, bien qu'il existe des spécificités par rapport aux salariés.

      La durée du congé paternité pour les indépendants s’étend à 25 jours calendaires (week-end et jours fériés inclus) pour une naissance simple, à 32 jours calendaires dans le cas d’une naissance multiple (jumeaux). La durée légale du congé maternité est de 8 semaines minimum et 16 semaines maximum en 2023. Il peut être augmenté en cas de grossesse multiple ou difficile.

      S’il remplit toutes les conditions lui permettant de bénéficier de la protection sociale du régime général, le travailleur indépendant perçoit alors des indemnités journalières en cas de congé maternité / paternité lui permettant de l’aider à maintenir une stabilité financière.


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    • Les démarches pour s'affilier à l'assurance maladie des indépendants


      L'inscription en tant qu'auto-entrepreneur ou micro-entrepreneur

      La caisse d’Assurance Maladie des indépendants est obligatoire mais il n’y a pas de démarches à réaliser puisque l'affiliation est automatique dès lors qu’une activité professionnelle existe et est déclarée au guichet unique des formations entreprises (ex centre de formalités des entreprises). À ce titre, l’indépendant (auto-entrepreneur ou micro-entrepreneur, artisan, commerçant ou professionnel libéral) doit à la Sécurité sociale le versement de cotisations sociales calculées sur la base de son chiffre d’affaires. Ces cotisations sociales versées à l'Urssaf comprennent une assurance maladie et une assurance retraite.


      La demande d'affiliation à l'Assurance Maladie des indépendants

      Comme mentionné précédemment, dès qu'une activité professionnelle est déclarée auprès du guichet unique des formations entreprises, l'affiliation à l'Assurance Maladie pour les travailleurs indépendants est automatique. Ainsi, il n'est pas nécessaire de faire une demande spécifique ou d'entreprendre des démarches supplémentaires pour bénéficier de la protection sociale minimale prise en charge par la Sécurité Sociale des indépendants.

      A noter : le compte ameli pour les indépendants est l’outil idéal pour gérer vos démarches en toute autonomie.

    • La prise en charge des frais de santé


      Les soins remboursés par l'assurance maladie


      Le régime général du travailleur indépendant lui assure une prise en charge par l’Assurance Maladie d’une partie des soins médicaux :

      Les consultations de médecin, la téléconsultation, les médicaments prescrits sur ordonnance, les dépenses dentaires, les dépenses en optique, les prothèses auditives, les frais d'imagerie médicale, les frais d'hospitalisation et certaines chirurgies, le transport médical, certains contraceptifs, les examens de laboratoire, la procréation médicalement assistée (PMA), les vaccins obligatoires ou fortement recommandés, les cures thermales (sous certaines conditions)...

      À noter que la prise en charge de l’assurance maladie indépendant est limitée et que le reste à charge de l’assuré peut vite être onéreux. C’est pourquoi la souscription à une mutuelle santé entrepreneur est essentielle pour garantir le niveau de soin nécessaire à son capital santé et ainsi préserver son activité professionnelle.

    • Les particularités de la Sécurité sociale des auto-entrepreneurs


      Les spécificités de l'Assurance Maladie des auto-entrepreneurs

      Considéré comme travailleur non salarié, (qu’il soit artisan, commerçant, freelance, profession libérale …) un micro-entrepreneur ou auto-entrepreneur dépend de la Sécurité sociale des indépendants, c'est-à-dire du régime général et obligatoire des indépendants. Le régime général garanti par l'Assurance Maladie des indépendants a pour objectif de permettre aux travailleurs non salariés d’accéder à une protection sociale comparable à celle d’’un salarié. Il n’y a donc pas de spécificités pour la protection sociale de l’indépendant si ce n’est que pour en bénéficier, il doit justifier d’au moins 12 mois d’affiliation continus dans son activité.


      Le régime fiscal et social des auto-entreprises

      Les micro-entreprises bénéficient de régimes fiscaux et sociaux spécifiques qui sont simplifiés et adaptés à leur taille et à leurs activités. Voici quelques informations sur le régime fiscal et le régime social des micro-entreprises :

      Régime fiscal de la micro-entreprise :

      1. Régime de la micro-entreprise : les micro-entreprises peuvent opter pour le régime de la micro-entreprise, également connu sous le nom de régime de l'auto-entrepreneur. Ce régime simplifié permet aux entrepreneurs de bénéficier d'une fiscalité allégée, basée sur un régime d'imposition forfaitaire.
      2. Régime de la franchise en base de TVA : les micro-entreprises peuvent bénéficier du régime de la franchise en base de TVA jusqu’à un certain seuil de chiffre d'affaires annuel. Cela signifie qu'elles sont exonérées de la collecte de TVA sur leurs ventes, elles ne facturent pas la TVA et ne peuvent pas récupérer la TVA sur leurs achats.
      3. Régime micro-social simplifié : les micro-entrepreneurs sont soumis au régime micro-social simplifié pour le paiement de leurs cotisations sociales. Celles-ci sont calculées en fonction du chiffre d'affaires réalisé, ce qui simplifie les formalités administratives et facilite la gestion des charges sociales.

      Régime social des micro-entreprises :

      1. Affiliation à l’Assurance Maladie des indépendants : les micro-entrepreneurs sont affiliés au régime obligatoire de la Sécurité sociale des indépendants. Les travailleurs indépendants sont affiliés au régime général, au régime agricole ou aux régimes spéciaux selon la nature de leur entreprise. Ils bénéficient ainsi d'une protection sociale, notamment en matière d'assurance maladie, maternité, invalidité et retraite.
      2. Cotisations sociales : les cotisations sociales des micro-entrepreneurs sont calculées en pourcentage du chiffre d'affaires réalisé. Les micro-entrepreneurs peuvent bénéficier de l'ACRE (Aide aux créateurs et repreneurs d'entreprise) qui permet une réduction des cotisations sociales pendant la première année d'activité.

      Les indemnités journalières en cas d'arrêt de travail

      En cas d’arrêt de travail de plus de 7 jours (à la suite d’une chute ou d’un accident), si vous êtes indépendant (artisan, commerçant, freelance ou professionnel libéral), vous percevrez des indemnités en fonction de vos revenus sur les 3 dernières années travaillées et elles seront plafonnées même si la moyenne de vos 3 derniers revenus est supérieure à 43 992 € bruts en 2023.

      Pour percevoir des indemnités journalières en cas d’arrêt de travail, vous devez remplir certaines conditions comme celle d’être affilié au régime général de la Sécurité sociale des travailleurs indépendants depuis au moins 1 an. Pour éviter de vous retrouver dans une situation financière risquée pour votre foyer et votre entreprise, vous pouvez souscrire une prévoyance entrepreneur. Celle-ci vous permettra de compenser vos pertes de revenu en cas d'arrêt de travail ou d’invalidité.


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    Invalidité catégorie 3 : quand le travail devient impossible pour un TNS et l'aide d'un tiers indispensable

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    Mis à jour le


    Tout comprendre sur la PTIA : Perte Totale et Irréversible d'Autonomie. Critères d’attributions, spécificités, aides… on vous dit tout.
    • Comprendre l'invalidité catégorie 3


      Invalidité catégorie 3 : définition

      L'invalidité de catégorie 3 est la catégorie la plus élevée d'invalidité reconnue par la Sécurité sociale. Elle correspond à une incapacité totale de travail, c'est-à-dire que la personne est dans l'incapacité de travailler et a besoin de l’assistance d’une tierce personne pour effectuer les tâches de la vie quotidienne. Cette invalidité est aussi appelée PTIA pour Perte Totale et Irréversible d’Autonomie.

      Au regard de la définition, l’invalidité catégorie 3 et un contrat de travail ne peuvent coexister, sauf exception : l’invalidité de 2ème ou 3ème catégorie n'entraîne pas automatiquement l’inaptitude au travail. La personne peut ainsi occuper une activité à temps partiel dans la limite de ses capacités. Il existe aussi deux autres catégories d’invalidité :

      • l’invalidité de catégorie 1, dite invalidité permanente partielle ou IPP, concerne les entrepreneurs invalides capables d'exercer une activité professionnelle rémunérée. Cette notion correspond à un taux d’invalidité compris entre 33% et 66%.
      • l’invalidité de catégorie 2, dite Invalidité Permanente Totale ou IPT, concerne les entrepreneurs invalides incapables d’exercer une activité professionnelle rémunérée. Cette notion correspond à un taux d’invalidité supérieur à 66%.

      Comment passer de l'invalidité catégorie 2 à la catégorie 3

      Le passage d’une invalidité de catégorie 2 à une invalidité de catégorie 3 peut être réalisé suite à une demande de réexamen de dossier auprès de la Sécurité sociale. Pour cela, la personne en invalidité de catégorie 2 doit prendre rendez-vous avec son médecin traitant pour faire un bilan de son état de santé et pour qu'il puisse rédiger un certificat médical détaillant l'ensemble de ses limitations physiques et/ou mentales. Ce certificat médical sera transmis à la Sécurité sociale dont dépend le chef d'entreprise qui examinera la demande de réexamen. La CPAM ou MSA pourra ensuite demander un avis médical auprès du médecin conseil de l'Assurance Maladie (ou MSA) pour évaluer si l'état de santé de la personne justifie une reconnaissance de l'invalidité de catégorie 3.

      Si la demande est acceptée, la personne pourra alors bénéficier d'une pension d'invalidité plus élevée ainsi que de l'ensemble des aides et prestations sociales liées à la catégorie 3 Perte Totale et Irréversible d’Autonomie. Il est important de noter que le passage de l'invalidité de catégorie 2 à la catégorie 3 est une procédure complexe qui peut prendre du temps. À ce titre, si la personne a souscrit un contrat de prévoyance chez Harmonie Mutuelle, elle peut se faire accompagner pour faciliter les démarches et les échanges avec les différents organismes impliqués.

    • Les spécificités de l'invalidité catégorie 3


      Les implications financières

      Si vous êtes un TNS (y compris artisan, commerçant ou profession libérale non réglementées) en situation d'invalidité de catégorie 3, vous pouvez prétendre à une pension d'invalidité versée mensuellement par la CPAM ou MSA. Cette pension d’invalidité de catégorie 3 a pour but de compenser la perte de vos revenus professionnels suite à votre arrêt de travail.

      Le montant de l’invalidité catégorie 3 est calculé en fonction de la moyenne de vos dix meilleures années d'activité et correspond à 50% de cette moyenne. Pour une invalidité de catégorie 3, le montant mensuel de la pension d’invalidité catégorie 3 varie entre 686,09 € et 1 833 € en 2023. Si votre état de santé nécessite l'assistance d'une tierce personne, vous pouvez également bénéficier d'une prestation complémentaire pour recours à tierce personne. Il s’agit de la Majoration Tierce Personne (MTC). Cette prestation permet d'augmenter le montant de votre pension d'invalidité de 1 210,91 € par mois. Cette aide financière n'est pas imposable et est réévaluée chaque année.

      Pour savoir si vous êtes éligible à l'aide d'une tierce personne, votre médecin conseil évaluera votre capacité à réaliser certains actes de la vie quotidienne seul. Si vous avez une profession libérale réglementée, nous vous conseillons de vous tourner vers votre caisse spécifique car le montant de votre pension dépend de votre activité et de votre assiette de cotisation.

    • La procédure pour demander une pension d'invalidité catégorie 3


      La demande de pension d'invalidité

      La pension d’invalidité de catégorie 3 peut être attribuée après la consultation du médecin traitant. Si l’état de santé amène à une incapacité d’exercer de manière totale et irréversible alors le médecin rédige un certificat médical qui devra être transmis à la Caisse Primaire d’Assurance Maladie dont dépend le chef d’entreprise. Une demande d’indemnité pour invalidité catégorie 3 est alors formulée, le demandeur doit alors fournir des informations sur sa situation professionnelle, ses revenus, et son état de santé et envoyer le formulaire de sa demande d’invalidité de catégorie 3 à la CPAM ou MSA.

      Une fois que la CPAM ou MSA a examiné la demande et les pièces justificatives, elle envoie une décision écrite indiquant si la pension d'invalidité de 3ème catégorie a été accordée, le montant de la pension d’invalidité catégorie 3 et la date de prise en charge.

      Le demandeur peut alors effectuer des démarches supplémentaires, afin de bénéficier d’aides supplémentaires ou tout simplement activer les garanties de ses éventuels contrats d’assurances et de prévoyance.

      À noter que la pension d’invalidité catégorie 3 et la retraite ne sont pas incompatibles. Lorsque l’âge légal du départ à la retraite est atteint, la pension d’invalidité catégorie 3 est remplacée par la pension de retraite pour inaptitude. La retraite au titre de l'inaptitude au travail permet d'obtenir une retraite au taux plein de 50 % dès l’âge légal du départ à la retraite, quel que soit le nombre de trimestres validés. L'inaptitude au travail doit être reconnue par le médecin-conseil de la caisse qui attribue la retraite. Le montant perçu peut être ajusté en fonction des droits acquis pendant la carrière professionnelle.


      Les critères pour être reconnu incapable d'exercer son activité professionnelle

      Pour être reconnu comme étant incapable d'exercer son activité professionnelle dans le cadre d'une invalidité de catégorie 3, il faut remplir certains critères médicaux. En effet, l'Assurance Maladie évalue votre incapacité à travailler en se basant sur les critères suivants :

      • la réduction totale de la capacité physique ou mentale de la personne à exercer son métier
      • l'impossibilité de reprendre un travail équivalent ou adapté
      • l'impossibilité de réaliser une activité professionnelle quelconque, y compris à temps partiel.

      Ces critères sont appréciés par le médecin conseil de l'Assurance Maladie, qui va examiner les résultats du bilan médical de l'entrepreneur. Il prend en compte son état de santé, ses antécédents médicaux, son âge, sa formation professionnelle, ses compétences et son expérience. Le médecin conseil peut également l'orienter vers des examens complémentaires ou une expertise médicale si nécessaire. S'il remplit les critères médicaux nécessaires, l'entrepreneur pourra prétendre à une pension d'invalidité de catégorie 3. Cependant, il est important de souligner que la décision finale dépend de l'Assurance Maladie. Elle peut donc accorder ou refuser la demande, en fonction de l'évaluation du dossier médical. Dans le cas d’un refus, l'entrepreneur peut éventuellement contester la décision en faisant appel auprès de la commission de recours amiable de la CPAM ou MSA.


      Le rôle de la MDPH dans la reconnaissance de l'invalidité catégorie 3

      Le rôle de la MDPH, Maison Départementale des Personnes Handicapées, consiste à informer et accompagner les personnes en situation de handicap dans leurs démarches. Au sein de chaque MDPH, une équipe pluridisciplinaire évalue la situation et les besoins des personnes handicapées et/ou invalides.

      À ce titre, lorsqu'un entrepreneur est déclaré invalide de catégorie 3, il peut faire appel à la MDPH pour l’accompagner dans ses démarches auprès de la Sécurité Sociale et de sa Caisse de Retraite. La MDPH pourra aussi lui accorder des prestations financières supplémentaires visant à améliorer son quotidien. Par exemple, en plus de sa pension d’invalidité de catégorie 3, l'entrepreneur peut demander à la MDPH la prestation de compensation du handicap (PCH). Il s'agit d'une aide financière permettant d'obtenir une aide humaine, technique ou de transport, versée par le département et personnalisée en fonction des besoins du bénéficiaire. Cette aide se cumule avec la pension d’invalidité.

    • Les implications de l'invalidité catégorie 3 sur la vie professionnelle et personnelle


      La compensation de la perte de rémunération

      En cas d’invalidité de catégorie 3, l'absence de revenus peut avoir des conséquences financières importantes pour les travailleurs non salariés. En effet, la pension d’invalidité versée par la Sécurité sociale est insuffisante pour compenser la perte de revenus conséquente à la cessation de leur activité. Pour cette raison, il est important pour les TNS de souscrire souscrire un contrat de prévoyance entrepreneur.

      Le principe d’une prévoyance entrepreneur est de garantir au TNS le maintien de son niveau de vie en cas d’arrêt de travail ou d’invalidité grâce à un complément de revenu. Elle permet également d’assurer à sa famille une compensation financière en cas de décès pour se prémunir de dettes éventuelles ou des frais liés aux obsèques.

      Cette assurance est l’aide complémentaire essentielle pour compenser les aides sociales minimales des ayants droits. Dans le cas d'une invalidité de 3ème catégorie, le contrat prévoyance viendra compléter la prestation du régime obligatoire par une rente mensuelle la plupart du temps.

      Pour faciliter les démarches il existe aussi un contrat de mutuelle et prévoyance entrepreneur. Un contrat qui combine la complémentaire santé avec les garanties prévoyances sous une seule souscription. Pratique et rapide, cette protection complète proposée par Harmonie Mutuelle est la seule capable de protéger la santé de l’entrepreneur mais aussi de le protéger desaléas que la vie peut lui réserver.


      La nécessité d’être accompagné d’une tierce personne pour effectuer certains gestes de la vie quotidienne

      Lorsqu’un travailleur non salarié est reconnu invalide de catégorie 3, il peut avoir la nécessité d’être accompagné au quotidien par une tierce personne pour effectuer les actes essentiels de la vie comme se laver, s’habiller, se nourrir...

      Dans ce cas, pour compenser la perte d’autonomie, en plus de sa pension d'invalidité, il peut bénéficier d'une prestation complémentaire pour recours à tierce personne appelée Majoration Tierce Personne (MTC). Cette prestation permet d'augmenter le montant de la pension d'invalidité et en plus de ne pas être imposable, elle est aussi réévaluée chaque année. Dans le cadre d’un accident de travail amenant à une perte totale et irréversible d’autonomie on parle alors d’inaptitude au travail. De la même manière, une Majoration pour Tierce Personne peut être versée sous conditions médicales.


      Le départ à la retraite pour inaptitude au travail

      L'attribution d'une pension d'invalidité de catégorie 3 ne modifie pas l'âge légal de départ à la retraite.

      Les personnes qui perçoivent une pension d'invalidité de catégorie 3 peuvent continuer à travailler si leur état de santé le permet (sous accord préalable par le médecin conseil) et ainsi accumuler des droits à la retraite. En revanche, lorsque l'assuré atteint l'âge légal de départ à la retraite, sa pension d'invalidité prend fin et est remplacée par la retraite au titre de l’inaptitude au travail. La retraite au titre de l'inaptitude au travail permet d'obtenir une retraite au taux plein de 50 % dès l’âge légal du départ à la retraite, quel que soit le nombre de trimestres validés. L'inaptitude au travail doit être reconnue par le médecin-conseil de la caisse qui attribue la retraite. Le montant perçu peut être ajusté en fonction des droits acquis pendant la carrière professionnelle.

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    Invalidité catégorie 1 : sous quelles conditions le TNS peut-il cumuler pension d'invalidité et activité professionnelle ?

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    • Comprendre l'invalidité catégorie 1


      Qu'est-ce que l'invalidité catégorie 1 ?

      L’invalidité de catégorie 1, dite invalidité permanente partielle ou IPP concerne les entrepreneurs invalides capables d'exercer une activité professionnelle rémunérée. Cette notion correspond à un taux d’invalidité compris entre 33% et 66%.

      Il existe aussi deux autres catégories d’invalidité :

      • pour un taux d’invalidité supérieur à 66% on parle d’Invalidité Permanente Totale ou IPT. Cette notion concerne les entrepreneurs incapables d’exercer une activité professionnelle rémunérée (sauf exception faite par le médecin conseil reconnaissant une aptitude au travail).
      • pour un taux d’invalidité supérieur à 66 %, avec une perte totale et irréversible d’autonomie : c’est une invalidité de catégorie 3. Elle concerne les invalides incapables d'exercer une activité professionnelle rémunérée et dont l'état nécessite l'assistance d'une tierce personne pour assurer les actes de la vie quotidienne contrairement à l’invalidité de 1ère catégorie et de 2ème catégorie, la 3ème catégorie n’est pas réversible.

      À noter toutefois que pour une invalidité catégorie 2, un médecin conseil peut reconnaître l’aptitude au travail. Chaque catégorie d’invalidité permet de déterminer le montant de la pension d'invalidité catégorie 1, 2 ou 3 qui sera versée à l'assuré en fonction de son taux d'invalidité.


      Comment est déterminée l'invalidité catégorie 1 ?

      Il n'existe pas de liste complète qui énumère les maladies donnant droit à une pension d'invalidité de catégorie 1. Si un entrepreneur a subi un accident ayant des conséquences durables sur son état de santé ou s’il souffre d'une maladie non professionnelle qui implique une incapacité permanente partielle ou totale dans la pratique de son activité professionnelle et l’empêche de gagner au moins ⅔ de son salaire habituel, il est probable qu’il remplisse les critères d'attribution de la pension d'invalidité.

      Pour être reconnu comme invalide, il devra d'abord contacter son médecin traitant. Celui-ci lui remettra un certificat médical s’il est victime de symptômes ou d'une maladie susceptibles de réduire et limiter ses capacités de travail. Il pourra ensuite utiliser son espace personnel sur le site Ameli pour demander en ligne une pension d'invalidité en fournissant son numéro de sécurité sociale et son code confidentiel. Sa demande sera ensuite transmise au médecin-conseil de votre CPAM ou MSA qui déterminera sa catégorie d'invalidité. Il peut également faire une demande par courrier en envoyant le formulaire de demande de pension d'invalidité rempli à sa CPAM ou MSA et en joignant les pièces justificatives nécessaires.

      À noter que l’auto-entrepreneur et l’invalidité catégorie 1 ne sont pas incompatibles. Si vous êtes déclaré invalide de catégorie 1, vous avez le droit de continuer ou de lancer votre entreprise. Le calcul de la pension d’invalidité de catégorie 1 sera donc adapté en fonction de vos revenus.


      Combien de temps dure l'invalidité catégorie 1 ?

      La pension d'invalidité de catégorie 1 est accordée pour une durée déterminée, qui peut varier en fonction de la situation individuelle. En général, elle est attribuée pour une période de 12 mois à 5 ans, renouvelable en fonction de l'évolution de l’état de santé et de la capacité à travailler. Si l’état de santé s'améliore ou si l'âge légal de départ à la retraite est atteint durant l’invalidité, le calcul de la pension d'invalidité de catégorie 1 peut être révisé ou remplacé par une pension de retraite. Ainsi, l’invalidité de catégorie 1 a une durée qui dépend intimement de la situation personnelle de l’assuré.

      Il est aussi possible que l’invalidité s’aggrave et que la catégorie 1 devienne une catégorie 2 ou 3. Dans ce cas, la pension d’invalidité versée jusqu’à présent sera révisée et l’attribution d’une nouvelle pension d’invalidité impliquera une nouvelle période d’attribution. Il est important de noter que la durée d'attribution de la pension d'invalidité de catégorie 1 peut être différente pour chaque cas individuel et dépend de l’arrêt de travail fourni par le médecin traitant, suite à l’évaluation de l'état de santé et de la capacité de travail ainsi que des évaluations de la CPAM ou de la MSA. Seuls le médecin traitant et la Caisse Primaire d’Assurance Maladie sont en mesure de statuer précisément sur l’invalidité de l'entrepreneur.


      Comment passer de l'invalidité catégorie 1 à l'invalidité catégorie 2 ?

      Concernant le passage de l'invalidité catégorie 1 à la catégorie 2, il est nécessaire de faire une demande auprès de la CPAM ou MSA. La catégorie 2 de la pension d'invalidité est destinée aux personnes dont l'état de santé est gravement altéré, les empêchant d'exercer une activité professionnelle dans des conditions normales. La demande pour passer de l'invalidité catégorie 1 à la catégorie 2 doit être effectuée auprès du médecin traitant, qui évaluera l’état de santé et remplira un certificat médical détaillé. Ce certificat sera ensuite transmis à la CPAM ou MSA pour une évaluation par le médecin-conseil. Si la CPAM ou MSA considère que l’état de santé correspond aux critères de la catégorie 2 de la pension d'invalidité, l'entrepreneur sera alors reconnu comme étant en situation d'invalidité de catégorie 2 et sa pension sera ajustée en conséquence.

      Il faut savoir que le passage de l'invalidité catégorie 1 à la catégorie 2 n'est pas automatique et dépend strictement de l'évaluation de l’état de santé par la CPAM (ou MSA). Si la demande est refusée par cette dernière, l'entrepreneur peut éventuellement contester la décision en faisant appel auprès de leur commission de recours amiable.

    • Cumuler pension d'invalidité et activité professionnelle en tant que TNS


      Peut-on exercer une activité professionnelle en étant en invalidité catégorie 1 ?

      En tant qu’entrepreneur, si vous êtes déclaré invalide de catégorie 1, cela signifie que vous êtes capable d’exercer une activité professionnelle mais que votre maladie ou votre handicap ne vous permet pas de maintenir vos revenus à 100%.

      À ce titre vous avez la possibilité de percevoir une pension d’invalidité catégorie 1 et de travailler à temps complet ou partiel. Vous pouvez alors continuer d’exercer une activité professionnelle tout en compensant la perte de salaire engendrée par votre invalidité. En revanche, les personnes déclarées invalides de catégorie 2 ou 3 n’ont pas la possibilité de travailler sauf exception réalisée par le médecin conseil, s’il reconnaît une aptitude au travail.

      À noter que les arrêts maladie et l’invalidité catégorie 1 ne sont pas incompatibles. En effet, si vous tombez malade et êtes arrêté durant votre invalidité catégorie 1, vous percevrez à la fois vos indemnités journalières d’arrêt maladie ainsi que la pension d’invalidité de catégorie 1.


      Sous quelles conditions peut-on cumuler pension d'invalidité et activité professionnelle ?

      Si vous souhaitez percevoir une pension d’invalidité tout en continuant d’exercer votre activité professionnelle vous devez tout d’abord être déclaré invalide de catégorie 1 par votre médecin traitant. Lorsque vous aurez réalisé les démarches nécessaires auprès de votre CPAM / MSA, une indemnisation pourra vous être versée.

      Que vous travailliez ou non, pour bénéficier du versement de la pension vous devez être affilié à la Sécurité sociale depuis au moins 12 mois et remplir au moins l'une de ces deux conditions :

      • avoir travaillé au moins 600 heures durant les 12 derniers mois
      • avoir cotisé un salaire mensuel au moins égal à 2 030 fois le SMIC horaire durant les 12 derniers mois.

      Le montant de la pension est calculé en fonction de votre situation professionnelle et de votre niveau d’invalidité.


      Comment est calculé le montant de la pension d'invalidité en cas de cumul avec une activité professionnelle ?

      Le montant de la pension d'invalidité, en cas de cumul avec une activité professionnelle, dépend de plusieurs facteurs, tels que le taux d'incapacité de l’entrepreneur et ses revenus brut annuels.

      Pour établir le montant de la pension d'invalidité catégorie 1, il faut d'abord déterminer le taux d'incapacité de la personne, qui est évalué par le médecin-conseil de la sécurité sociale. Dans le cas des 2ème et 3ème catégories, le cumul avec une activité professionnelle complémentaire n'est traditionnellement pas possible sauf acceptation par le médecin conseil.

      Ensuite, le montant de la pension d'invalidité est calculé en fonction du salaire annuel moyen des 10 meilleures années précédant l’invalidité pour les travailleurs non salariés (c’est-à-dire les artisans, commerçants, professions libérales non règlementées, rattachés à la CPAM). Pour les professions libérales réglementées, cela dépendra de la caisse de rattachement.

      Cas particulier pour les artisans et commerçants : lorsque vous êtes déclaré invalide mais que vous continuez d’exercer une activité professionnelle rémunérée, une pension d’invalidité vous est octroyée, on parle alors de pension pour incapacité partielle au métier (PIPM). Elle est calculée sur la base de 30% de votre revenu annuel moyen des 10 meilleures années de votre activité et est plafonnée à 1 099,80 €/mois en 2023. Le cumul de la pension d'invalidité avec une activité professionnelle peut avoir des conséquences sur les impôts à payer et sur les cotisations sociales. Il est donc recommandé de bien se renseigner auprès de sa CPAM ou MSA pour connaître précisément toutes les conditions et les modalités de ce cumul.


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    • Retraite et invalidité catégorie 1


      La pension d'invalidité catégorie 1 valide-t-elle des trimestres de retraite ?

      Oui, la pension d'invalidité de catégorie 1 permet de maintenir la validation des trimestres de retraite. Le calcul des trimestres attribués à un bénéficiaire de la pension d'invalidité permanente commence à partir du début du trimestre civil pendant lequel la pension est accordée. Le décompte se terminera à la fin du trimestre civil précédant celui où le paiement de la pension prendra fin. Si le bénéficiaire est également en mesure de recevoir une pension de retraite, les trimestres assimilés continueront à être décomptés jusqu'à la fin du trimestre civil précédant celui où la pension de retraite commence.

      L'attribution d'une pension d'invalidité de catégorie 1 ne modifie pas l'âge légal de départ à la retraite. Les personnes qui perçoivent une pension d'invalidité de catégorie 1 peuvent continuer à travailler si leur état de santé le permet et ainsi accumuler des droits à la retraite. En revanche, lorsque l'assuré atteint l'âge légal de départ à la retraite, sa pension d'invalidité prend fin et est remplacée par la retraite pour inaptitude au travail. La retraite au titre de l'inaptitude au travail permet d'obtenir une retraite au taux plein de 50 % dès l’âge légal du départ à la retraite, quel que soit le nombre de trimestres validés. L'inaptitude au travail doit être reconnue par le médecin-conseil de la caisse qui attribue la retraite. Le montant perçu peut être ajusté en fonction des droits acquis pendant la carrière professionnelle. Il est donc important de prendre en compte les impacts de l'invalidité de catégorie 1 sur la pension de retraite. Dans le cas d’une retraite anticipée, la pension sera minorée, il est donc recommandé de préparer son départ en retraite en faisant appel à une retraite complémentaire par exemple.


      Comment préparer sa retraite en étant en invalidité catégorie 1 ?

      L’invalidité catégorie 1 et retraite : vaste sujet ! Il est important de préparer sa retraite même en étant en arrêt de travail et invalidité de catégorie 1. Voici quelques conseils pour vous aider dans cette démarche :

      1. Vérifiez vos droits à la retraite : vérifiez auprès de votre caisse de retraite les conditions pour bénéficier d'une retraite à taux plein, notamment en termes de durée d'assurance, d'âge de départ et de décote éventuelle.
      2. Évaluez votre situation financière : si vous travaillez malgré votre invalidité, évaluez votre situation financière et déterminez les revenus que vous percevrez après la cessation de votre activité professionnelle.
      3. Pensez à la protection de vos proches : pensez à protéger financièrement vos proches en cas de décès ou d'invalidité totale et permanente.
      4. Faites-vous aider si nécessaire : Si vous avez des questions ou des difficultés pour préparer votre retraite en tant qu'entrepreneur déclaré invalide de catégorie 1, n'hésitez pas à vous faire aider, contactez un conseiller spécialisé. Ils pourront vous fournir des informations et des conseils adaptés à votre situation personnelle.
    • Faut-il souscrire une prévoyance invalidité en tant que TNS ?


      En tant que travailleur non salarié (TNS), il peut être judicieux de souscrire une assurance prévoyance invalidité pour vous prémunir, vous et votre famille, de tout risque financier lié à une invalidité. Contrairement aux salariés qui bénéficient d'une couverture sociale obligatoire en cas d'arrêt de travail pour cause de maladie ou d'invalidité, les TNS ne bénéficient pas toujours d'une protection sociale complémentaire aussi complète.

      En cas d'invalidité, la pension d'invalidité versée par la Sécurité sociale peut s'avérer insuffisante pour pallier la baisse de revenus due à l'arrêt de l'activité. Une assurance prévoyance invalidité permet de pallier cette situation en garantissant le versement d'une rente invalidité catégorie 1, 2 ou 3, qui peut être complétée par une rente invalidité. Selon le contrat souscrit, il peut y avoir une garantie IPT (Invalidité Permanente et Totale) et ou une garantie IPP (Invalidité Permanente Partielle). Ces indemnisations assurent un maintien de revenus suffisant pour permettre au TNS (y compris l’auto entrepreneur) de faire face aux charges courantes et ainsi sécuriser sa situation financière. Il est donc important pour les travailleurs non salariés de réfléchir à une protection adaptée à leur situation. Toutefois, nous vous conseillons de faire particulièrement attention aux exclusions de garantie afin d’être préparé à toutes éventualités, tout comme aux délais de carence sur certaines prestations.

    • Comment mettre à jour sa protection sociale en cas d'invalidité catégorie 1 ?


      Si vous êtes travailleur indépendant en "profession libérale ou non" et que vous êtes déclaré en invalidité de catégorie 1, il est important de mettre à jour votre protection sociale pour bénéficier des prestations sociales et des aides financières auxquelles vous avez droit.

      Voici les étapes à suivre :

      1. informez votre caisse d'Assurance Maladie : signalez à votre CPAM ou MSA votre situation et votre invalidité. Vous devrez fournir l’attestation d’invalidité transmise par votre médecin traitant pour prouver votre état de santé.
      2. Veillez à la mise à jour de vos droits à la Sécurité sociale : assurez-vous auprès de votre caisse d'Assurance Maladie que vos droits ont été mis à jour. Vous pourrez ainsi bénéficier de la prise en charge par le régime général de vos soins médicaux, de l'attribution d'une carte d'invalidité et de l'exonération du ticket modérateur pour certains actes médicaux. Une pension d’invalidité de catégorie 1, 2 ou 3 vous sera alors versée.
      3. Vérifiez vos droits à la retraite : consultez l'attestation reprenant le détail  de vos trimestres cotisés. Il est conseillé de vérifier que toutes les périodes d'invalidité ont bien été prises en compte pour le calcul de vos droits à la retraite. Vous pouvez y accéder à partir de votre espace personnel sur le site de l’assurance retrait
      4. Actualisez vos contrats d'assurance : vérifiez que vos contrats d'assurance (assurance habitation, assurance auto, etc.) ont été mis à jour pour tenir compte de votre situation d'invalidité. Et si vous avez souscrit une mutuelle entrepreneur ou une assurance prévoyance entrepreneur, contactez votre assureur pour activer les garanties liées à votre invalidité.
      5. Demandez des aides financières : si vous rencontrez des difficultés financières, votre régime général peut vous octroyer une Allocation Supplémentaire d’Invalidité même si vous êtes auto-entrepreneur.

      Le saviez-vous ?
      Pour être protégés des aléas de la vie, une solution combinant la mutuelle et la prévoyance santé entrepreneur existe. En prenant en charge les frais de santé et en couvrant les arrêts de travail, l'invalidité et le décès, cette solution est la seule solution capable de protéger pleinement l’entrepreneur et sa famille.

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    Le 100 % santé : bénéficiez d'une protection sans reste à votre charge

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    Connaissez-vous la réforme 100 % Santé ? Harmonie Mutuelle vous explique tout ce que vous avez besoin de savoir pour en profiter.

    Sommaire

    • La réforme 100 % santé


      Ne renoncez plus à vous soigner, faute de pouvoir avancer vos frais de santé ! Harmonie Mutuelle vous éclaire sur la réforme du 100 % Santé, grâce à laquelle vous pouvez bénéficier d’un remboursement intégral de vos frais optiques, dentaires et auditifs.

      Mise en place et objectifs de la réforme 100 % santé

      Les restes à charge (ce que vous devez payer après le remboursement de l'Assurance Maladie) sont particulièrement élevés dans ces 3 secteurs de santé : optique dentaire audiologie.

      C’est pourquoi les pouvoirs publics ont mis en place une réforme majeure de la couverture sociale, le 100 % Santé aussi appelé reste à charge 0 : une réforme ayant pour objectif d’améliorer l’accès à des soins de qualité avec une prise en charge 100 pour cent santé. En collaboration avec la Sécurité sociale, les professionnels de santé et les mutuelles, Harmonie Mutuelle contribue au financement de cette réforme. Ensemble, nous avançons collectif avec tous les opticiens, dentistes et audioprothésistes de France qui doivent désormais proposer des prestations 100 % Santé. Notre challenge : éviter tout impact sur le prix des cotisations de nos adhérents.

      Les principes de la réforme du 100 % santé

      Tous nos adhérents couverts par un contrat de complémentaire santé “responsable” bénéficient d’un panier 100 % Santé sans aucune condition de revenus. Nous prenons en charge à 100% une sélection d'équipements en matière d'aide auditive, de dentaire et d'optique.

      La prise en charge du 100 % santé

      Harmonie Mutuelle a intégré la prise en charge du 100% santé dans ses garanties.

      • Optique : un grand choix de modèles de montures (17 pour adultes et 10 pour enfants), en 2 coloris différents, ainsi que des verres traitant toutes les corrections visuelles.
      • Dentaire : une gamme étendue de prothèses dentaires avec des matériaux adaptés à la localisation de chaque dent, pour vous permettre de réaliser les soins dentaires dont vous avez besoin.
      • Audiologie : une large sélection d'aides auditives avec au minimum 12 canaux de réglages et de nombreuses fonctionnalités.

      Les avantages de la réforme pour les travailleurs indépendants

      Vous êtes indépendant ? En souscrivant à un contrat de mutuelle entrepreneur responsable vous pouvez bénéficier du dispositif 100 % santé comme n’importe quel salarié. Après l’intervention combinée de l’assurance maladie obligatoire et de votre mutuelle indépendante, la réforme 100 % santé vous garantit un accès aux prestations avec un remboursement intégral.

    • Le 100 % santé pour les TNS


      Le remboursement 100 % santé pour les TNS

      Les frais de santé peuvent vite devenir astronomiques lorsqu’on est Travailleur Non Salarié (TNS) et que l’on ne bénéficie que de l’Assurance Maladie. Avec sa mutuelle TNS, Harmonie Mutuelle propose de prendre en charge les équipements optiques, dentaires et auditifs prévus dans le 100% santé. Harmonie Mutuelle, vous livre toutes les clés nécessaires pour comprendre la prise en charge et profiter personnellement d’un remboursement 100 % santé.

      Comment bénéficier du 100 % santé ?

      Mis en place progressivement depuis le 1er janvier 2019, le dispositif 100 % santé requiert d’une part la souscription d'un contrat de mutuelle santé dit responsable. Ces contrats concernent 95% des contrats mutuelle existants et les contrats de mutuelle indépendant figurent parmi les contrats responsables. D’autre part, pour bénéficier du remboursement intégral d’un soin de santé ou d’un équipement figurant dans le panier, l’assuré doit respecter le parcours de soin auprès des professionnels de santé. Une fois ces deux conditions réunies, vous pouvez accéder au large choix du panier 100 % santé.

      Les limites du 100 % santé pour les TNS

      Zéro limite. Avec leur complémentaire santé et cette réforme, les travailleurs indépendants s’assurent du remboursement complet de leurs dépenses onéreuses. Des économies qu’ils peuvent réinvestir sur d’autres contrats d’assurance comme par exemple une prévoyance pour entrepreneur. Ainsi, en cas d’accident ou de maladie, les difficultés économiques engendrées par un arrêt de travail ne mettront pas en danger l’équilibre financier de la famille.


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    • 100 % santé pour les TNS : ce qu’il faut retenir

      • La réforme 100 % santé vous permet de bénéficier d’un remboursement intégral d’une large sélection d'équipements optiques, dentaires et auditifs.
      • C’est la combinaison de la sécurité sociale et de votre contrat de mutuelle qui prend en charge tous les soins 100 % santé.
      • Tout le monde peut y avoir accès, il suffit de bénéficier d’une mutuelle santé dite “responsable”.
      • Particulièrement pratique lorsque l’on est indépendant car la part de l’assurance maladie obligatoire est bien souvent trop maigre face à ce type de dépenses.
      • Le remboursement 100 % santé permet d’optimiser son budget en assurance maladie indépendants pour se couvrir sur d'autres risques, tels que l'incapacité de travail, l'invalidité ou le décès avec un contrat prévoyance.

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      En tant qu'entrepreneur, la souscription d'une complémentaire santé peut vous paraître une dépense annuelle coûteuse. Pourtant votre suivi médical est vital, autant pour vous que pour la pérennité de votre activité ! Avec Harmonie Mutuelle, payez moins cher et économisez sur vos dépenses tout en prenant soin de vous, grâce à notre solution "Budget malin".
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    Comment sont calculées les indemnités journalières d'un auto-entrepreneur ?

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    Saviez-vous qu’un indépendant a le droit d’être en arrêt ? On vous dit tout ce qu’il faut savoir pour bénéficier des indemnités journalières.
    • Indemnités journalières : qu'est-ce que c'est ?


      Prise en charge des arrêts de travail pour maladie


      Si vous êtes auto-entrepreneur et que vous êtes en arrêt de travail c’est à dire en arrêt maladie, pour cause de maladie, d’accident ou d’hospitalisation, vous pouvez percevoir des indemnités journalières auto-entrepreneurs prises en charge par votre Assurance Maladie. Pour cela, il vous suffit d’être affilié au régime général de la Sécurité Sociale des Indépendants depuis au moins 1 an, sans discontinuité. 

      • L'indemnisation est calculée sur la base de la formule suivante : 1/730ème du revenu annuel moyen des 3 dernières années. Et doit être supérieur à 4 113,60 € pour bénéficier d’indemnités journalières.
      • Les indemnités journalières sont encadrées entre 24,10€ (ou 6,02 € pour les micro-entrepreneurs) et 60,26 €/jour en 2023.  
      • Vous percevez ces sommes après un délai de carence de trois jours, soit au 4ème jour, et elles sont versées tous les 14 jours en moyenne.


      Les indemnités journalières sont versées au maximum pendant 360 jours (ou 90 jours pour les professionnels libéraux relevant de la CNAVPL), sur une période glissante de 3 années au titre d’une ou de plusieurs maladies. 

    • Indemnités journalières pour les travailleurs indépendants


      Les professions concernées


      Tous les travailleurs indépendants, non soumis à un régime particulier, sont intégrés au régime obligatoire des indépendants de la Sécurité Sociale. Cela concerne donc : 

      • Les artisans
      • Les commerçants
      • Les micro-entrepreneurs
      • Certaines professions libérales
      • Les freelances

      À ce titre tous les travailleurs indépendants cotisent tous auprès de l’URSSAF ce qui leur garantit une protection sociale obligatoire. Grâce à ces cotisations sociales, ils peuvent prétendre au versement d’indemnités journalières auto entrepreneur en cas d’arrêt de travail pour maladie ou accident, mais aussi en cas de congé maternité et de congé paternité.



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    • Le calcul des indemnités journalières


      Revenu annuel pris en compte


      Si vous êtes micro-entrepreneur, les indemnités journalières auto entrepreneur que vous percevez pendant votre arrêt de travail sont égales à 1/730 ème de votre revenu d’activité annuel moyen (Raam) appelé aussi revenu annuel. 1/730 ème correspond à la moitié du revenu annuel moyen sur les 3 dernières années. Celui-ci est donc calculé sur la moyenne de vos revenus cotisés des 3 années civiles précédant la date de votre arrêt de travail et vous est versé par la Sécurité Sociale des Indépendants.


      À noter que pour les micro-entrepreneurs, le calcul du revenu ne correspond pas uniquement à la moyenne mais il faut également lui soustraire l'abattement forfaitaire pour les frais professionnels qui dépend de l'activité exercée. Ainsi, pour : 

      • une activité d'achat revente : abattement de 71%
      • les artisans-commerçants : abattement de 50%
      • les prestations de services BNC : abattement de 34%
      • pour la location de meublés classés : abattement de 87%
         

      Montant des indemnités journalières en cas d'arrêt maladie


      Le montant des indemnités journalières auto entrepreneur en cas de maladie, donc d’arrêt maladie, correspond à 1/730e de votre revenu d’activité annuel moyen (Raam) appelé aussi revenu annuel. Leur prise en charge est soumise à certaines conditions comme celle d’être affilié au régime général de la Sécurité sociale des Indépendants depuis au moins 1 an, sans discontinuité. Le montant des indemnités journalières est majoré mais aussi minoré : il est compris entre 6,02 € et 60,26 € (correspondant au plafond annuel de la sécurité sociale/730).

    • Les conditions d'obtention des indemnités journalières


      La durée d'affiliation


      Pour bénéficier du versement des indemnités journalières auto entrepreneur par la Sécurité Sociale des Indépendants, il faut respecter la durée d’affiliation de 12 mois. En effet, si vous êtes indépendant vous devez être affilié au régime général de la Sécurité Sociale depuis au moins 1 an et être à jour dans vos cotisations.


      Les Affections de Longue Durée


      L'Affection Longue Durée (ALD) concerne une maladie dont la gravité et/ou le caractère chronique nécessite un traitement prolongé et particulièrement coûteux. En plus d’avoir certaines spécificités pour la prise en charge des frais de santé, l’Affection Longue Durée permet de bénéficier d’un arrêt maladie de plus de 6 mois. Dans le cas d’un arrêt de travail, comme pour n’importe quel arrêt maladie, le travailleur non salarié bénéficie d’indemnités journalières auto entrepreneurs. Mais à la différence des indemnités journalières classiques, les indemnités journalières dans le cadre d’une ALD ne sont pas imposables.
       


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    • Comprendre le décompte de la Sécurité Sociale


      Définition et utilité du décompte de la Sécurité Sociale


      Le décompte de la Sécurité Sociale, également connu sous le nom de décompte de prestations du régime obligatoire, est un document essentiel dans le processus de remboursement des frais de santé par l'Assurance Maladie. Il est généralement consultable en ligne sur votre compte Ameli dans la rubrique “Mes Paiements”.
       


      Les informations contenues dans le décompte de la Sécurité Sociale


      Le décompte de la Sécurité Sociale est un relevé de remboursement détaillé qui récapitule les remboursements effectués par l'Assurance Maladie pour les actes médicaux engagés par l'assuré. Il permet de connaître le montant pris en charge par l'Assurance Maladie (avec le taux de remboursement) et celui restant à la charge de l'assuré (le ticket modérateur) ou à rembourser par sa complémentaire santé. Se trouvent également sur ce décompte la franchise médicale qui correspond pour chaque acte médical au montant qui ne sera pas remboursé ni par la Sécurité Sociale ni par la mutuelle. Cette franchise est fixée à 0,50 € par boîte de médicaments et est plafonnée à 50 € par an et par personne.

      Le décompte de la Sécurité Sociale permet également de récapituler toutes les indemnités journalières versées telles que celles versées pour maladie, pour maladie professionnelle ou accident du travail, les pensions en cas d’invalidité et celles versées en cas d’incapacité totale irréversible de travailler.

      La mise à jour de ce décompte est mensuelle c'est-à-dire que vous retrouverez dans votre espace Ameli chaque fois un nouveau décompte. Cela permet d’avoir un suivi de ses dépenses en matière de santé notamment lorsque vous avez avancé des frais et que vous souhaitez le transmettre à votre mutuelle pour vous assurer de leur remboursement.

    • Les éléments clés du décompte de la Sécurité Sociale


      La participation forfaitaire et la franchise médicale


      Deux éléments clés du décompte de la Sécurité Sociale : la participation forfaitaire et la franchise médicale

      Une participation forfaitaire est à la charge de l’assuré à chaque consultation ou acte médical, sauf dans le cadre d'une hospitalisation complète d'une ou plusieurs journées à l'hôpital. Cette participation s'applique également à tout acte de radiologie ou de biologie médicale. Elle correspond à 1€ dans la limite de 4€ par jour et par médecin et de 50 € par an et par personne. Cette participation forfaitaire n’est pas remboursée par la Sécurité Sociale mais peut être prise en charge par certaines mutuelles complémentaires.

      La franchise médicale est à la charge de l’assurée pour tout achat de médicament, de soins paramédicaux ou de transports sanitaires. Elle ne concerne évidemment pas les médicaments prescrits, ni les actes paramédicaux effectués lors d'une hospitalisation. Elle ne s'applique pas non plus aux transports d'urgence. Son montant est de :

      • 0,50 € par médicament
      • 0,50 € par acte paramédical dans la limite de 2 € par jour
      • 2 € par transport sanitaire dans la limite de 4 € par jour

      Là encore, la franchise n’est pas remboursée par la Sécurité Sociale et elle n’est pas non plus remboursée par la mutuelle.
       


      Le taux de remboursement


      Le taux de remboursement est une information qui se retrouve sur le décompte de la Sécurité Sociale. Il correspond au taux en % de remboursement appliqué par l’Assurance Maladie pour la prise en charge des frais de santé.

      Le taux de remboursement varie en fonction de la nature de l'acte ou du produit de santé. En général, pour les actes médicaux courants, le taux de remboursement de la Sécurité Sociale est de 70%. Cela signifie que l'Assurance Maladie prend en charge 70% du tarif de base et que les 30% restants, appelés ticket modérateur, sont à la charge de l'assuré ou de sa mutuelle. À noter tout de même que le tarif de base ne concerne pas le montant déboursé mais plutôt un montant référentiel fixé par l’Assurance Maladie pour chaque acte médical. 

      Cependant, il convient de noter que certains actes ou médicaments spécifiques peuvent bénéficier d'un taux de remboursement plus bas. Souscrire une mutuelle complémentaire est alors essentielle car elle permet de prendre en charge une partie voire même la totalité du ticket modérateur. 
       


      Les indemnités journalières


      Sur le décompte de l’Assurance Maladie se trouve aussi le détail des indemnités journalières versées à l’assuré si ce dernier a été arrêté pour maladie ou congé maternité / paternité. 


      En cas d’arrêt maladie

      • Si l’assuré est salarié, l'indemnité journalière versée par l’assurance maladie est égale à 50 % de son salaire journalier de base.
      • Si l’assuré est travailleur non salarié, l'indemnité journalière est égale à 1/730ème (c’est-à-dire la moitié du revenu annuel moyen des 3 dernières années /365jours) de la moyenne de ses revenus des 3 dernières années.

      Le calcul pour les indemnités journalières en cas de congé maternité ou de congé paternité dépend du type de congé, de la durée, du nombre d'enfants et des revenus de l’assuré. Les travailleurs non salariés, c'est-à-dire les indépendants, ont bien évidemment eux aussi le droit à cette protection sociale puisqu’ils sont soumis au régime général de la Sécurité Sociale. 


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    • Les modes de remboursement


      Faire l'avance des frais ou opter pour le tiers payant


      Lorsque l'on bénéficie de remboursements de la Sécurité Sociale, il est important de comprendre le concept du ticket modérateur et de l'avance de frais. Le ticket modérateur représente la part des dépenses de santé restant à la charge de l'assuré après le remboursement de l'Assurance Maladie sur le tarif de base. C’est le montant non remboursé par la Sécurité Sociale qui doit être payé, pris en charge par l’assuré ou sa mutuelle. Le montant du ticket modérateur est présent sur chaque décompte du régime d'Assurance Maladie.

      Lorsqu'un assuré consulte un professionnel de santé ou achète des médicaments, il doit souvent faire l'avance de frais, c'est-à-dire payer la totalité de la consultation ou du médicament. Par la suite, sa caisse d’Assurance Maladie réalise le remboursement de la partie obligatoire et l’assuré peut éventuellement demander un remboursement d’une partie ou de l’intégralité du ticket modérateur à sa mutuelle.

      Le tiers payant peut être appliqué en fonction des situations et des régimes d'Assurance Maladie spécifiques. Il est important de se renseigner auprès de sa caisse d'Assurance Maladie pour connaître les modalités de mise en œuvre du tiers payant. Dans le cadre du tiers payant, l'assuré n’a pas à faire l’avance des frais. Il n’aura qu’à régler la partie du ticket modérateur et dans certains cas, selon la prise en charge de sa mutuelle il peut aussi n’avoir rien à payer. 

       

      La prise en charge des soins


      En résumé, la prise en charge des frais de santé se divise en plusieurs parties : 

      • une prise en charge par l’Assurance Maladie sur la base d’un décompte de prestations du régime obligatoire

      • un reste à charge à l’assuré qui correspond à ce que l’on appelle “Ticket Modérateur”

      • une partie ou la totalité du ticket modérateur pris en charge par la mutuelle de l’assuré suivant le type de remboursements de soins souscrit par son contrat.

      À noter que le décompte de remboursement de la Sécurité Sociale fait foi lorsqu’il est question de demander un remboursement à sa mutuelle.

    • Comment utiliser sa carte Vitale pour faciliter les remboursements ?


      Les avantages de la carte Vitale


      La carte Vitale offre de nombreux avantages pratiques et simplifie les démarches liées à l'Assurance Maladie. Avec cette carte électronique, d'une utilisation simple, les assurés peuvent bénéficier du tiers payant chez la plupart des professionnels de santé (médecins généralistes, spécialistes, pharmaciens, laboratoires, hôpitaux…). Elle permet de simplifier également les formalités administratives lors des consultations médicales car l’assuré n’a plus besoin de transmettre à sa caisse d’Assurance Maladie la feuille de soin remise par le médecin. Tout se fait automatiquement ce qui permet d’éviter les délais de traitement papier. De plus, elle facilite également l'accès aux droits et aux services en santé, en offrant une meilleure traçabilité des prestations et en permettant une gestion plus efficace du suivi médical. 


      À noter que tous les actes médicaux réalisés avec l’utilisation de la carte Vitale se retrouvent sur le décompte de la Sécurité Sociale, c'est-à-dire sur le décompte du régime obligatoire.


      Comment mettre à jour sa carte Vitale ?


      Si vous êtes dans l’attente d’un paiement et constatez qu’un remboursement prend plus de temps qu’à normal, il se peut que votre carte Vitale ait besoin d’être mise à jour. Pour mettre à jour votre carte Vitale, vous pouvez vous rendre dans une borne de mise à jour disponible dans certaines pharmacies ou dans un point d'accueil de votre caisse d'Assurance Maladie. Cela ne prendra que quelques secondes et le tour sera joué !

      Une fois mise à jour, n’hésitez pas à surveiller régulièrement le décompte de la Sécurité Sociale sur votre espace personnel Ameli, rubrique “Mes paiements”. Cela vous permettra de vous assurer que le remboursement attendu a été mis à jour.
       


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    Vous venez de créer votre entreprise ? Connaissez-vous votre caisse d’Assurance Maladie ? Découvrez l’essentiel de votre protection sociale.

    Sommaire

    • Comprendre le régime de l'Assurance Maladie des artisans


      Les différentes caisses d'Assurance Maladie des artisans


      Tous les travailleurs indépendants, non soumis à un régime particulier, sont intégrés au régime obligatoire des indépendants de la Sécurité Sociale. Cela concerne donc : 

      • Les artisans
      • Les commerçants
      • Les micro-entrepreneurs
      • Les freelances
      • Certains professionnels libéraux : les professions libérales relèvent de la SSI pour leurs frais de santé, mais sont encore gérées par leurs caisses professionnelles pour les indemnités journalières maladie, l’invalidité, le décès ou encore la retraite. Les régimes de prévoyance (maladie, invalidité, décès) et de retraite restent sous la gestion de caisses de vieillesses regroupées au sein de la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse des Professions Libérales (CNAVPL) à l’exception de la Caisse Nationale des Barreaux Français (CNBF).

      Cette Sécurité Sociale des travailleurs Indépendants (SSI) remplace l’ancien Régime social des indépendants (RSI). De ce fait, l'Assurance Maladie rembourse en partie les dépenses de santé des artisans (consultations médicales, médicaments, soins dentaires, hospitalisations, etc), et assure également le maintien d'une partie des revenus en cas d'aléas de la vie (arrêt de travail, invalidité) ainsi que le versement d’un capital aux proches de l’artisan en cas de décès.

      La caisse d’Assurance Maladie des artisans est obligatoire. L'affiliation est automatique lorsqu’une activité professionnelle existe et est déclarée au Guichet des formalités des entreprises (anciennement CFE). À ce titre, l’artisan doit à la Sécurité Sociale, en guise de travailleur indépendant, le versement de cotisations sociales. Ces cotisations sociales versées à l'URSSAF comprennent une assurance maladie et une assurance retraite.
       


      Les activités professionnelles concernées


      Tout travailleur indépendant possédant une entreprise artisanale qui exerce une activité de production, de transformation, de réparation ou de prestations de services inscrite dans la nomenclature d'activités du Répertoire des métiers (domaines de l'alimentation, du bâtiment, de la fabrication et des services) est considéré comme artisan indépendant. À ce titre, il relève du régime social des travailleurs non-salariés et doit obligatoirement être affilié à la Sécurité Sociale des Indépendants (SSI) pour l'ensemble de ses cotisations et contributions sociales.
       


      Les prises en charge de l'Assurance Maladie pour les artisans


      La protection sociale des artisans est assurée par le régime obligatoire des indépendants de la Sécurité Sociale. Ce régime offre une couverture sociale complète, comprenant la maladie, la maternité, l'invalidité, et la retraite. Les artisans et commerçants cotisent chaque année en fonction de leurs revenus professionnels pour bénéficier de ces prestations. La Sécurité Sociale garantit ainsi une protection sociale adaptée aux besoins spécifiques des travailleurs indépendants exerçant des activités artisanales

      Cette protection sociale intervient donc dans le remboursement des frais de santé mais aussi en cas d’arrêt maladie, c’est-à-dire d’arrêt de travail supérieur à 3 jours. Pour en bénéficier, l’artisan doit respecter certaines conditions pour avoir accès aux indemnités journalières minimales : comme avoir exercé son activité à titre principal au moment de l'arrêt de l’activité professionnelle mais aussi avoir un arrêt de travail prescrit par son médecin traitant et le transmettre à la Sécurité Sociale dans un délai maximum de 48 heures.
       


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    • Les particularités du régime de l'Assurance Maladie des artisans


      Les délais de carence


      Lorsqu’un artisan est arrêté par son médecin traitant pour maladie ou blessure, il peut bénéficier d’une prise en charge par le régime obligatoire. À ce titre, s’il remplit toutes les conditions, sa caisse d’Assurance Maladie lui verse des indemnités journalières calculées en fonction de ses précédents revenus. Cependant, la prise en charge par le régime obligatoire n’intervient uniquement pour des arrêts maladie de plus de 3 jours et impose un délai de carence de 3 jours. Ainsi l’artisan en arrêt maladie ne percevra ses indemnités journalières qu’à partir du 4ème jour de son arrêt de travail. Les indemnités journalières sont versées toutes les deux semaines par la caisse d’Assurance Maladie.

      À noter que lorsqu’un artisan est arrêté, son indemnisation par le régime obligatoire ne représente qu’un faible pourcentage de son revenu. Pour maintenir son niveau de vie, il est essentiel d’avoir souscrit un contrat prévoyance entrepreneur qui versera des indemnités supplémentaires en plus de celles perçues par la caisse d’Assurance Maladie des artisans.
          


      Les protections sociales spécifiques aux artisans


      Considéré comme travailleur non salarié, l'artisan dépend de la Sécurité Sociale des artisans c’est à dire du régime général obligatoire des indépendants. À ce titre il bénéficie des mêmes protections sociales qu’un autre travailleur indépendant (commercial, freelance, professionnel libéral). Le régime général des indépendants a pour objectif de permettre aux travailleurs non salariés d’avoir la même protection sociale qu’un salarié. Il n’y a donc pas de spécificités de la protection sociale de l’artisan si ce n’est que pour en bénéficier il doit justifier d’au moins 12 mois d’affiliation continus dans son activité. 


      À noter toutefois que la protection sociale obligatoire d’un artisan reste dans son ensemble relativement minimale. C’est pourquoi plusieurs prestations complémentaires sont nécessaires comme la mutuelle entrepreneur permettant d’apporter une complémentaire santé et de permettre à tous les travailleurs non salariés sans conditions de revenus, y compris les artisans, de bénéficier d’un tiers payant.
       


      Les conjoints collaborateurs


      Le conjoint ou la conjointe de l’artisan - du commerçant, du travailleur indépendant, du freelance ou du professionnel libéral - peut obtenir le statut de conjoint collaborateur sous certaines conditions :

      • participer de manière régulière à l'activité de l'entreprise
      • ne pas être rémunéré pour cette activité
      • doit être marié ou lié par un pacte civil de solidarité (Pacs) à l’artisan, ou en être le concubin

      Lorsque le statut est obtenu, le conjoint collaborateur peut bénéficier durant 5 ans de la même protection sociale garantie par le régime général de la Sécurité Sociale. Pour en bénéficier, le conjoint collaborateur doit obligatoirement être affilié personnellement en tant que travailleur indépendant à la Sécurité Sociale des Indépendants et doit verser des cotisations sociales à l'URSSAF. En contrepartie, la Sécurité Sociale des Indépendants lui assure une protection sociale dans les cas suivants : 

      • arrêt de travail (versement des indemnités journalières après avoir cotisé pendant 1 an, même s'il est salarié)
      • allocations en cas de maternité ou paternité après 10 mois d'affiliation
      • retraite de base et complémentaire
      • invalidité-décès
      • formation professionnelle continue
         

    • Comment choisir sa caisse d'Assurance Maladie en tant qu'artisan ?


      Les critères de choix


      Lorsqu’un artisan décide de créer son entreprise, il a pour obligation de la déclarer au Guichet des formalités des entreprises (ancien CFE). De ce fait, une caisse d’Assurance Maladie des artisans lui sera attribuée automatiquement, il n’aura donc pas la possibilité de la choisir. Si vous êtes artisan, c’est la caisse d'Assurance Maladie de votre lieu de résidence qui se charge de vos frais de santé.

      En revanche, il convient de parler de critères de choix lorsqu’il est question de choisir sa complémentaire santé. Souscrire une mutuelle santé entrepreneur est essentielle pour protéger sa santé mais aussi sa santé économique en cas de dépenses de santé imprévues. Il est donc conseillé de réaliser un état des lieux de sa situation personnelle et médicale ainsi que de sa situation économique pour établir la meilleure couverture santé possible en optimisant son budget. La rapidité des remboursements ainsi que l’assistance téléphonique, les téléconsultations et les exclusions de garanties sont principalement les critères de choix les plus regardés pour choisir sa complémentaire.

      Un autre critère de choix peut orienter la souscription à une complémentaire, surtout si celle-ci est couplée à une prévoyance : la rapidité. En effet, chez Harmonie Mutuelle il est possible de gagner du temps dans vos démarches avec la mutuelle santé et prévoyance entrepreneur. Un seul et unique contrat qui protège votre santé et vous assure des aléas de la vie.
       


      Les démarches pour s'affilier


      Les démarches pour s’affilier à la caisse d’Assurance Maladie en tant qu’artisan se résument uniquement à l’inscription de l’entreprise au Guichet des formalités des entreprises puisque l’affiliation à une caisse d’Assurance Maladie se fait automatiquement. Si vous êtes artisan et que vous créez une entreprise, une caisse d’assurance maladie vous a alors été attribuée, vous pourrez donc bénéficier des protections sociales à condition d’être à jour dans vos cotisations

      Savez-vous que l’ensemble des prises en charge sociales de votre régime général est calculé sur la base du Plafond Annuel de la Sécurité Sociale ? En effet, le PASS est fixé chaque année après réévaluation afin de servir de base de calcul au montant de vos indemnités journalières en cas d’arrêt de travail, d’accident, de congé maternité ou de congé paternité, des pensions d'invalidité, des retraites… Pour 2023, le plafond mensuel est fixé à 3 666 €, soit une augmentation de 6,9 % par rapport au niveau de 2022. 
       

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    Je deviens auto-entrepreneur : ai-je encore droit à l'Assurance Maladie ?

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    En tant qu'auto-entrepreneur, vous vous interrogez peut-être sur votre éligibilité à l'Assurance Maladie et sur les modalités de couverture dont vous pouvez bénéficier. Harmonie Mutuelle vous aide à clarifier toutes les interrogations autour de votre protection sociale  en tant qu'auto-entrepreneur. Dans cet article nous allons explorer les spécificités de l'Assurance Maladie pour les travailleurs indépendants et comprendre en détail le fonctionnement de la Sécurité Sociale des Indépendants.

    Sommaire

    • Comprendre les spécificités de la protection sociale des travailleurs indépendants


      La Sécurité Sociale des travailleurs Indépendants

      Tous les travailleurs indépendants, non soumis à un régime particulier, sont intégrés au régime obligatoire des indépendants de la Sécurité Sociale. Cela concerne donc : 

      • Les artisans
      • Les commerçants
      • Les micro-entrepreneurs
      • Certains professionnels libéraux 
      • Les freelances

      Cette Sécurité Sociale des travailleurs Indépendants remplace l’ancien Régime social des indépendants (RSI). De ce fait, l'Assurance Maladie rembourse en partie les dépenses de santé des travailleurs indépendants (consultations médicales, médicaments, soins dentaires, hospitalisations, etc), et assure également le maintien d'une partie des revenus en cas d'aléas de la vie (arrêt de travail, invalidité) ainsi que le versement d’un capital aux proches du travailleur indépendant en cas de décès.


      A NOTER : La Sécurité Sociale des travailleurs Indépendants est obligatoire. L'affiliation est automatique dès lors qu’une création d’entreprise est réalisée. À ce titre, l’auto-entrepreneur doit à la sécurité sociale, en tant qu'indépendant, le versement de cotisations sociales. Ces cotisations sociales versées à l'URSSAF comprennent une assurance maladie et une assurance retraite.


      La protection sociale des artisans et commerçants

      La protection sociale des artisans et commerçants est assurée par le régime obligatoire des indépendants de la Sécurité Sociale. Ce régime offre une couverture sociale complète, comprenant la maladie, la maternité, l'invalidité, et la retraite. Les artisans et commerçants cotisent chaque année en fonction de leurs revenus professionnels pour bénéficier de ces prestations. La sécurité sociale garantit ainsi une protection sociale adaptée aux besoins spécifiques des travailleurs indépendants exerçant des activités artisanales et commerciales.
       


      La Sécurité Sociale des auto-entrepreneurs

      La Sécurité Sociale des auto-entrepreneurs est gérée par le régime général de la sécurité sociale, qui englobe également les salariés. Les auto-entrepreneurs bénéficient d'une protection sociale similaire à celle des salariés en ce qui concerne l'assurance maladie, la maternité, l'invalidité et la retraite. Ils sont alors eux aussi affiliés à la Caisse Primaire d'Assurance Maladie (CPAM) et bénéficient des mêmes droits et prestations que les salariés en matière de remboursements de frais médicaux, d'indemnités journalières en cas d'arrêt de travail (sauf pour les professionnels libéraux qui possèdent une réglementation spécifique), ainsi que de la possibilité d'accéder à la prévention. Cependant, il est important de noter que la sécurité sociale des auto-entrepreneurs fonctionne en fonction du chiffre d’affaires déclaré, ce qui peut avoir un impact sur le montant des cotisations et des prestations. Il est recommandé de souscrire à une mutuelle santé entrepreneur et à une prévoyance entrepreneur afin de s’assurer d’une protection complète.


      La Sécurité Sociale des professionnels libéraux

      Les professions libérales relèvent elles aussi de la Sécurité Sociale des Indépendants pour leurs frais de santé, mais sont en revanche encore gérées par leurs caisses professionnelles pour les indemnités journalières maladie, l’invalidité, le décès ou encore la retraite. Les régimes de prévoyance (maladie, invalidité, décès) et de retraite restent sous la gestion de caisses de vieillesses regroupées au sein de la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse des Professions Libérales (CNAVPL) à l’exception de la Caisse Nationale des Barreaux Français (CNBF).

    • L'Assurance Maladie pour les travailleurs indépendants


      Les conditions de prise en charge des frais de santé


      La Sécurité Sociale des Indépendants offre une prise en charge des frais de santé aux travailleurs indépendants. Les conditions de prise en charge varient en fonction des prestations et des situations spécifiques. Pour bénéficier de la prise en charge des frais de santé, les travailleurs indépendants doivent être affiliés au régime de la Sécurité Sociale des Indépendants et être à jour de leurs cotisations sociales. La cotisation donne droit à une couverture maladie obligatoire qui inclut notamment les remboursements de soins médicaux, les médicaments, les frais d'hospitalisation et les consultations spécialisées. 

      À noter que la Sécurité Sociale pour les Indépendants ne rembourse généralement qu'une partie des frais de santé. Le taux de remboursement varie en fonction des prestations et des actes médicaux. Il peut être alors intéressant de souscrire à une mutuelle santé entrepreneur en guise de couverture complémentaire pour obtenir un remboursement complémentaire et améliorer ainsi la prise en charge des frais de santé.

      Il convient également de souligner que les dépassements d'honoraires ou les médecines douces ne sont pas pris en charge par l’assurance maladie des indépendants. Tandis que la mutuelle santé entrepreneur possède l’avantage de prendre en charge les dépassements d’honoraires ainsi que de nombreuses médecines, telles que l'hypnose médicale, la sophrologie, la réflexologie, l'automédication, les consultations de psychologue, d'ergothérapeute, de psychomotricien….
       


      Le délai de carence en cas d'arrêt de travail


      Les travailleurs indépendants peuvent bénéficier d’indemnités journalières sous certaines conditions. Pour pouvoir prétendre à une indemnisation, ils doivent justifier d’au moins 12 mois d’affiliation continus dans cette activité et remplir 3 conditions :

      • être dans l’incapacité temporaire de continuer ou de reprendre une activité professionnelle pour cause de maladie ;
      • avoir arrêté son activité.

      À noter que l’auto-entrepreneur en arrêt de travail ne pourra bénéficier de ses indemnités journalières qu’à partir du 4ème jour de son arrêt, les 3 premiers étant le délai de carence obligatoire. 
       


      Les indemnités journalières en cas d'arrêt de travail


      Les indemnités journalières maladie d’un auto-entrepreneur en arrêt de travail sont calculées en fonction de son revenu d’activité annuel moyen (RAAM). Elles correspondent à 1/730 de son RAAM des 3 dernières années (obtenu après abattement forfaitaire sur le chiffres d'affaires déclaré). Lors d’un arrêt de travail, l’auto-entrepreneur peut réaliser une simulation sur le site de l’assurance maladie des indépendants afin d’estimer les indemnités journalières dont il pourra bénéficier. Cette simulation est réalisée en tenant compte des déclarations de l’auto entrepreneur et n’ont qu’une valeur indicative. À noter que l’auto-entrepreneur en arrêt de travail ne pourra bénéficier de ses indemnités journalières qu’à partir du 4ème jour de son arrêt, les 3 premiers étant le délai de carence obligatoire. 


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    • Les obligations de cotisations sociales pour les auto-entrepreneurs


      Le régime général des cotisations sociales pour les auto-entrepreneurs


      Le régime général des cotisations sociales pour les auto-entrepreneurs fait référence à un ensemble de règles et de contributions financières visant à assurer la protection sociale des travailleurs indépendants exerçant leur activité sous le statut de l'auto-entreprise.

      Les auto-entrepreneurs sont affiliés au régime général de la sécurité sociale, qui prend en charge diverses prestations et avantages liés à la protection sociale. Cela comprend des prestations telles que l'assurance maladie, la maternité, les indemnités journalières en cas d'arrêt de travail pour maladie, le congé maternité et le congé paternité mais aussi la retraite et l’assurance décès.
       


      Les obligations de cotisations sociales pour les micro-entrepreneurs


      Pour bénéficier de la protection sociale, les auto-entrepreneurs doivent s'acquitter de cotisations sociales auprès de l’URSSAF. Les cotisations sociales sont calculées en fonction du chiffre d'affaires réalisé par l'auto-entreprise et sont versées mensuellement ou trimestriellement. Il existe un pourcentage fixe appliqué au chiffre d'affaires en fonction de l’activité, pour déterminer le montant des cotisations à verser. 

      Ces cotisations sociales sont obligatoires. Elles permettent d’assurer aux travailleurs indépendants une protection sociale minimale, c'est-à-dire une prise en charge des dépenses de santé, mais aussi de cotiser pour la retraite et d'assurer le versement d'un capital minimum en cas de décès. En revanche, comme la prise en charge est souvent insuffisante, il est vivement recommandé aux indépendants de prendre un contrat complémentaire de mutuelle santé entrepreneur et de prévoyance entrepreneur. Ces prises en charges complémentaires interviennent là où la protection sociale obligatoire est insuffisante, permettant ainsi de protéger l’entrepreneur et sa famille mais aussi son entreprise.


      Les particularités de la protection sociale des travailleurs indépendants en matière de congé paternité et maternité


      Après la naissance de leur(s) enfant(s), les travailleurs indépendants bénéficient également d'une protection sociale en matière de congé paternité et de congé maternité, bien qu'il existe des spécificités par rapport aux salariés.

      La durée du congé paternité pour les auto-entrepreneurs s’étend à 25 jours calendaires (week-end et jours fériés inclus) pour une naissance simple et à 32 jours calendaires dans le cas d’une naissance multiple (jumeaux). La durée légale du congé maternité est de 56 jours minimum et 112 jours maximum. Il peut être augmenté en cas de grossesse multiple ou difficile.

      S’il remplit toutes les conditions lui permettant de bénéficier de la protection sociale du régime général, le travailleur indépendant perçoit alors, durant toute la durée du congé paternité / maternité des indemnités journalières de la Sécurité Sociale des Indépendants lui permettant de maintenir une stabilité financière. Pour compléter la prise en charge minimale l’entrepreneur peut souscrire à la solution Ma Protection Entrepreneur qui permet de le protéger lui et sa famille à la fois en santé et en prévoyance.
       

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      Les raisons de la suppression du RSI

      Le RSI était souvent critiqué pour sa complexité administrative et ses difficultés de gestion. Les travailleurs indépendants rencontraient fréquemment des problèmes liés à la gestion de leurs cotisations, aux délais de paiement et à la qualité des services fournis par le RSI. La suppression du RSI avait donc pour objectif de pallier aux problèmes administratifs mais aussi de tendre vers une égalité de traitement plus réelle.

      En effet, avant la suppression du RSI, les travailleurs indépendants étaient soumis à un régime social différent de celui des salariés, ce qui entraînait parfois des disparités et des inégalités en termes de prestations et de cotisations.


      La suppression du RSI a donc eu pour conséquences l’harmonisation des régimes de protection sociale et la garantie d’une égalité de traitement entre les différentes catégories d'actifs.


      La mise en place de la Sécurité Sociale des Indépendants

      La mise en place de la Sécurité Sociale des Indépendants en France fait suite à la suppression du RSI (Régime Social des Indépendants) en janvier 2020. Elle regroupe désormais les professions libérales, les commerçants, les artisans et les micro-entrepreneurs.

      Dorénavant les travailleurs indépendants doivent s'affilier à la Sécurité sociale des indépendants qui peut se faire :

      • lors de la création de l'activité
      • ou lors de la modification du statut professionnel.

      Pour tous ceux qui étaient déjà travailleurs indépendants avant la réforme, la bascule s’est réalisée automatiquement.


      Les cotisations sociales

      Les cotisations sociales sont dues par les travailleurs indépendants pour bénéficier de la protection sociale. Ces cotisations sont calculées en fonction des revenus professionnels et permettent de financer les prestations sociales telles que l'assurance maladie, les indemnités journalières en cas d'arrêt de travail, les prestations maternité, la retraite, l'invalidité et le décès.


      A NOTER : La suppression du RSI par la Sécurité sociale des indépendants, a également introduit l'utilisation d'un espace personnel pour les travailleurs non salariés sur le site urssaf.fr. Cet espace personnel est un outil en ligne qui permet aux affiliés de gérer leurs démarches administratives et d'accéder à divers services liés à leur protection sociale. Cas particulier pour les auto-entrepreneurs qui doivent eux se référer au site autoentrepreneur.urssaf.fr.

    • Les changements pour les travailleurs indépendants


      Les nouvelles règles pour les auto-entrepreneurs


      Est considéré comme un auto-entrepreneur toute personne ayant opté pour le régime de TNS simplifié de la micro-entreprise. Ce statut s'applique à différentes catégories d'activités, telles que les activités commerciales, les prestations de services, les activités artisanales et les activités libérales (hormis certaines activités exclues). Depuis la suppression du RSI et la mise en place de la Sécurité sociale des indépendants, certaines règles spécifiques ont été introduites pour les auto-entrepreneurs. En voici quelques unes  :

      • Affiliation à la Sécurité Sociale des Indépendants : Comme tous les autres travailleurs non salariés, les auto-entrepreneurs sont obligatoirement affiliés à la Sécurité sociale des indépendants ce qui leur permet de bénéficier d’une protection sociale minimale. À ce titre, ils doivent payer les cotisations sociales correspondantes et ont droit aux prestations sociales telles que la couverture maladie, les indemnités journalières en cas d'arrêt de travail et la retraite.
      • Calcul des cotisations : Les auto-entrepreneurs sont soumis à un régime simplifié de cotisations sociales. Les cotisations sont calculées en fonction du chiffre d'affaires réalisé par son auto-entreprise et sont payées de manière mensuelle ou trimestrielle selon les recettes de chiffre d'affaires réalisées le mois ou le trimestre précédent. Si le chiffre d'affaires est égal à 0 €, il n’y a pas de cotisations sociales à payer.
      • Plafonds de chiffre d'affaires : Les auto-entrepreneurs sont soumis à des plafonds de chiffre d'affaires annuel pour pouvoir bénéficier du régime fiscal et social simplifié. Ces plafonds peuvent varier en fonction de l'activité exercée. Si le chiffre d'affaires dépasse ces seuils, l'auto-entrepreneur peut basculer dans un autre régime qui engendrera des modifications sur son régime fiscal et social.
      • Accès aux services en ligne : Les auto-entrepreneurs ont également accès à un espace personnel en ligne où ils peuvent effectuer leurs démarches administratives, déclarer leur chiffre d'affaires, payer leurs cotisations et accéder à des informations liées à leur protection sociale. 
         

      Le recouvrement des cotisations


      L’acronyme URSSAF, qui représente l’Union de Recouvrement des cotisations de Sécurité Sociale et d’Allocations Familiales, désigne l’organisme chargé de collecter les charges sociales des entreprises, y compris celles des auto-entreprises. Son objectif est de mobiliser les montants collectés pour alimenter la trésorerie de la Sécurité Sociale et d'autres organismes sociaux tels que la Cipav ou la CAF.


      En tant qu’auto-entrepreneur, il vous incombe de déclarer votre chiffre d’affaires de manière mensuelle ou trimestrielle, ce qui permet le calcul des cotisations sociales correspondantes. Lors d'un contrôle, l'URSSAF se réfère donc à vos déclarations de chiffres d'affaires pour établir la conformité de vos cotisations.


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    • Les avantages de la Sécurité Sociale des Indépendants


      Une meilleure protection sociale des travailleurs indépendants

      En matière de protection sociale des indépendants, dépendre de la SSI (Sécurité Sociale des Indépendants) confère de  nombreux avantages.

      • La première est la garantie d’une couverture sociale complète. Les auto-entrepreneurs dépendants de la SSI peuvent bénéficier d’une prise en charge par le régime général de leur frais de santé, ainsi que du versement d’indemnités journalières en cas d’arrêt de travail.
      • La SSI garantit aussi des prestations sociales plus spécifiques comme les prestations de maternité / paternité, la retraite et le décès. Cela permet aux travailleurs non salariés de bénéficier d’une sécurité sociale équivalente à celle d’un salarié.
      • À noter aussi d’autres avantages comme une baisse des cotisations sociales si les revenus de l’auto-entreprise excèdent 70 000 € et un droit à la retraite calculé sur les 25 meilleures années pour n’en citer que deux. Pour avoir plus de détails, nous vous recommandons de consulter les informations fournies par l'URSSAF.

      Des démarches administratives simplifiées

      Bien que le 1er janvier 2018 marque la fin du RSI et la création de la SSI, le 1er janvier 2020 correspond à la date à laquelle tous les travailleurs indépendants ont été rattachés au régime général de la Sécurité sociale, unifiant ainsi le système de protection sociale pour l'ensemble des actifs.

      Cette bascule a été une étape importante dans le paysage de la protection sociale puisqu’elle a permis une simplification des démarches administratives et une homogénéisation des prises en charges sociales. À ce titre, le travailleur indépendant peut se référer à son espace personnel sur le site de l’URSSAF ou sur autoentrepreneur.urssaf.fr afin de gérer ses démarches administratives et d’accéder aux services dédiés. 
       

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    Le régime obligatoire des professions libérales : quelles spécificités ?

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    Professionnels libéraux, vous êtes soumis au régime obligatoire. Qu’est-ce que cela signifie ? Quelles sont vos obligations ? Quels sont vos droits ?

    Sommaire

    • Comprendre le régime obligatoire des professions libérales


      Les professions concernées par le régime obligatoire


      Tous les travailleurs indépendants, non soumis à un régime particulier, sont intégrés au régime général de la Sécurité Sociale au sein d’une cellule dédiée appelée la SSI : Sécurité Sociale des Indépendants. Cela concerne donc : 

      • Les artisans
      • Les commerçants
      • Les micro-entrepreneurs
      • Certains professionnels libéraux 
      • Certains freelance

      Les spécificités du régime obligatoire pour les professions libérales


      Le régime obligatoire de la Sécurité Sociale regroupe 3 régimes : 

      • le régime général 
      • le régime agricole 
      • les régimes spéciaux

      Le régime obligatoire des professions libérales a pour objectif de les protéger en leur offrant une couverture sociale adaptée à leur activité : la prise en charge des frais de santé, la couverture en cas d'arrêt de travail, d'invalidité ou de décès, et la constitution d'une pension de retraite. Les professionnels libéraux affiliés au régime obligatoire sont tenus de payer des cotisations sociales auprès de l’URSAFF, qui servent à financer des protections sociales auxquelles ils ont droit.

      La protection sociale des professions libérales est donc distincte de celle du régime des salariés mais offre des protections similaires. Les professionnels libéraux peuvent également souscrire des complémentaires santé et prévoyance pour couvrir les risques liés à leur activité.
       


    • Les prestations du régime obligatoire des professions libérales


      Les soins médicaux


      Le régime obligatoire des professions libérales en matière de soins médicaux comprend plusieurs prestations, notamment :

      • Le remboursement des frais médicaux : une partie des frais médicaux engagés par les professionnels libéraux et leur famille (conjoint et enfants) est prise en charge par le régime obligatoire de la Sécurité Sociale. Les taux de remboursement varient selon les types de soins et les honoraires pratiqués par les professionnels de santé.
      • Le remboursement des médicaments : le régime obligatoire des indépendants prend en charge une partie du coût des médicaments prescrits par un médecin. Les taux de remboursement varient selon les types de médicaments.
      • Les actes de prévention : le régime obligatoire prend en charge certains actes de prévention tels que les examens de dépistage, les vaccins, les bilans de santé, etc...
      • Les hospitalisations : le régime obligatoire de l’assurance maladie prend en charge une partie des frais liés à une hospitalisation, qu'elle soit en établissement public ou privé. Les frais de séjour, d'honoraires médicaux et de soins sont pris en charge selon des tarifs fixés par la sécurité sociale.


       

      Les indemnités journalières


      Les professionnels libéraux dont l’état de santé ne leur permettent pas de travailler peuvent prétendre au versement d’indemnités journalières lors d’un arrêt maladie de plus de 7 jours, après un délai de carence de 3 jours.

      Pour y avoir le droit, le travailleur professionnel libéral doit justifier d’au moins 12 mois d’affiliation continus dans son activité. Le versement des indemnités journalières ne peut pas dépasser 90 jours, après ce délai, la prise en charge dépend des spécificités de chaque caisse d’affiliation. 

      L'indemnité journalière versée est égale à 1/730e du revenu d’activité annuel moyen (Raam) soit 50% du revenu annuel moyen ramené au jour. 


      À noter :

      • Ces indemnités ne concernent pas les Avocats rattachés à la CNBF/ LPA, leur caisse spécifique intervenant dès 30 jours d'arrêt maladie.

      • Pour les autres professions libérales, une fois les 90 jours terminés, la caisse spécifique prend le relai, comme la CARPIMKO (infirmière), CARMF (médecin) mais certaines caisses comme la CIPAV (géomètre, architecte), ne versent rien en cas d'incapacité temporaire de travail.


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    • Les démarches à effectuer pour bénéficier des IJ du régime obligatoire


      Les formalités d'inscription


      En général, il n’y a aucune formalité à réaliser pour bénéficier du régime obligatoire car dès la création d’entreprise, le professionnel libéral est affilié à la Sécurité Sociale des Indépendants qui en plus de lui garantir une assurance maladie, elle lui attribue une caisse spécifique pour sa prévoyance et sa retraite. Il existe plus d’une dizaine de caisses spécifiques réparties en fonction de la profession exercée (par exemple, pour les médecins c’est la Caisse autonome de retraite des médecins de France (CARMF)). 


      Les cotisations à verser


      Pour bénéficier des prestations assurées par le régime général , les professionnels libéraux sont tenus de payer des cotisations sociales mensuelles ou trimestrielles, qui servent à financer les prestations sociales auxquelles ils ont droit. Les montants des cotisations sont calculés en fonction des revenus professionnels déclarés et sont versées à l'URSSAF.


      Pour être mieux couvert


      Ils peuvent souscrire une complémentaire santé afin de limiter le coût de leurs frais de santé sur leur finance et ainsi compléter les prestations versées par l’Assurance Maladie. Ils peuvent aussi opter pour un contrat de prévoyance entrepreneur afin de protéger leur situation économique si un risque survenait tel qu’un accident, un arrêt de travail prolongé, une invalidité ou un décès. 

      Afin de simplifier les démarches et d'optimiser la gestion des dépenses en matière de protection, Harmonie Mutuelle a mis en place une solution de mutuelle et prévoyance santé entrepreneur.
       

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    Mutuelle santé entrepreneur : réduisez vos mensualités tout en protégeant votre santé

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    En tant qu'entrepreneur, la souscription d'une complémentaire santé peut vous paraître une dépense annuelle coûteuse. Pourtant votre suivi médical est vital, autant pour vous que pour la pérennité de votre activité ! Avec Harmonie Mutuelle, payez moins cher et économisez sur vos dépenses tout en prenant soin de vous, grâce à notre solution "Budget malin".

    Priorisez vos garanties santé

    Avec notre solution Budget Malin vous acceptez un remboursement partiel de certains médicaments en fonction de leur Service Médical Rendu.

    En d'autres termes, plus le médicament est efficace, indispensable ou prescrit pour une pathologie grave, plus le remboursement de ce médicament va être important.

    Vous êtes ainsi bien remboursé sur les actes les plus coûteux, un peu moins sur la pharmacie, en payant votre mutuelle 10 à 20 % moins cher.

    Nos solutions

    • Vous êtes entrepreneur ?

      Harmonie Mutuelle vous propose une complémentaire santé modulaire et performante, au plus près de vos besoins d'entrepreneur.


    • Vous avez des salariés ?

      Harmonie Mutuelle vous accompagne en proposant une couverture santé, adaptée aux besoins spécifiques de votre entreprise et à ceux de vos salariés.


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    Médecines complémentaires : votre mutuelle vous rembourse

    2 minute(s) de lecture
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    Bien qu'elles soient de plus en plus utiles aux entrepreneurs et à leurs salariés, les médecines complémentaires sont peu remboursées par l'Assurance Maladie. Pour y remédier, Harmonie Mutuelle inclut dans votre contrat santé, le remboursement de nombreuses médecines complémentaires.

    Des solutions non-médicamenteuses face à de nombreuses pathologies

    Les médecines complémentaires ou non conventionnelles sont des approches thérapeutiques complémentaires à la médecine "traditionnelle". On parle également de médecines alternatives car, dans certains cas, elles peuvent se substituer à l'usage de produits pharmaceutiques.

    Parce que votre santé et équilibre vie pro-vie perso sont des leviers de performance pour votre entreprise, il est nécessaire de les préserver, et les médecines complémentaires peuvent vous y aider.

    Si ces médecines parallèles ne remplacent pas la médecine classique dans le traitement des maladies graves, elle permettent néanmoins de soigner des troubles auxquels vous, entrepreneur, et vos salariés pouvez être confrontés tels que l'anxiété, l'insomnie, les allergies, l'urticaire, les maux de dos, les douleurs articulaires, le stress…

    Un large choix de soins corps-esprit

    • Les médecines complémentaires regroupent environ 400 disciplines thérapeutiques, toutes basées sur une philosophie différente. On peut classifier ces différents types de soins naturels et énergétiques en 3 catégories :


      • Les soins manuels qui permettent au corps de guérir par la manipulation des zones concernées : ostéopathie, acupuncture, micro-kinésithérapie, réflexologie, chiropractie…


      • Les soins bien-être qui apaisent par les plantes, l'alimentation ou diverses préparations spécifiques : phytothérapie, aromathérapie, médecine nutritionnelle… Toutefois, les produits utilisés doivent être reconnus par l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).


      • Les soins psychiques qui proposent une approche plus personnelle de la santé par différentes méthodes : méditation, sophrologie, hypnose, art-thérapie, musicothérapie

    Vos remboursements des médecines alternatives par l'Assurance Maladie

    • Certaines thérapies sont remboursées par le Régime Obligatoire :

      • Par exemple l'acupuncture

      • Sous réserve d'être pratiquées par un médecin

      • Sur la base tarifaire d'une consultation chez un médecin généraliste

    • Les autres médecines complémentaires n'étant pas prises en charge, Harmonie Mutuelle vous donne la possibilité d'en bénéficier plus largement (selon les garanties de votre contrat).

    Nos solutions

    • Vous êtes entrepreneur ?

      Harmonie Mutuelle vous propose une complémentaire santé modulaire et performante, au plus près de vos besoins d'entrepreneur.


    • Vous avez des salariés ?

      Harmonie Mutuelle vous accompagne en proposant une couverture santé, adaptée aux besoins spécifiques de votre entreprise et à ceux de vos salariés.


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    Comment fonctionne un contrat de prévoyance TNS ?

    8 minute(s) de lecture
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    Souvent négligée et pourtant essentielle pour se prémunir des aléas de la vie : découvrez tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la prévoyance.

    Qu'est-ce que la prévoyance TNS ?

    • La prévoyance pour un travailleur non salarié, également connue sous le nom de prévoyance TNS (Travailleur Non-Salarié), est un dispositif de protection sociale complémentaire destiné aux travailleurs indépendants tels que les entrepreneurs (professions libérales, artisans et commerçants).

      Elle vise à couvrir les risques liés à l'invalidité, à l'incapacité de travail et au décès en leur offrant une protection financière en cas d'événements imprévus affectant la capacité de travail de l'entrepreneur. Par exemple, en cas d’accidents ou de maladies graves provoquant un arrêt de travail, elle prévoit le versement d'indemnités journalières pour compenser la perte de revenu et aider à maintenir un niveau de vie décent. En cas de décès, elle prévoit le versement d'un capital ou d'une rente aux bénéficiaires désignés, pour assurer leur sécurité financière ou payer les études des enfants.

      Il est important de noter que la prévoyance TNS se distingue du régime de base. Elle vient le compléter en offrant une protection spécifique au travailleur indépendant et à sa famille. La prévoyance TNS permet ainsi aux travailleurs non salariés de maintenir une certaine stabilité financière en cas de coup dur. Contrairement aux salariés qui bénéficient d'une protection sociale complète via leur employeur, les indépendants doivent eux-mêmes se prémunir contre les risques de la vie. En souscrivant une prévoyance TNS, ils peuvent se protéger contre les aléas tels que les accidents, les maladies graves, et les décès.

    Quels sont les avantages d’un contrat de prévoyance TNS ?

    • Le régime général protège le travailleur indépendant en cas de maladie avec l’assurance maladie et offre des prestations sociales liées à l’incapacité de travail, à l'invalidité, au décès. Mais cette protection est insuffisante, car les montants fixés pour les différentes prises en charge sont limités.

      C’est pourquoi, la prévoyance pro pour les indépendants est essentielle puisqu’elle leur assure une prise en charge complémentaire pour compenser la perte de revenus liée à un arrêt de travail, une invalidité ou un décès. En d’autres termes, la prévoyance vous libère du souci financier en cas d'aléas de la vie.


      Maintien des revenus en cas d’arrêt de travail

      Lorsqu'un travailleur indépendant est confronté à un arrêt de travail, la perte de revenu peut être significative. La prévoyance TNS permet de recevoir des indemnités journalières pour compenser cette perte. Cela inclut également des indemnités en cas de reprise partielle de l’activité en mi-temps thérapeutique. Une rente d’invalidité peut également être versée jusqu’à la perception de la pension de retraite, offrant une sécurité financière durable. En optant pour des indemnités journalières forfaitaires, le montant perçu peut être fixé au moment de la souscription, assurant ainsi une stabilité financière.


      Protection des proches en cas de décès

      Un contrat de prévoyance est également crucial pour protéger financièrement votre famille en cas de décès. Selon les besoins des membres de votre famille, différentes prestations peuvent être choisies. Par exemple, si vos enfants sont encore scolarisés ou étudiants, une rente éducation (fixe ou progressive) peut assurer la continuité de leurs études. Pour le conjoint ou partenaire, une rente peut être choisie pour garantir leur sécurité financière. Cette flexibilité permet d’adapter la protection à la situation spécifique de chaque famille.


      Préservation de la stabilité de l’entreprise

      Même en cas de problème de santé, les frais fixes de l'entreprise continuent de s’accumuler. Une bonne couverture de prévoyance permet de faire face à ces charges et d’assurer la stabilité de votre entreprise. Avec l’option « forfait professionnel », une indemnité complémentaire peut être perçue en cas d’arrêt de travail pour couvrir les frais permanents tels que les salaires, les charges sociales, le loyer, les emprunts et la location de matériel. Cela garantit non seulement une sérénité financière, mais aussi la pérennité de votre entreprise en période difficile.

    Les différentes garanties de la prévoyance TNS

    • L'indemnité journalière

      Contrairement au salarié, en cas d’arrêt de travail, l’entrepreneur ou l’auto-entrepreneur ne produit plus de revenus (ou de chiffre d'affaires). S’il est à jour dans ses cotisations sociales et qu’il est affilié à la caisse d’assurance maladie des indépendants depuis au moins 1 an pour la même activité, il pourra bénéficier du versement d’indemnités journalières le temps de son arrêt de travail, soumis à un délai de carence de 3 jours.

      Une protection sommaire de la Sécurité Sociale qui peut être renforcée par la souscription d’un contrat de prévoyance comme la solution Moduvéo Pro. Ce type de contrat garantit aux indépendants le maintien partiel ou total de leurs revenus en cas d’arrêt de travail. De plus, souscrire à un contrat de prévoyance dès la création de son entreprise permet de se protéger dès la première année contrairement à la couverture obligatoire qui impose 12 mois de cotisations préalables.


      La pension d'invalidité

      La pension d'invalidité est une prestation prévue par la sécurité sociale pour les assurés qui se trouvent dans l'incapacité de travailler en raison d'une invalidité. Elle vise à compenser la perte de revenus qui en découle. La pension d'invalidité est accordée après une évaluation médicale effectuée par la Sécurité sociale pour déterminer le taux d'invalidité de l’entrepreneur ou de l’auto-entrepreneur.

      Ce taux correspond au degré de réduction de la capacité de travail de l’entrepreneur ou de l’auto-entrepreneur. Il existe trois catégories de d'invalidité, en fonction du taux d'invalidité établi : la catégorie 1, 2 ou 3.

      La pension d’invalidité, quelque soit la catégorie, est versée par la Sécurité sociale, mais est souvent insuffisante, car elle ne couvre pas la totalité du revenu perdu. C'est pourquoi il est judicieux de souscrire à un contrat de prévoyance complémentaire entrepreneur pour bénéficier d'une couverture plus étendue et compenser la perte de revenus en cas d'invalidité.

      En effet, les contrats de prévoyance chez Harmonie Mutuelle proposent des garanties spécifiques pour l'invalidité, telles que le versement d'une rente ou d'une indemnité complémentaire, venant s’ajouter à la pension d'invalidité de la sécurité sociale. Ces garanties peuvent varier en fonction du contrat choisi.


      Le capital décès

      Le capital décès est une prestation prévue dans le cadre des assurances prévoyance qui visent à protéger les proches d'un assuré en cas de décès de ce dernier.

      Il s'agit d'une somme d'argent versée aux bénéficiaires désignés pour les aider à faire face aux conséquences financières liées au décès de l'assuré. Il peut être utilisé pour couvrir diverses dépenses telles que les frais funéraires, les charges courantes, les dettes ou encore pour constituer un capital pour les enfants ou le conjoint.

      Le capital décès peut être versé sous différentes formes, telles qu'un capital fixe ou une rente. Son montant est généralement déterminé en fonction des garanties et du capital prévu dans le contrat de prévoyance. Il est important de noter que le capital décès de la prévoyance complémentaire s'ajoute au capital décès versé par la sécurité sociale (Régime Obligatoire). Il offre donc une protection supplémentaire aux proches de l'assuré.


      La rente éducation

      La rente d'éducation est une prestation prévue par les contrats de prévoyance en vue d'offrir un soutien financier aux enfants d'un assuré décédé ou invalide et couvrir les frais d'éducation, les dépenses liées à la vie quotidienne, les activités extrascolaires, voire les frais d'études supérieures.

      Elle offre ainsi une tranquillité d'esprit aux parents en assurant que leurs enfants pourront poursuivre leur scolarité dans de bonnes conditions, même en cas de disparition ou d'invalidité de l'assuré.

      À noter qu’en souscrivant à la prévoyance entrepreneur ou au contrat combiné santé et prévoyance entrepreneur, le travailleur non salarié peut bénéficier de l’avantage fiscal de la loi Madelin et déduire les cotisations prévoyance de son bénéfice imposable à condition qu’il ne soit pas micro-entrepreneur.

    Qu’est-ce qu’un contrat Madelin ?

    • Le contrat de prévoyance Madelin est une solution de protection sociale complémentaire destinée aux travailleurs non salariés (TNS) tels que les entrepreneurs, les professions libérales, les artisans et les commerçants. Il a été instauré par la loi Madelin en 1994 pour offrir aux indépendants des garanties similaires à celles des salariés, tout en leur permettant de bénéficier d'avantages fiscaux significatifs.

      Le principal objectif du contrat de prévoyance Madelin est de sécuriser la situation financière des travailleurs indépendants en cas d'incapacité de travail, d'invalidité ou de décès. En souscrivant à un tel contrat, les TNS peuvent continuer à percevoir un revenu et ainsi maintenir leur niveau de vie malgré les imprévus.

       

      Qui peut bénéficier d'un contrat de prévoyance Madelin ?

      Ce type de contrat s'adresse principalement aux travailleurs non salariés, incluant :

      • Professions libérales : médecins, avocats, architectes, etc.
      • Artisans : plombiers, électriciens, menuisiers, etc.
      • Commerçants : propriétaires de magasins, restaurateurs, etc.
      • Entrepreneurs : créateurs et repreneurs d'entreprise.

       

      Quelle différence avec le contrat de prévoyance TNS ?

      Le contrat Madelin et le contrat de prévoyance TNS, bien qu'étroitement liés, ne sont pas identiques. Le contrat Madelin fait référence au cadre fiscal qui permet aux travailleurs indépendants de déduire de leur revenu imposable les cotisations versées pour des contrats de prévoyance, de retraite complémentaire, de santé et de perte d'emploi. Autrement dit, la loi Madelin offre un avantage fiscal pour encourager les TNS à se doter d'une protection sociale complémentaire.

      D'autre part, le contrat de prévoyance TNS est l'assurance elle-même, qui couvre les risques liés à l'invalidité, à l'incapacité de travail et au décès. Ce contrat assure une protection financière en cas d'événements imprévus affectant la capacité de travail de l'entrepreneur. Un contrat de prévoyance TNS peut être souscrit dans le cadre de la loi Madelin, permettant ainsi de bénéficier des déductions fiscales associées.

    Quels sont les avantages fiscaux offerts par un contrat Madelin ?

    • Le principal avantage fiscal du contrat de prévoyance Madelin réside dans la déductibilité des cotisations versées. En effet, les cotisations sont déductibles du revenu imposable dans les limites fixées par la loi. Cela permet aux TNS de réduire leur base imposable, diminuant ainsi leur impôt sur le revenu.


      Le fonctionnement

      Les cotisations versées dans le cadre d'un contrat Madelin sont déductibles selon deux plafonds :

      • 3,75 % du revenu professionnel majoré de 7 % du plafond annuel de la sécurité sociale (PASS).
      • 3 % de 8 fois le PASS, en tant que plafond absolu.

      Pour l'année 2023, le PASS est fixé à 43 992 €, ce qui signifie que le montant maximum déductible est de 10 558 €.


      Prenons l'exemple d'un consultant indépendant avec un revenu annuel de 70 000 €. En utilisant le cadre fiscal Madelin, ce consultant peut optimiser ses cotisations déductibles de la manière suivante :

      • 3,75 % de 70 000 € = 2 625 €
      • 7 % du PASS (43 992 €) = 3 079 €
      • Total déductible : 2 625 € + 3 079 € = 5 704 €

      Ainsi, en déduisant 5 704 € de son revenu imposable, le consultant réduit son impôt tout en bénéficiant d'une protection sociale étendue.


      Un autre exemple concerne un artisan avec un revenu annuel de 50 000 €. Les cotisations déductibles se calculent ainsi :

      • 3,75 % de 50 000 € = 1 875 €
      • 7 % du PASS = 3 079 €
      • Total déductible : 1 875 € + 3 079 € = 4 954 €

       

      Les conditions à remplir

      Pour bénéficier de ces avantages fiscaux, les conditions suivantes doivent être remplies :

      • Affiliation : Le TNS doit être affilié à un régime obligatoire d'assurance maladie des indépendants.
      • Revenus professionnels : Les cotisations doivent être versées au titre des revenus professionnels, non pas des revenus du capital ou des pensions.
      • Contrat éligible : Le contrat doit respecter les conditions et les garanties définies par la loi Madelin.

    Comment souscrire un contrat de prévoyance TNS ?

    • Les critères de sélection d'un contrat de prévoyance TNS

      Parce que lorsque l’on est entrepreneur, il est essentiel de compléter les prestations de l’assurance maladie avec un contrat de prévoyance, voici les 4 critères à prendre en compte pour choisir le bon contrat d’assurance :

      • Les garanties proposées : Il est important de vérifier les garanties proposées par la prévoyance TNS, telles que l'invalidité, le décès, l'arrêt de travail, et s'assurer qu'elles correspondent à ses besoins spécifiques. Pouvoir moduler ses garanties au fil du temps en fonction de l'évolution de sa situation professionnelle et personnelle est un atout majeur. Que vous soyez jeune créateur d’entreprise ou avec plusieurs années d’expérience, vos besoins en couverture peuvent évoluer, tout comme votre situation familiale (mariage, PACS, divorce, naissance).
      • Les possibilités de personnalisation : Un contrat de prévoyance est généralement flexible et permet de choisir les garanties et les niveaux de couverture adaptés à sa situation et à ses priorités. Il est important de pouvoir ajuster ces paramètres régulièrement pour qu'ils continuent de répondre à vos besoins tout au long de votre vie professionnelle et personnelle. Cela inclut la possibilité de réviser les garanties lors de grands changements dans votre vie, comme un mariage ou la naissance d'un enfant.
      • Les exclusions et les délais de carence : Il est important de savoir quels sont les éventuelles exclusions de garanties et les délais de carence, c'est-à-dire la période pendant laquelle les prestations ne sont pas encore accordées, afin de connaître les conditions de mise en œuvre de la prévoyance et d’éviter les mauvaises surprises au moment de la demande de prestation.
      • Les tarifs : Il convient de comparer les tarifs, mais surtout de prendre en compte l’adaptabilité de l’offre par rapport à votre budget et vos besoins. Un bon contrat de prévoyance doit offrir un équilibre entre coût et couverture, vous permettant de bénéficier de la protection nécessaire sans grever votre budget.

    Les particularités de la prévoyance TNS pour les auto-entrepreneurs

    • Les spécificités du régime de la sécurité sociale pour les auto-entrepreneurs

      Depuis janvier 2020 tous les travailleurs indépendants, y compris les professions libérales, sont affiliés au régime général de la Sécurité sociale. À ce titre, ils versent chaque mois (ou tous les 3 mois) des cotisations sociales à l’Urssaf qui permettent de financer les prestations sociales prises en charge par la Sécurité Sociale. Ils peuvent alors bénéficier des mêmes protections sociales qu’un salarié à condition de respecter certaines spécificités propres à leur statut :

      • être affilié depuis au moins 12 mois au régime général pour la même activité professionnelle,
      • être à jour dans le paiement des cotisations.

       

      Les garanties complémentaires pour les auto-entrepreneurs

      Le régime général procure à l’auto-entrepreneur des prestations sociales en cas de maladie, de congé maternité/paternité, d’invalidité, de retraite et de décès. Mais ces prestations sociales sont insuffisantes pour garantir l’équilibre économique de l'entrepreneur et donc de son entreprise. Pour y pallier, deux solutions complémentaires :

      • la souscription à une complémentaire santé comme la mutuelle santé entrepreneur, une pratique largement répandue chez les indépendants qui ont pleinement conscience de la dimension onéreuse des frais de santé.
      • La souscription d’une prévoyance pour protéger le travailleur non salarié et son activité professionnelle en l’aidant à faire face aux imprévus sur du long terme.

    Prévoyance TNS : ce qu'il faut retenir

    • Un contrat de prévoyance pour travailleur indépendant ou prévoyance TNS, est une protection sociale complémentaire destinée aux auto-entrepreneurs, artisans, commerçants, professions libérales pour couvrir les risques liés à l'invalidité, à l'incapacité de travail et au décès.

      La prévoyance TNS offre des avantages essentiels en complétant les prestations de la sécurité sociale comme celle de l'assurance maladie, assurant ainsi une sécurité financière lors d'aléas de la vie les empêchant de mener leur activité professionnelle.

      Les garanties de la prévoyance TNS incluent des indemnités journalières pour compenser la perte de revenu en cas d'arrêt de travail, une pension d'invalidité complémentaire pour pallier la diminution de revenus liée à une invalidité, un capital décès pour assurer la sécurité financière des proches, et une rente éducation pour soutenir les enfants de l'assuré en cas de décès ou d'invalidité.

      Les éléments clés lors de la souscription d’un contrat de prévoyance TNS sont les garanties proposées, les possibilités de personnalisation, les exclusions et les délais de carence, ainsi que les tarifs adaptés à son budget en fonction de ses besoins.

      Pour souscrire à un contrat de prévoyance TNS, il suffit de contacter un conseiller Harmonie Mutuelle, qui étudiera les besoins spécifiques de l’entrepreneur et le guidera dans le choix du contrat adapté à ses revenus.


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    La Complémentaire Santé Solidaire s'adresse aussi aux entrepreneurs

    3 minute(s) de lecture
    Mis à jour le


    Depuis le 1er novembre 2019, la Complémentaire Santé Solidaire remplace l'Aide à la Complémentaire Santé (ACS) et la Couverture Maladie Universelle Complémentaire (CMU-C). La vocation de ce nouveau dispositif est de faciliter les conditions d'accès à une couverture complémentaire pour tous, y compris les travailleurs indépendants.

    Réduire vos coûts santé 

    Harmonie Mutuelle travaille au quotidien à ce que l'accès aux soins ne soit pas déterminé par la seule richesse des personnes. Garantir la santé pour tous, c'est aider à construire une société plus juste et plus solidaire et c'est pourquoi nous sommes à vos côtés.


    En tant qu'entrepreneur, ce dispositif peut vous intéresser, notamment si vous êtes en phase de lancement d'activité et que vos revenus sont encore réduits.

    Rester serein grâce à des remboursements performants

    • Vous avez ainsi le droit à une prise en charge intégrale sur :

      • Les consultations médecins généralistes et spécialistes

      • Les médicaments

      • Les frais d'hospitalisation

      • Les analyses et examens de laboratoire
      • Un large choix de lunettes

      • Certaines prothèses dentaires

      • Certains appareils auditifs

    Quelles sont les conditions d'attribution de la Complémentaire Santé Solidaire pour les entrepreneurs ?

    • Vos revenus mensuels déterminent si vous êtes ou non éligible à la Complémentaire Santé Solidaire :

      • vous touchez moins de 848 €/mois : Vous n'avez rien à payer pour pouvoir en bénéficier ;

      • vous touchez entre 848 € et 1 144 €/mois : Vous participerez au paiement de votre complémentaire santé selon votre âge.


      Régime général :

      Si votre âge au 1er janvier de l'année d'attribution de la Complémentaire Santé Solidaire est de :

      > 29 ans et moins vous paierez 8 € par mois.

      30 à 49 ans : 14 €/mois

      50 à 59 ans : 21 €/mois

      60 à 69 ans : 25 €/mois

      > 70 ans et plus : 30 €/mois


      Régime local :

      Si votre âge au 1er janvier de l'année d'attribution de la Complémentaire Santé Solidaire est de :

      29 ans et moins, vous paierez 2,80 € par mois

      30 à 49 ans : 4,90 €/mois

      50 à 59 ans : 7,30 €/mois

      60 à 69 ans : 8,70 €/ mois

      70 ans et plus : 10,50 €/mois

      > vous touchez plus de 1 144 €/ mois : vous ne pouvez pas prétendre à la Complémentaire Santé Solidaire. Cependant, nos conseillers pourront vous proposer des solutions adaptées à vos besoins et à votre budget.

    Notre solution

    • Vous êtes entrepreneur mais non éligible à la Complémentaire Santé Solidaire ?

      Harmonie Mutuelle vous propose une complémentaire santé modulaire et performante, au plus près de vos besoins d'entrepreneur.


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    • Dépenses de santé, arrêt de travail, invalidité, décès… Que couvre le régime obligatoire de l'Assurance Maladie pour un indépendant ?

      Dépenses de santé, arrêt de travail, invalidité, décès… Découvrez ce que couvre le régime obligatoire de l'Assurance Maladie pour un indépendant.

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    9 minute(s) de lecture
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    Dépenses de santé, arrêt de travail, invalidité, décès… Découvrez ce que couvre le régime obligatoire de l'Assurance Maladie pour un indépendant.
    • Qu’est-ce que le régime obligatoire de l’Assurance Maladie pour les travailleurs indépendants ?

      Toute personne qui travaille et réside en France doit obligatoirement être affiliée au régime de Sécurité Sociale en fonction de la nature de son activité ou de sa situation.

      Les travailleurs indépendants, c'est-à-dire les travailleurs non salariés comme les artisans, les commerçants, les micro-entrepreneurs, professionnels libéraux et les freelances doivent eux aussi être affiliés et cotiser pour leur protection sociale auprès de la sécurité sociale pour les indépendants. Ainsi, les cotisations sociales obligatoires versées par un TNS à l’Urssaf, comprennent une assurance maladie et une assurance retraite.

      Depuis le 1er janvier 2020, la protection sociale des indépendants non soumis à un régime particulier est intégrée au régime général de la Sécurité sociale, au même titre que l'ensemble des salariés. De ce fait, l'Assurance Maladie rembourse en partie vos dépenses de santé (consultations médicales, médicaments, soins dentaires, hospitalisations, etc), assure le maintien d'une partie de vos revenus en cas d'aléas de la vie (arrêt de travail, invalidité) et verse un capital à vos proches en cas de décès.


      Définition du régime obligatoire des indépendants

      Le remboursement de la Sécurité Sociale varie d'un acte à l'autre. Il est calculé à partir d'un plafond de remboursement, appelé base de remboursement de la Sécurité Sociale, qui correspond à la somme retenue par l'Assurance Maladie obligatoire comme base de remboursement pour chaque acte médical. L'Assurance Maladie obligatoire prend en charge un pourcentage de cette base de remboursement. Dès lors, une partie des dépenses incombe à l'assuré, c'est ce que l'on appelle le reste à charge (ou ticket modérateur).

      Depuis le 1er janvier 2021, une nouvelle réforme appelée 100% Santé (ou reste à charge zéro), a vu le jour pour faciliter l'accès au soins. Cette réforme permet une prise en charge à 100% (par la Sécurité sociale et les complémentaires santé) de certaines prestations de soins ou équipements en audiologie (aides auditives), optique (lunettes de vue) et dentaire (prothèses dentaires). On parle alors de paniers de soins 100% Santé.

      Pour les prestations et équipements qui ne rentrent pas dans le cadre du 100% Santé, la complémentaire santé permet de compléter vos remboursements et diminuer votre reste à charge.


      Les travailleurs concernés par le régime obligatoire

      Tous les travailleurs indépendants, non soumis à un régime particulier, sont intégrés au régime de la Sécurité Sociale. Cela concerne donc :

      • les artisans
      • les commerçants
      • les micro-entrepreneurs
      • les professionnels libéraux
      • les freelances

      Les différences entre le régime obligatoire et le régime général de la sécurité sociale

      Le régime obligatoire de la Sécurité Sociale regroupe 3 régimes :

      • le régime général
      • le régime agricole
      • les régimes spéciaux

      Si un TNS (travailleur non salarié) n’est pas soumis à un régime spécial, il est alors obligatoirement soumis au régime général des indépendants. L’assurance maladie obligatoire des indépendants lui garantit ainsi une protection sociale minimale et obligatoire pour travailler et résider en France.

    • Les différentes prestations couvertes par le régime obligatoire de l’Assurance Maladie


      Les frais de santé pris en charge

      Le pourcentage des frais de santé pris en charge par le régime obligatoire des salariés est le même que celui pris en charge par le régime obligatoire des indépendants. Au-delà de ce pourcentage on parle de reste à charge de l’assuré, c’est ce qui correspond au Ticket Modérateur (pris en charge par l’assuré ou la mutuelle), à la participation forfaitaire, ainsi qu'aux éventuels dépassements d'honoraires (pris en charge par la mutuelle en fonction du contrat).

      Voici quelques exemples de prise en charge complémentaire du reste à charge en 2023 avec une complémentaire santé Harmonie Mutuelle :

      • SOINS COURANTS

      Vous consultez votre médecin traitant, l'Assurance Maladie vous rembourse 70 % du prix de la consultation qui est de 25 €, déduction faite de la participation forfaitaire de 1 €, soit 16,50 €. Harmonie Mutuelle vous rembourse donc 30 % du prix de la consultation, soit 7,50 €, il reste donc 1 € à votre charge. Pour une consultation, Le taux de remboursement du régime obligatoire varie également selon le respect du parcours de soins coordonnés (priorité à votre médecin traitant) et le secteur conventionné du professionnel de santé.

      • HOSPITALISATION

      Vous êtes hospitalisé et subissez une opération chirurgicale de la cataracte (prix moyen des honoraires médecins OPTAM ou OPTAM-CO : 413 €). L'Assurance Maladie prend en charge 271,70 €. Harmonie Mutuelle vous rembourse 24 € (uniquement les frais de séjour) si vous avez la garantie la plus économique (votre reste à charge est de 141,30 €) ou 165,30 € si vous avez choisi la meilleure garantie (votre reste à charge sera nul). Harmonie Mutuelle prend en charge le forfait journaliser hospitalier, soit 20 €/jour.

      • DENTAIRE

      Votre chirurgien-dentiste vous pose une couronne céramo-métallique sur une incisive (prix moyen pratiqué : 500 €). Cette prestation rentre dans le panier de soins du 100 % Santé : votre reste à charge est nul. Votre chirurgien-dentiste vous pose une couronne céramo-métallique sur une molaire (prix moyen pratiqué : 547,90 €), cela ne rentre pas dans le panier du 100 % Santé. L'Assurance Maladie prend en charge 84 €. Harmonie Mutuelle vous rembourse 36 € si vous avez choisi la garantie la plus économique (votre reste à charge est de 427,90 €) et jusqu'à 463,90 € si vous avez choisi une meilleure garantie complémentaire (votre remboursement dentaire est intégral car votre reste à charge est nul).

      • OPTIQUE

      Vous portez des lunettes et choisissez un équipement optique de classe A, monture + verres unifocaux (prix moyen pratiqué : 112 €). L'Assurance Maladie prend en charge 20,70 € et Harmonie Mutuelle vous rembourse 91,30 € (votre reste à charge est nul). Vous portez des lunettes et choisissez un équipement optique de classe B, monture + verres unifocaux (prix moyen pratiqué : 339 €). L'Assurance Maladie prend en charge 0,09 € et Harmonie Mutuelle vous rembourse 0,06 € si vous avez choisi la garantie la plus économique (votre reste à charge est de 338,85 €) ou jusqu'à 338,91 € si vous avez choisi une meilleure garantie (votre reste à charge est nul).

      • AUDIO

      Vous avez besoin d'une aide auditive et choisissez un équipement de classe 1 (prix moyen pratiqué par oreille : 950 €). L'Assurance Maladie prend en charge 240 €. Harmonie Mutuelle vous rembourse 710 € (votre reste à charge est nul). Mais si vous choisissez un équipement de classe 2 (prix moyen pratiqué par oreille : 1 534 €), l'Assurance Maladie prend en charge 240 €. Harmonie Mutuelle vous rembourse 160 € si vous avez choisi la garantie la plus économique (votre reste à charge est de 1 134 €) ou jusqu'à 1 060 € si vous avez choisi une meilleure garantie (votre reste à charge est de 234 €).


      Les arrêts de travail et les indemnités journalières

      Si vous êtes arrêté par votre médecin, pour cause de maladie, d’accident ou d’hospitalisation, vous pouvez percevoir des indemnisations journalières (IJ).

      Pour cela, il vous suffit d’être affilié au régime général de la Sécurité sociale des indépendants depuis au moins 1 an, sans discontinuité.

      • L'indemnisation est calculée sur la base de la formule suivante : 1/730 x Revenu annuel moyen des 3 dernières années.
      • Les IJ sont encadrées entre 24,11 € et 60,26 €/jour en 2023.
      • Vous percevez ces sommes après un délai de carence de 3 jours, soit au 4ème jour et elles sont versées tous les 14 jours en moyenne.
      • Les indemnités journalières sont versées au maximum pendant 360 jours (ou 90 jours pour les professionnels libéraux relevant de la CNAVPL), sur une période glissante de 3 années au titre d’une ou plusieurs maladies.
      • Lors d'un arrêt de travail, votre perte de revenu est de l'ordre de 50%. Pour maintenir votre niveau de revenu, il est nécessaire de souscrire un contrat de prévoyance complémentaire.

      Depuis le 1er juillet 2021, un nouveau régime d’indemnisation en cas d’arrêt de travail s’est appliqué pour les professionnels libéraux rattachés à la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse des Professions Libérales (CNAVPL). Les professions relevant de cette caisse peuvent désormais prétendre à des indemnités journalières. Pour plus d’informations sur les différentes caisses professionnelles propres aux professions libérales, contactez un conseiller Harmonie Mutuelle.


      L’invalidité et les allocations familiales

      En cas de réduction de votre capacité de travail, vous pourrez vous reposer sur les éventuelles aides dont vous bénéficiez telles que les allocations familiales (Allocations pour Adultes Handicapés). Grâce au régime obligatoire vous pourrez aussi bénéficier d’une pension d’invalidité.

      Cette pension vous est versée pour compenser, là encore, votre perte de revenu. Deux types de prestations invalidité concernent les indépendants :

      • pension pour invalidité permanente.
      • pension pour incapacité temporaire au métier.

      Vous devez alors répondre à ces critères :

      • ne pas avoir encore atteint l’âge légal de la retraite (62 ans) sauf en cas de cumul avec une activité professionnelle.
      • être affilié au régime invalidité-décès (RID) depuis au moins 1 an
      • être à jour de toutes les cotisations dues.
      • ne pas bénéficier d'une retraite anticipée d'un autre régime (agricole).
      • ne pas bénéficier d'un avantage invalidité servi par un autre régime pour la même invalidité (sauf cause différente ou aggravation).
      • justifier d'un certain degré d'invalidité définie par le RID.

      Le calcul de cette pension se fait en fonction de vos revenus sur les 10 meilleures années de votre activité et de la catégorie d’invalidité (1, 2 ou 3) attribuée par le médecin-conseil de la caisse d'Assurance Maladie. Voici les plafonds en 2023 :

      • pension d'invalidité de 1ère catégorie : maximum 1 029,43 €/mois.
      • pension d'invalidité de 2ème catégorie : maximum 1 714 €/mois.
      • pension d'invalidité de 3ème catégorie : maximum 1 714 €/mois + 1 126,41 €/mois de majoration pour l'assistance d'une tierce personne.

      En cas d'invalidité, votre perte de revenu est de l'ordre de 50%. Cela peut atteindre 70% en cas d'incapacité. Pour maintenir votre niveau de revenu, il est alors nécessaire de souscrire un contrat de prévoyance entrepreneur complémentaire.


      Vous êtes un professionnel libéral ?
      Comme pour les indemnités journalières, les prestations d'invalidité des professions libérales font l'objet de règles d'attribution et de calcul propres à chaque régime. Selon les régimes, ces prestations sont forfaitaires ou proportionnelles aux revenus professionnels. Les rentes d’invalidité sont de niveaux très variables d’un régime à l’autre. Pour plus d’informations sur les différentes caisses professionnelles propres aux professions libérales, contactez un conseiller Harmonie Mutuelle.


      Les prestations en cas de décès

      En cas de décès, l’Assurance Maladie verse, sous conditions, un capital décès à vos proches (conjoint, enfants ou ascendants). Le montant de ce capital dépend de la situation au moment du décès.

      Si vous êtes travailleur indépendant, artisan-commerçant non retraité ou titulaire d’une pension d’invalidité, le montant du capital décès s’élève à 9 273,60 € en 2024 (soit 20 % du plafond annuel de la sécurité sociale - PASS).

      Si vous êtes travailleur indépendant, artisan-commerçant retraité, le montant du capital décès est égal à 3 709,44 € en 2024 (soit 8 % du plafond annuel de la sécurité sociale).

      En plus du capital décès, un capital pour orphelin de 2 199,60 € par enfant peut être versé dans les cas suivants :

      • enfants à charge de moins de 16 ans.
      • enfants à charge de plus de 16 ans et de moins de 20 ans en études ou apprentissage.
      • enfants à charge, quel que soit leur âge, bénéficiaires des allocations instituées en faveur des handicapés.

      Vous êtes un professionnel libéral ?
      Comme pour les indemnités journalières et les prestations invalidité, les prestations prévues en cas de décès du professionnel libéral diffèrent selon les caisses d’affiliation. Certains régimes proposent un seul capital décès, d'autres prévoient en plus une rente de conjoint et des rentes orphelin. Les montants versés sont calculés sur la base des revenus professionnels ou de façon forfaitaire. Pour plus d’informations sur les différentes caisses professionnelles propres aux professions libérales, contactez un conseiller Harmonie Mutuelle.

    • Les spécificités du régime social
      des indépendants


      Les cotisations sociales des travailleurs indépendants

      La Sécurité Sociale des Indépendants est chargée de couvrir les cotisations sociales dont les TNS ou travailleurs non salariés doivent s’acquitter.

      De ce fait, L'Assurance Maladie rembourse en partie vos dépenses de santé (consultations médicales, médicaments, soins dentaires, hospitalisations, etc), assure le maintien d'une partie de vos revenus en cas d'aléas de la vie (arrêt de travail, invalidité) et verse un capital à vos proches en cas décès.


      Les avantages du régime social des indépendants

      En bénéficiant du régime social des indépendants, le TNS peut profiter comme les salariés de la réforme 100 % Santé.

      Depuis le 1er janvier 2021, cette nouvelle réforme aussi appelée reste à charge zéro, a vu le jour pour faciliter l'accès au soins. Elle permet une prise en charge à 100% (par la Sécurité sociale et les complémentaires santé) de certaines prestations de soins ou équipements en audiologie (aides auditives), optique (lunettes de vue) et dentaire (prothèses dentaires). On parle alors de paniers de soins 100% Santé. Pour les prestations et équipements qui ne rentrent pas dans le cadre du 100% Santé, la complémentaire santé permet de compléter vos remboursements et diminuer votre reste à charge.

      Cette réforme concerne donc tous les TNS comme les artisans et commerçants, les chefs d’entreprise, les professions libérales et les conjoints collaborateurs. Combiné à une complémentaire santé, le régime social des indépendants leur assure une prise en charge optimale pour ne plus avoir à choisir entre leur santé et la santé économique de leur entreprise.


      Quel type d'entrepreneur êtes-vous ? Faites le quiz

    • Comment compléter le régime obligatoire
      de l’Assurance Maladie ?


      Lorsque le régime obligatoire de la Sécurité Sociale est combiné à une complémentaire santé et prévoyance, le travailleur indépendant optimise sa protection sociale et se prémunit des aléas de la vie qui pourraient porter un risque sur sa santé et celle de son entreprise.


      Les complémentaires santé pour les travailleurs indépendants

      En se contentant du régime obligatoire de l’Assurance Maladie, l’entrepreneur peut vite se retrouver avec des restes à charge onéreux. C’est pourquoi Harmonie Mutuelle a mis en place Protection Santé Entrepreneurs. Une protection santé adaptée aux entrepreneurs et à leurs besoins sur les soins courants, l'hospitalisation, l'optique et le dentaire. Avec cette solution, l'entrepreneur peut choisir son niveau de protection et ainsi maîtriser son budget. En plus, cette solution inclut des services dédiés au bien-être comme la prise en charge de plusieurs médecines douces (hypnose, sophrologie, réflexologie…).


      Les contrats d’assurance en cas d’arrêt de travail, d’invalidité, de décès

      De nombreux entrepreneurs font aussi le choix de souscrire à un contrat prévoyance entrepreneur. Chez Harmonie Mutuelle nous avons mis en place la solution Moduvéo Pro pour répondre aux attentes et aux exigences des indépendants en matière de prévoyance. Si vous êtes indépendant, notez que cette prévoyance professionnelle apporte le complément indispensable pour garantir le maintien de vos revenus en cas d’arrêt de travail ou d'invalidité, et sécurise financièrement votre famille en cas de décès. Un contrat de prévoyance est essentiel pour vous protéger vous et votre entreprise en cas d'aléas de la vie.


      Le saviez-vous ?
      Pour optimiser votre gestion de budget et aussi simplifier vos démarches, nous avons mis en place Ma Protection Entrepreneur. Une solution unique qui combine à la fois la mutuelle et la prévoyance. Plus besoin de multiplier les souscriptions, vous pourrez ainsi dédier votre temps à votre entreprise.

    • Les délais de carence et
      les modalités de prise en charge


      Les délais de carence pour les indemnités journalières en cas d’arrêt de travail

      Pour les arrêts de travail de plus de 7 jours, il y a un délai de carence de 3 jours. Ainsi, les indemnités journalières maladie versées par le régime obligatoire sont dues à compter du 4ème jour d’arrêt de travail. Ces indemnités seront versées tous les 14 jours en moyenne.

      Hélas, les indemnités journalières versées par le régime obligatoire ne suffisent pas pour maintenir votre niveau de vie dans le cas d’un arrêt de travail. C’est pourquoi, pour garantir le maintien de vos revenus, Harmonie Mutuelle a mis en place la solution Moduvéo Pro, une offre de prévoyance qui s’adapte complètement à vos besoins et vos revenus.

      En effet, avec ce contrat vous ne payez que l’essentiel : c’est vous qui définissez le montant d'indemnités journalières (IJ) souhaité (de 10 à 320 €) et c’est aussi à vous de choisir le nombre de jours de franchise en fonction de votre trésorerie (7 jours, 15 jours, 30 jours, 45 jours, 90 jours ou 180 jours). Une offre à la carte qui vous assure une grande sérénité lorsque vous n’avez pas d’autre choix que d’arrêter de travailler.


      Les conditions pour être pris en charge par le régime obligatoire de l’Assurance Maladie

      Les travailleurs indépendants peuvent bénéficier d’indemnités journalières sous certaines conditions. Pour pouvoir prétendre à une indemnisation, vous devez justifier d’au moins 12 mois d’affiliation continus dans cette activité et remplir 3 conditions :

      • vous êtes dans l’incapacité temporaire de continuer ou de reprendre une activité professionnelle pour cause de maladie.
      • vous avez un arrêt de travail prescrit par votre médecin traitant ayant constaté cette incapacité de continuer ou de reprendre une activité professionnelle.
      • vous avez arrêté votre activité.

      Lorsque vous êtes entrepreneurs, il vous est recommandé de souscrire une mutuelle entrepreneur afin de s’assurer d’une protection complémentaire et d’un remboursement de dépenses de vos frais de santé. À noter que vous pouvez aussi vous prémunir des aléas de la vie comme d’un arrêt de travail ou d’un accident en vous protégeant avec une prévoyance. C’est pourquoi de nombreux entrepreneurs font le choix de souscrire une mutuelle et prévoyance santé pour entrepreneur.


      Les démarches à effectuer pour bénéficier des prestations

      Tout commence par le médecin traitant. S’il estime qu’un arrêt de travail est nécessaire, il remettra au travailleur non salarié une prescription d'arrêt de travail que ce dernier devra obligatoirement transmettre sous 48h à sa Caisse Primaire d’Assurance Maladie. Certains médecins réalisent cette prescription en ligne, dans ce cas l’indépendant n’aura rien à faire, sa caisse d’Assurance Maladie sera en mesure de mettre en place son indemnisation journalière.

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