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Comprendre l'invalidité catégorie 2
Définition et critères
L'invalidité de catégorie 2, pour un travailleur non salarié, correspond à une incapacité de travail permanente totale, attestée par le médecin traitant, qui entraîne l’incapacité à exercer son activité professionnelle (sauf dérogation du médecin conseil qui reconnaît une aptitude au travail) Le taux d'incapacité requis pour bénéficier de cette invalidité doit être compris entre 33% et 66 %. L’invalidité ne doit pas être confondue avec l’inaptitude au travail qui elle est attestée par la médecine du travail. Pour être déclaré invalide de catégorie 1 ou 2, l'incapacité doit faire suite à une maladie ou un accident. Lorsqu’un travailleur non salarié est déclaré invalide, la CPAM ou MSA évalue sa situation pour calculer son taux d’incapacité. C’est ce taux qui sert à définir la catégorie de l’invalidité. En cas d'invalidité de catégorie 2, le travailleur non salarié peut bénéficier d'une pension d'invalidité versée par la CPAM ou MSA, à condition de respecter certaines conditions d’attributions. Le montant de l’invalidité catégorie 2 est calculé en fonction des revenus précédant l’invalidité.
Invalidité catégorie 2 : défis et implications
La pension d'invalidité catégorie 2 de la Sécurité sociale constitue une source de revenus réguliers pour les personnes se trouvant dans l'incapacité de travailler. Elle est un soutien au maintien du niveau de vie de l’entrepreneur.
Le montant de la pension d'invalidité est toujours inférieur aux revenus issus d'une activité professionnelle. De plus, contrairement à la garantie d'emploi pour les travailleurs handicapés, la pension d'invalidité catégorie 2 ne garantit pas la sécurité de l'emploi. C’est pourquoi lorsque l’on est travailleur indépendant, il est fortement recommandé de souscrire un contrat prévoyance entrepreneur incluant des garanties d’invalidité afin d’offrir une sécurité financière aux travailleurs faisant face à une incapacité de travailler.
À noter qu’une reprise de travail en invalidité catégorie 2 peut être envisagée sous réserve d'acceptation par le médecin traitant ou le médecin du travail. Un aménagement du lieu de travail ou des tâches devra peut-être être envisagé par le travailleur indépendant. Dès lors qu'une reprise de travail a lieu, la pension d'invalidité peut être cumulée, réduite ou suspendue en fonction du salaire perçu.
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Les TNS et l'invalidité catégorie 2
Le cas particulier de l'auto-entrepreneur
Le cas particulier du statut de l'auto-entrepreneur peut avoir un impact sur l'invalidité de 2ème catégorie car, contrairement aux salariés qui bénéficient d'une couverture sociale obligatoire en cas d'arrêt de travail pour cause de maladie ou d'invalidité, les TNS ne bénéficient pas d'une protection sociale aussi complète. En cas d'arrêt de travail prolongé, ou d'incapacité de travail, l'absence de revenus peut avoir des conséquences financières importantes pour les travailleurs non salariés même s’il perçoivent des indemnités journalières et une pension d’invalidité garanties par le régime général de leur Caisse Primaire d’Assurance Maladie. Ainsi, si un auto-entrepreneur ne souscrit pas à une prévoyance pour compléter sa couverture, il ne bénéficiera d'aucune indemnité journalière complémentaire en cas d'arrêt de travail pour invalidité, même s'il a été reconnu invalide de 2ème catégorie. Il sera donc confronté à des difficultés financières importantes liées à son invalidité. Il est donc important pour les auto-entrepreneurs de souscrire une assurance prévoyance entrepreneur pour bénéficier d'une couverture en cas d'invalidité de 2ème catégorie.
La prévoyance pour les TNS
La prévoyance pour les travailleurs non salariés peut offrir une couverture financière en cas d'incapacité de travail ou d'invalidité de catégorie 2. Elle peut également aider à la reprise de travail après une période d'invalidité catégorie 2, en offrant des prestations d'assistance et de réadaptation professionnelle. Cela peut inclure des formations pour acquérir de nouvelles compétences ou une réorientation professionnelle pour permettre au travailleur non salarié de reprendre une activité professionnelle qui convient mieux à ses capacités.
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Les conséquences sur la retraite
Pension de retraite et invalidité catégorie 2
L'invalidité catégorie 2 peut avoir un impact sur la pension de retraite du travailleur non salarié. En effet, si le travailleur non salarié est reconnu invalide de 2ème catégorie, cela peut avoir une incidence sur le calcul de sa pension de retraite.
En général, le montant de la pension de retraite est calculé sur la base des revenus perçus au cours de la carrière professionnelle du travailleur, qu'il soit salarié ou non. Or, en cas d'invalidité de catégorie 2, les revenus perçus pendant la période d'incapacité de travail sont souvent inférieurs à ceux que le travailleur aurait pu percevoir s'il avait été en activité professionnelle.
Bien que la pension d’invalidité permette de maintenir la validation des trimestres de retraite, une baisse de revenu est tout de même constatée durant la période d’invalidité sur les cotisations retraite. Pour compenser cette baisse de revenus, la pension de retraite du travailleur invalidé peut être calculée sur la base d'un salaire annuel moyen reconstitué. Ce salaire annuel moyen est déterminé en prenant en compte les salaires antérieurs à l'invalidité, majorés de 10 % pour chaque année civile postérieure à l'invalidité.
Cependant, la reconstitution de salaire annuel moyen ne peut être appliquée que si le travailleur invalide remplit certaines conditions. Il doit notamment avoir été affilié à un régime de retraite obligatoire pendant au moins 15 ans et avoir cessé toute activité professionnelle en raison de son invalidité.
L'âge légal de départ à la retraite et l'invalidité catégorie 2
Lorsqu’une personne est déclarée invalide de catégorie 2, elle continue d’acquérir des trimestres de retraite ainsi que des points de retraite complémentaire. L’invalidité catégorie 2 et la retraite à taux plein est donc possible. L'attribution d'une pension d'invalidité de catégorie 2 ne modifie pas l'âge légal de départ à la retraite.
Les personnes qui perçoivent une pension d'invalidité de catégorie 2 peuvent continuer à travailler si leur état de santé le permet et sous accord préalable du médecin conseil, ce qui leur permettent de cumuler des droits à la retraite. En revanche, lorsque l'assuré atteint l'âge légal de départ à la retraite, sa pension d'invalidité prend fin et est remplacée par la retraite pour inaptitude au travail. La retraite au titre de l'inaptitude au travail permet d'obtenir une retraite au taux plein de 50 % dès l’âge légal du départ à la retraite, quel que soit le nombre de trimestres validés. L'inaptitude au travail doit être reconnue par le médecin-conseil de la caisse qui attribue la retraite. Le montant perçu peut être ajusté en fonction des droits acquis pendant la carrière professionnelle.
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Démarches administratives et aides financières
Sécurité sociale et invalidité catégorie 2
En tant que travailleur indépendant, vous pouvez être éligible à la pension d'invalidité catégorie 2 de la Sécurité sociale. Cette pension viendra remplacer une partie de vos anciens revenus professionnels, que vous ne touchez plus en raison de votre invalidité.
Pour être reconnu en invalidité catégorie 2, vous devez remplir certaines conditions notamment avoir travaillé au moins 600 heures durant les 12 derniers mois précédant votre demande d’invalidité et avoir cotisé un salaire mensuel au moins égal à 2 030 fois le SMIC horaire durant les 12 derniers mois. Vous devez notamment justifier d'un taux d'incapacité supérieur à 33% .
Plusieurs personnes peuvent intervenir pour la demande de pension d’invalidité :
- en premier lieu votre médecin traitant, qui avec votre accord, peut adresser un certificat médical au médecin conseil du service médical de votre Caisse d'Assurance Maladie.
- le médecin conseil de votre Caisse d'Assurance Maladie qui peut faire le point avec vous sur votre état de santé et ainsi vous proposer une pension d'invalidité. À noter qu’en 2023, le montant mensuel de la pension d’invalidité catégorie 2 est compris entre 696,64 € et 1 833,00 €. Vous pouvez effectuer votre demande de pension d'invalidité en ligne sur le site de l'Assurance Maladie depuis votre compte Ameli ou par courrier en adressant le formulaire “S4150 Demande de pension d'invalidité” accompagné des pièces justificatives demandées, dans les meilleurs délais à votre caisse d'assurance maladie.
Autres aides financières liées à l'invalidité catégorie 2
En plus de la pension d'invalidité de la sécurité sociale, vous pouvez bénéficier d'autres aides financières si vous êtes reconnu en invalidité catégorie 2.
Par exemple, vous pouvez avoir droit à :
- l'allocation aux adultes handicapés (AAH), qui est une aide invalidité destinée à soutenir les personnes en situation de handicap ayant des difficultés à subvenir à leurs besoins. Le montant de l'AAH dépend de vos ressources et de votre situation familiale.
- la prestation de compensation du handicap (PCH), qui est une aide destinée à financer les dépenses liées à votre perte d'autonomie. Cette prestation peut notamment couvrir les frais d'aménagement de votre logement ou les aides techniques nécessaires à votre quotidien.
- l’allocation supplémentaire d’invalidité (ASI) qui a pour objectif de compenser la perte de revenus résultant de la réduction de la capacité de travail.
En tant que travailleur indépendant en situation de handicap, vous pouvez aussi bénéficier d'aides spécifiques pour vous permettre de continuer à exercer votre activité malgré votre handicap. Par exemple, vous pouvez bénéficier d'un accompagnement personnalisé pour adapter votre poste de travail ou d'une aide financière pour vous permettre d'embaucher un salarié pour vous seconder. Enfin, les contrats de prévoyance entrepreneur constituent eux aussi des aides fondamentales. En effet, en souscrivant un contrat de prévoyance, vous garantissez le maintien de votre niveau de vie grâce au versement de pensions complémentaires et ainsi la sécurité de votre famille.
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Travailler en invalidité catégorie 2 en tant que TNS
“Peut-on travailler en invalidité catégorie 2 ?” est une question que l’on peut se poser lorsque l’on vient d’être déclaré invalide.
Contrairement à l'invalidité de catégorie 3 qui correspond à une incapacité irréversible et totale de travailler, l'invalidité de catégorie 2 concerne les personnes qui ont une capacité de travail réduite, mais qui peuvent encore exercer une activité professionnelle s’ils le souhaitent et que le médecin donne son accord. Ainsi, les personnes en invalidité de catégorie 2 peuvent travailler, à condition que leur état de santé le permette et que l'activité professionnelle ne soit pas incompatible avec leur état de santé.
Lorsque l'on est en invalidité de catégorie 2, il est important de déclarer son activité professionnelle à la Sécurité sociale et de respecter les règles relatives à la cumulabilité des revenus avec la pension d'invalidité. Les revenus perçus peuvent avoir une incidence sur le montant de la pension d'invalidité, qui peut être réduite si les revenus dépassent un certain plafond. Il est également possible de bénéficier d'aides et d'aménagements pour faciliter l'exercice d'une activité professionnelle en situation de handicap. Par exemple, il est possible de bénéficier d'un accompagnement personnalisé pour adapter son poste de travail, d'une aide financière pour l'embauche d'un salarié ou d'une subvention pour l'achat de matériel adapté.
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Conséquences d'un travail en invalidité catégorie 2
La reprise d'un travail lorsqu'on est en invalidité de catégorie 2 peut avoir des conséquences sur plusieurs aspects, notamment :
- Le montant de la pension d'invalidité catégorie 2 : si vous reprenez une activité professionnelle, vos revenus seront pris en compte pour le calcul du montant de votre pension d'invalidité. Si vos revenus dépassent un certain plafond, le montant de votre pension d'invalidité peut être réduit.
- La durée de versement de la pension d'invalidité : la reprise d'une activité professionnelle peut avoir une incidence sur la durée de versement de votre pension d'invalidité. Si vous êtes en invalidité de catégorie 2 depuis moins de 2 ans et que vous reprenez une activité professionnelle, la durée maximale de versement de votre pension d'invalidité peut être réduite. En revanche, si vous êtes en invalidité de catégorie 2 depuis plus de 2 ans, la durée maximale de versement de votre pension d'invalidité n'est pas impactée par la reprise d'une activité professionnelle.
- Les droits à l'assurance maladie : en tant que travailleur indépendant, la reprise ou la cessation d'une activité professionnelle peut avoir des conséquences sur vos droits à l'Assurance Maladie. Si vous n'avez plus de revenus d'activité, vous pouvez être affilié à l'Assurance Maladie en tant qu'ayant droit de votre conjoint(e) ou de l'un de vos parents. En revanche, si vous reprenez une activité professionnelle, vous pouvez être à nouveau affilié à l'Assurance Maladie en tant que travailleur indépendant.
Il est donc important de bien prendre en compte ces différentes conséquences avant de reprendre une activité professionnelle en étant en invalidité de catégorie 2. Il est également recommandé de se renseigner auprès des organismes compétents, comme la Sécurité sociale, pour savoir comment les revenus d'activité seront pris en compte pour le calcul de la pension d'invalidité et connaître les démarches à effectuer pour maintenir ses droits à l'Assurance Maladie. Cette quête d’informations est essentielle car elle vous aidera à comprendre quel intérêt vous avez à souscrire un contrat prévoyance entrepreneur. Contrairement à un salarié percevant une pension d’invalidité catégorie 2 et une prévoyance employeur, un entrepreneur possède moins de protections sociales. À ce titre, il est souvent très astucieux de souscrire un contrat de mutuelle et prévoyance santé entrepreneur qui n’est autre qu’une mutuelle complémentaire combinée à un contrat de prévoyance ce qui permet de maintenir son niveau de vie dans le cas où une invalidité de catégorie 2 surviendrait.
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En tant qu'entrepreneur, vous êtes comme chacun exposé à des risques d'invalidité. Quels sont ces risques ? Comment sont-ils pris en charge par l’Assurance Maladie ? Nous savons que votre santé est la clef de voûte de votre vie d'entrepreneur, c'est pourquoi Harmonie Mutuelle accompagne votre réflexion sur l'intérêt à bien vous protéger. Savez-vous quel type d'entrepreneur vous êtes ?
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Lorsqu'on travaille à son compte et que l’on tombe malade, on ne peut pas compter sur la mutuelle d’entreprise. Il est donc essentiel de bénéficier d'une protection adéquate pour faire face aux dépenses médicales souvent imprévisibles. Alors que la Sécurité sociale offre une couverture de base, elle peut se révéler insuffisante pour de nombreux individus. C'est pourquoi les entrepreneurs, travailleurs indépendants, auto-entrepreneurs et freelances se tournent vers la mutuelle santé entrepreneur pour compléter leur protection sociale. Que ce soit à travers une mutuelle pour entrepreneur, une mutuelle santé freelance, une mutuelle santé combinée à une prévoyance, ces complémentaires santé offrent des avantages considérables. Dans cet article, nous explorerons les raisons pour lesquelles il est crucial de choisir une bonne mutuelle santé et comment elle assure aux travailleurs indépendants une stabilité financière.
Pourquoi souscrire une mutuelle santé en tant qu'entrepreneur ?
La protection sociale insuffisante du régime des travailleurs indépendants
Depuis janvier 2020, les travailleurs indépendants sont affiliés au régime général de la Sécurité sociale. De ce fait, des cotisations sociales sont versées à l’Assurance Maladie afin de financer les prestations de protections sociales telles que le remboursement d’une partie des frais de santé, le versement d’indemnités journalières en cas d’arrêt de travail, la mise en place de prestations spécifiques en cas de maternité ou de paternité, la retraite, l'invalidité et le décès.
Mais les prestations du régime social des indépendants ne prennent en charge qu'une petite partie des frais liés aux dépenses imprévues de santé. C’est pourquoi il est essentiel de souscrire une mutuelle entrepreneur qui permet de compléter les prestations de l'Assurance Maladie obligatoire. La mutuelle santé freelance garantit ainsi un remboursement complémentaire des dépenses de santé.
À côté de la mutuelle, le travailleur indépendant peut aussi souscrire une prévoyance entrepreneur. Ce type d’assurance lui garantit entre autres le versement d’indemnités journalières complémentaires en cas d’arrêt de travail afin de maintenir son niveau de vie lorsqu’il ne peut plus travailler.
Les risques financiers liés aux dépenses de santé
Les médicaments, les consultations spécialisées ou même une hospitalisation sans mutuelle, peuvent coûter cher. Cela peut impacter le capital santé d’un travailleur non salarié et affecter son activité professionnelle. Il est donc essentiel de choisir une mutuelle pour entrepreneur afin de garantir la couverture des frais de santé, y compris les dépassements d'honoraires et les frais d'hospitalisation.
Chez Harmonie Mutuelle, la mutuelle entrepreneur a été pensée pour garantir à tous les indépendants l’équilibre de leurs finances et leur permettre de se dédier à leur entreprise. Cette complémentaire santé s’adapte à leurs besoins et à leur revenu pour leur permettre de travailler en toute sérénité.
Les avantages fiscaux de la loi Madelin pour les travailleurs non-salariés
La loi Madelin offre des avantages fiscaux aux travailleurs non-salariés en matière de protection sociale complémentaire. Cette législation permet aux travailleurs indépendants de déduire fiscalement les cotisations versées sur un contrat Madelin et la mutuelle des TNS (Travailleurs Non-Salariés) en fait partie.
Les avantages fiscaux de la loi Madelin permettent aux entrepreneurs de bénéficier d'une réduction d'impôt sur le revenu, puisque les cotisations versées pour la complémentaire santé sont déductibles du bénéfice imposable de l'entreprise dans la limite de leur plafond de déduction fiscale. À noter toutefois que les micro-entreprises (auto-entrepreneurs) ne sont pas éligibles à la loi Madelin.
Cette déduction fiscale constitue une opportunité précieuse pour réduire la charge fiscale des travailleurs non-salariés, tout en leur permettant d'accéder à une meilleure protection sociale. Ainsi, en souscrivant une mutuelle santé entrepreneur, les indépendants peuvent non seulement garantir une couverture santé adaptée à leurs besoins, mais aussi profiter d'avantages fiscaux significatifs.
Si bien vous couvrir est important, préserver votre capital santé au quotidien l'est encore plus afin d'être endurant.
Dans votre guide de la santé du dirigeant offert, découvrez grâce à nos conseils pratiques, comment allier gestion efficace du stress, alimentation équilibrée, activité physique régulière et sommeil récupérateur.
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Comment choisir sa mutuelle santé en tant qu'entrepreneur ?
Les critères de choix d'une mutuelle santé pour entrepreneur
À la différence des salariés qui ne peuvent pas choisir leur mutuelle d'entreprise, un indépendant est libre de comparer et de choisir la sienne. Lorsqu'il s'agit de sélectionner une mutuelle pour freelances ou plus généralement une mutuelle santé pour les travailleurs indépendants, plusieurs critères de choix doivent être pris en compte. Tout d'abord, le niveau de garantie proposé par la mutuelle est crucial. Il est essentiel de vérifier si la couverture offerte répond aux besoins spécifiques de l'entrepreneur, en termes de remboursement des consultations médicales, d'hospitalisation, de soins dentaires, d'optique...
Les entrepreneurs doivent aussi tenir compte du montant des cotisations mensuelles. Il est important de comparer les tarifs proposés par différentes mutuelles et de s'assurer que le rapport qualité-prix est avantageux. Chez Harmonie Mutuelle, vous pouvez composer votre mutuelle santé entrepreneur en fonction de votre budget et de vos besoins.
D’autres critères sont aussi à considérer lorsqu’il est question de choisir sa complémentaire santé. Il est notamment recommandé de se renseigner sur la rapidité des remboursements, la qualité du service client et les exclusions de garanties.
Il est aussi pertinent de savoir si la mutuelle possède un réseau et/ou des partenaires santé. Par exemple Harmonie Mutuelle, grâce à son réseau de soins partenaire Kalixia, les indépendants peuvent bénéficier de tarifs négociés et de services avantageux en ostéopathie mais aussi en termes d’équipement optique, audio et dentaire.
Enfin, un plus qui n’est pas à négliger : se demander si la mutuelle propose des prestations supplémentaires attractives. Par exemple avec la Complémentaire Santé Entrepreneur vous pouvez prendre soin de votre santé grâce à la prise en charge de médecines douces telles que : l'hypnose médicale, la sophrologie, la réflexologie, l'automédication, mais aussi les consultations de psychologue, d'ergothérapeute, de psychomotricien… ou encore la téléconsultation, qui permet d’obtenir un rendez-vous en quelques minutes avec un professionnel 7j/7 et 24h/24.
Les délais de carence en mutuelle santé pour entrepreneur
Les délais de carence sont des périodes pendant lesquelles l'assuré ne peut pas bénéficier de certains remboursements ou prestations après avoir souscrit une mutuelle. Ces délais varient d'une mutuelle à l'autre et peuvent également dépendre du type de prestations concernées (par exemple, les soins dentaires, l'optique...).
Avec la mutuelle santé indépendant proposée par Harmonie Mutuelle, il n’y a pas de délai de carence. La prise en charge complémentaire des médicaments et des consultations est immédiate. Concernant l'hospitalisation ou les frais de santé en optique et dentaire, là encore, la prise en charge est immédiate mais les délais de remboursement dépendent du traitement administratif réalisé chez le partenaire médical, l’hôpital ou le médecin.
Mutuelle santé entrepreneurs : la prise en charge des médecines douces
La majorité des complémentaires santé ne prennent pas en charge les médecines douces, ce qui n'est pas le cas pour la complémentaire santé entrepreneurs d'Harmonie Mutuelle qui propose des prestations complémentaires pour la santé de l’assuré. Notamment l'hypnose médicale, la sophrologie, la réflexologie, l'automédication, les consultations de psychologue, d'ergothérapeute, de psychomotricien.
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Les avantages de souscrire une mutuelle santé pour TNS ou freelance
Une couverture santé adaptée aux besoins des travailleurs indépendants
La mutuelle complémentaire est une couverture santé particulièrement adaptée aux besoins des travailleurs indépendants qui ne bénéficient pas de mutuelle d'entreprise et donc de la protection proposée par un employeur. En tant que mutuelle indépendant ou mutuelle freelance, elle permet aux travailleurs indépendants de combler les lacunes de la protection sociale fournie par le régime général (anciennement appelé régime social des indépendants ou RSI) de la Sécurité sociale.
En souscrivant à une mutuelle complémentaire, les indépendants peuvent bénéficier d'une couverture étendue. Les frais de santé pris en charge partiellement par l’Assurance Maladie sont complétés par la mutuelle. Cela inclut des remboursements plus élevés voire même intégraux pour les consultations médicales, les médicaments, les soins dentaires, l'optique, les médecines douces et d'autres prestations de santé essentielles. D’autres part, certains frais non pris en charge par l’Assurance Maladie (par exemple la chambre particulière, les consultations de psychologues ou certaines médecines douces comme l'ostéopathie ou la sophrologie) peuvent être pris en charge par la mutuelle sous certaines conditions.
Ainsi, la mutuelle complémentaire offre une protection adaptée aux besoins spécifiques des travailleurs indépendants, les aidant à prévenir les charges financières imprévues liées aux dépenses de santé et à bénéficier de soins de qualité sans compromis. Car ne l’oublions pas, de la santé de l’entrepreneur dépend la santé de son entreprise.
Un investissement rentable pour préserver sa santé et son activité professionnelle
Souscrire à une mutuelle entrepreneur comme une mutuelle santé freelance ou une mutuelle auto entrepreneur, permet de bénéficier d'une couverture santé étendue donnant accès à des soins de qualité ainsi que la capacité à faire face aux dépenses médicales souvent imprévisibles. Ainsi, en préservant leur santé, ils sont en mesure de maintenir leur productivité, de réduire les arrêts de travail et d'éviter les conséquences financières liées à une maladie ou une blessure.
Une bonne mutuelle pour indépendants permet également de bénéficier de prestations complémentaires préventives telles que des réseaux de soins ou des programmes de prévention, contribuant ainsi à une prise en charge proactive de la santé.
En investissant dans leur capital santé, les entrepreneurs assurent donc la continuité de leur activité professionnelle, renforcent leur tranquillité d'esprit et garantissent une protection optimale pour eux-mêmes et leur entreprise.
Une solution de prévoyance pour anticiper les imprévus de la vie professionnelle
Pour aller plus loin et protéger son entreprise des imprévus que la vie réserve, l’entrepreneur peut s’appuyer sur une prévoyance. Avec un contrat adapté comme la Prévoyance Entrepreneur, les entrepreneurs se prémunissent contre les risques pouvant engendrer incapacité de travail, invalidité voire décès. En cas d'aléa de la vie, la prévoyance offre un soutien financier indispensable pour faire face aux conséquences sur le plan personnel et professionnel. Elle peut permettre le maintien du niveau de revenu en cas d’arrêt de travail ou d’invalidité. En somme, elle atténue les conséquences financières imprévues et maintien la stabilité économique de l'entrepreneur donc de son entreprise.
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Qui est concerné par la CPAM des indépendants ?
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Appelée avant RSI, la CPAM des travailleurs indépendants prend la relève. Connaissez-vous toutes ses spécificités ? -
Assurance maladie des indépendants: quelles démarches pour en bénéficier ?
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Assurance maladie des artisans: de quel régime dépendez-vous ?
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Vous venez de créer votre entreprise ? Connaissez-vous votre caisse d’Assurance Maladie ? Découvrez l’essentiel de votre protection sociale. Savez-vous quel type d'entrepreneur vous êtes ?
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La CPAM des travailleurs indépendants
Qu'est-ce que la CPAM des travailleurs indépendants ?
Avant le 1er janvier 2020, la CPAM des indépendants était en fait le Régime Social des Indépendants appelé plus communément “RSI”. Mais le RSI était souvent critiqué pour sa complexité administrative et ses difficultés de gestion. Les travailleurs indépendants rencontraient fréquemment des problèmes liés à la gestion de leurs cotisations, aux délais de paiement et à la qualité des services fournis par le RSI. Avant sa suppression, les travailleurs indépendants étaient soumis à un régime social différent de celui des salariés, ce qui entraînait parfois des disparités et des inégalités en termes de prestations et de cotisations.
Depuis le 1er janvier 2020, tous les travailleurs indépendants relèvent du régime général de la sécurité sociale, que l’on connaît mieux sous le nom “CPAM travailleur indépendant”.
La suppression du RSI a donc eu pour conséquences l’harmonisation des régimes de protection sociale et la garantie d’une égalité de traitement entre les différentes catégories d'actifs. Cela signifie que dorénavant, la protection sociale des travailleurs indépendants est assurée par la même caisse d’Assurance Maladie que celle des les salariés.
L’affiliation au régime général est obligatoire, ainsi, tous les travailleurs non salariés exerçant une activité indépendante ont pour obligation de verser à l’Urssaf des cotisations sociales calculées en fonction de leur chiffre d’affaires. Ces cotisations sociales permettent de financer les prestations de protections sociales telles que le remboursement d’une partie des frais de santé, le versement d’indemnités journalières en cas d’arrêt de travail, la mise en place de prestations spécifiques en cas de maternité ou de paternité, la retraite, l'invalidité et le décès.
Qui est concerné par la CPAM des travailleurs indépendants ?
Mieux connue sous le nom “CPAM travailleur indépendant”, elle correspond en fait au régime général de la Sécurité sociale. En parallèle, il existe 2 autres régimes : le régime agricole et les régimes spéciaux. Depuis le 1er janvier 2020, tous les travailleurs indépendants non soumis à un régime spécial sont affiliés au régime général de la Sécurité sociale.
Le régime général de la CPAM est obligatoire mais il n’y a pas de démarches à réaliser puisque l'affiliation est automatique dès lors qu’une activité professionnelle en France est exercée et est déclarée au guichet unique des formations entreprises (ex centre de formalités des entreprises). À ce titre, les auto-entrepreneurs (ou micro-entrepreneurs) doivent s’inscrire à la CPAM de leur lieu de résidence, en tant que travailleurs non salariés. Leurs cotisations sociales versées à l'Urssaf, sont calculées sur la base de leur chiffre d’affaires et comprennent une assurance maladie et une assurance retraite.
Quel est le régime de base de la CPAM des travailleurs indépendants ?
Comme expliqué plus haut, le régime de base de la CPAM des travailleurs indépendants correspond à présent au régime général. Travailleurs salariés ou travailleurs non salariés cotisent dorénavant à la même caisse d’Assurance Maladie, leur permettant ainsi de bénéficier des mêmes prestations sociales prises en charge par la Sécurité sociale.
À noter que ces prestations sociales sont minimales et donc souvent insuffisantes. Comme l’équilibre financier des indépendants est essentiel pour mener à bien leur activité, il leur est vivement conseillé de souscrire une mutuelle santé entrepreneur pour diminuer leur frais de santé ainsi qu’une prévoyance entrepreneur pour compléter les indemnités journalières, les pensions d’invalidité, ou le capital décès.
Comment fonctionne le compte Ameli de la CPAM du régime général ?
Le compte Ameli est une plateforme en ligne qui permet aux assurés, dont les indépendants, de gérer leurs informations et leurs démarches liées à l'Assurance Maladie.
Voici les étapes clés pour l’utiliser :
- Inscription : pour accéder au compte Ameli, les auto-entrepreneurs ou micro-entrepreneurs doivent s'inscrire sur le site web de l'Assurance Maladie (ameli.fr). L'inscription requiert des informations personnelles telles que le numéro de Sécurité sociale, l'adresse e-mail et d'autres détails.
- Accès au compte et gestion des informations : une fois inscrits, les utilisateurs peuvent se connecter à leur compte Ameli en utilisant un identifiant et un mot de passe. Il est également possible d'utiliser l'application mobile Ameli pour accéder au compte. Les TNS peuvent aussi y mettre à jour leurs informations personnelles, comme leur adresse, leur numéro de téléphone et leurs coordonnées bancaires, ce qui facilite les échanges avec la CPAM.
- Remboursements et services en ligne : grâce au compte Ameli, les travailleurs indépendants peuvent suivre les remboursements de leurs frais de santé puisqu’ils ont accès à leurs décomptes de Sécurité sociale. Ils peuvent également profiter d’autres services en ligne, tels que la demande de carte européenne d'assurance maladie (CEAM), la demande de carte Vitale, la déclaration du médecin traitant, la consultation des droits aux prestations...
- Messagerie sécurisée : le compte Ameli propose une messagerie sécurisée pour communiquer avec la caisse d'Assurance Maladie. Les indépendants peuvent poser des questions, envoyer des documents ou obtenir des informations supplémentaires sur leurs droits et prestations.
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Assurance maladie des indépendants: quelles démarches pour en bénéficier ?
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RSI : qu'est ce qui a changé pour les travailleurs indépendants ?
RSI : qu'est ce qui a changé pour les travailleurs indépendants ?+ En savoir plusRSI : qu'est ce qui a changé pour les travailleurs indépendants ?
Le RSI (Régime Social des Indépendants), était le régime d’assurance maladie des professions indépendantes. Mais janvier 2020 a marqué la fin du RSI au profit d’une intégration de la Sécurité Sociale des Indépendants dans le régime général de la Sécurité Sociale. RSI : suppression et conséquences, découvrez dès à présent tout ce qu’il faut savoir dans cet article. -
Comment comprendre son décompte de Sécurité Sociale lorsque l'on est travailleur indépendant ?
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Savez-vous ce qu’est le décompte de la Sécurité Sociale ? En quelques points on vous dit tout sur ce document essentiel de votre protection santé. Savez-vous quel type d'entrepreneur vous êtes ?
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La sécurité sociale des indépendants
La protection sociale des auto-entrepreneurs
Les auto-entrepreneurs comme tous les autres travailleurs indépendants, non soumis à un régime spécial, sont intégrés au régime général de la Sécurité sociale. L’auto-entrepreneur affilié au régime général est tenu de payer des cotisations sociales à l’Assurance Maladie des indépendants afin de financer les protections sociales auxquelles il aura le droit, notamment la prise en charge partielle des frais de santé et la couverture en cas d'arrêt de travail, sous condition de chiffre d’affaires minimum, d'invalidité ou de décès, et la constitution d'une pension de retraite. L’Assurance Maladie de l’auto-entrepreneur est donc distincte de celle des salariés mais lui assure le même type de protections.
Ses cotisations sociales sont calculées en fonction de son chiffre d'affaires et doivent être versées chaque mois (ou tous les 3 mois) à l'Urssaf, par l’auto-entrepreneur.
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Les conditions d'affiliation à l'Assurance Maladie des indépendants
L'activité libérale, l’auto-entrepreneur et l'Assurance Maladie
Est considéré comme auto-entrepreneur toute personne ayant fait la demande d’un statut juridique et fiscal lui permettant de créer une auto entreprise (ou micro entreprise, puisque c’est la même chose) pour exercer une activité professionnelle de manière indépendante.
Ce statut s'applique à différentes catégories d'activités, notamment les activités libérales (exceptées certaines activités spécifiques), les activités commerciales, les prestations de services et les activités artisanales. Ainsi, un auto-entrepreneur exerçant une activité libérale ou tout autre activité citée précédemment, sera obligatoirement affilié à l’Assurance Maladie des indépendants, ce qui lui permet de bénéficier d’une protection sociale minimale. À ce titre, il doit payer les cotisations sociales correspondantes et a droit aux prestations sociales telles que la couverture maladie, les indemnités journalières en cas d'arrêt de travail et à la retraite.
Deux spécificités concernant l’Assurance Maladie des auto-entrepreneurs :
- Calcul des cotisations : les auto-entrepreneurs sont soumis à un régime simplifié de cotisations sociales. Les cotisations à l'Assurance Maladie des auto-entrepreneurs sont calculées en fonction du chiffre d'affaires réalisé, le mois ou le trimestre précédent, par son auto-entreprise et sont payées de manière mensuelle ou trimestrielle. Si le chiffre d'affaires est égal à 0 €, il n’y a pas de cotisations sociales à payer.
- Plafonds de chiffre d'affaires : les auto-entrepreneurs sont soumis à des plafonds de chiffre d'affaires annuels pour pouvoir bénéficier du régime fiscal et social simplifié. Ces plafonds peuvent varier en fonction de l'activité exercée. Si le chiffre d'affaires dépasse ces seuils, l'auto-entrepreneur devra basculer dans un autre régime qui engendrera des modifications sur son régime fiscal et social.
Conditions d’affiliation : pour bénéficier des prestations sociales comme du versement des indemnités journalières, l’auto-entrepreneur doit respecter une durée d’affiliation de 12 mois.
Le délai de carence
Mal informés, les travailleurs indépendants ne savent généralement pas qu’ils peuvent bénéficier du versement d'indemnités journalières en cas d’arrêt de travail. Dès le 4ème jour d’arrêt de travail, (à la suite d’une maladie ou d’un accident), et sous condition d’adresser son arrêt de travail à la SSI (Sécurité Sociale des Indépendants) sous 48h, le travailleur indépendant (artisan, commerçant, auto-entrepreneur, freelance ou professionnel libéral), pourra percevoir des indemnités en fonction de ses revenus sur les 3 dernières années travaillées. À noter toutefois qu’elles seront soumises à un délai de carence et plafonnées.
Délai de carence : la prise en charge du versement de l'indemnité journalière intervient dès le 4ème jour de l’arrêt de travail, soit après un délai de carence de 3 jours.
Plafond : les indemnités journalières sont calculées en fonction du revenu d'activité annuel moyen (Raam) de l’auto-entrepreneur. Elles ne pourront pas excéder le plafond annuel de la Sécurité sociale (Pass), soit 60,26 € bruts par jour en 2023.
Les congés maternité et paternité
Pour la naissance de leur(s) enfant(s) ou de celui (ceux) de leur conjoint, concubin ou partenaire de PACS, les travailleurs indépendants bénéficient également d'une protection sociale en matière de congé maternité et de congé paternité, bien qu'il existe des spécificités par rapport aux salariés.
La durée du congé paternité pour les indépendants s’étend à 25 jours calendaires (week-end et jours fériés inclus) pour une naissance simple, à 32 jours calendaires dans le cas d’une naissance multiple (jumeaux). La durée légale du congé maternité est de 8 semaines minimum et 16 semaines maximum en 2023. Il peut être augmenté en cas de grossesse multiple ou difficile.
S’il remplit toutes les conditions lui permettant de bénéficier de la protection sociale du régime général, le travailleur indépendant perçoit alors des indemnités journalières en cas de congé maternité / paternité lui permettant de l’aider à maintenir une stabilité financière.
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Les démarches pour s'affilier à l'assurance maladie des indépendants
L'inscription en tant qu'auto-entrepreneur ou micro-entrepreneur
La caisse d’Assurance Maladie des indépendants est obligatoire mais il n’y a pas de démarches à réaliser puisque l'affiliation est automatique dès lors qu’une activité professionnelle existe et est déclarée au guichet unique des formations entreprises (ex centre de formalités des entreprises). À ce titre, l’indépendant (auto-entrepreneur ou micro-entrepreneur, artisan, commerçant ou professionnel libéral) doit à la Sécurité sociale le versement de cotisations sociales calculées sur la base de son chiffre d’affaires. Ces cotisations sociales versées à l'Urssaf comprennent une assurance maladie et une assurance retraite.
La demande d'affiliation à l'Assurance Maladie des indépendants
Comme mentionné précédemment, dès qu'une activité professionnelle est déclarée auprès du guichet unique des formations entreprises, l'affiliation à l'Assurance Maladie pour les travailleurs indépendants est automatique. Ainsi, il n'est pas nécessaire de faire une demande spécifique ou d'entreprendre des démarches supplémentaires pour bénéficier de la protection sociale minimale prise en charge par la Sécurité Sociale des indépendants.
A noter : le compte ameli pour les indépendants est l’outil idéal pour gérer vos démarches en toute autonomie.
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La prise en charge des frais de santé
Les soins remboursés par l'assurance maladie
Le régime général du travailleur indépendant lui assure une prise en charge par l’Assurance Maladie d’une partie des soins médicaux :
Les consultations de médecin, la téléconsultation, les médicaments prescrits sur ordonnance, les dépenses dentaires, les dépenses en optique, les prothèses auditives, les frais d'imagerie médicale, les frais d'hospitalisation et certaines chirurgies, le transport médical, certains contraceptifs, les examens de laboratoire, la procréation médicalement assistée (PMA), les vaccins obligatoires ou fortement recommandés, les cures thermales (sous certaines conditions)...
À noter que la prise en charge de l’assurance maladie indépendant est limitée et que le reste à charge de l’assuré peut vite être onéreux. C’est pourquoi la souscription à une mutuelle santé entrepreneur est essentielle pour garantir le niveau de soin nécessaire à son capital santé et ainsi préserver son activité professionnelle.
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Les particularités de la Sécurité sociale des auto-entrepreneurs
Les spécificités de l'Assurance Maladie des auto-entrepreneurs
Considéré comme travailleur non salarié, (qu’il soit artisan, commerçant, freelance, profession libérale …) un micro-entrepreneur ou auto-entrepreneur dépend de la Sécurité sociale des indépendants, c'est-à-dire du régime général et obligatoire des indépendants. Le régime général garanti par l'Assurance Maladie des indépendants a pour objectif de permettre aux travailleurs non salariés d’accéder à une protection sociale comparable à celle d’’un salarié. Il n’y a donc pas de spécificités pour la protection sociale de l’indépendant si ce n’est que pour en bénéficier, il doit justifier d’au moins 12 mois d’affiliation continus dans son activité.
Le régime fiscal et social des auto-entreprises
Les micro-entreprises bénéficient de régimes fiscaux et sociaux spécifiques qui sont simplifiés et adaptés à leur taille et à leurs activités. Voici quelques informations sur le régime fiscal et le régime social des micro-entreprises :
Régime fiscal de la micro-entreprise :
- Régime de la micro-entreprise : les micro-entreprises peuvent opter pour le régime de la micro-entreprise, également connu sous le nom de régime de l'auto-entrepreneur. Ce régime simplifié permet aux entrepreneurs de bénéficier d'une fiscalité allégée, basée sur un régime d'imposition forfaitaire.
- Régime de la franchise en base de TVA : les micro-entreprises peuvent bénéficier du régime de la franchise en base de TVA jusqu’à un certain seuil de chiffre d'affaires annuel. Cela signifie qu'elles sont exonérées de la collecte de TVA sur leurs ventes, elles ne facturent pas la TVA et ne peuvent pas récupérer la TVA sur leurs achats.
- Régime micro-social simplifié : les micro-entrepreneurs sont soumis au régime micro-social simplifié pour le paiement de leurs cotisations sociales. Celles-ci sont calculées en fonction du chiffre d'affaires réalisé, ce qui simplifie les formalités administratives et facilite la gestion des charges sociales.
Régime social des micro-entreprises :
- Affiliation à l’Assurance Maladie des indépendants : les micro-entrepreneurs sont affiliés au régime obligatoire de la Sécurité sociale des indépendants. Les travailleurs indépendants sont affiliés au régime général, au régime agricole ou aux régimes spéciaux selon la nature de leur entreprise. Ils bénéficient ainsi d'une protection sociale, notamment en matière d'assurance maladie, maternité, invalidité et retraite.
- Cotisations sociales : les cotisations sociales des micro-entrepreneurs sont calculées en pourcentage du chiffre d'affaires réalisé. Les micro-entrepreneurs peuvent bénéficier de l'ACRE (Aide aux créateurs et repreneurs d'entreprise) qui permet une réduction des cotisations sociales pendant la première année d'activité.
Les indemnités journalières en cas d'arrêt de travail
En cas d’arrêt de travail de plus de 7 jours (à la suite d’une chute ou d’un accident), si vous êtes indépendant (artisan, commerçant, freelance ou professionnel libéral), vous percevrez des indemnités en fonction de vos revenus sur les 3 dernières années travaillées et elles seront plafonnées même si la moyenne de vos 3 derniers revenus est supérieure à 43 992 € bruts en 2023.
Pour percevoir des indemnités journalières en cas d’arrêt de travail, vous devez remplir certaines conditions comme celle d’être affilié au régime général de la Sécurité sociale des travailleurs indépendants depuis au moins 1 an. Pour éviter de vous retrouver dans une situation financière risquée pour votre foyer et votre entreprise, vous pouvez souscrire une prévoyance entrepreneur. Celle-ci vous permettra de compenser vos pertes de revenu en cas d'arrêt de travail ou d’invalidité.
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Comprendre l'invalidité catégorie 3
Invalidité catégorie 3 : définition
L'invalidité de catégorie 3 est la catégorie la plus élevée d'invalidité reconnue par la Sécurité sociale. Elle correspond à une incapacité totale de travail, c'est-à-dire que la personne est dans l'incapacité de travailler et a besoin de l’assistance d’une tierce personne pour effectuer les tâches de la vie quotidienne. Cette invalidité est aussi appelée PTIA pour Perte Totale et Irréversible d’Autonomie.
Au regard de la définition, l’invalidité catégorie 3 et un contrat de travail ne peuvent coexister, sauf exception : l’invalidité de 2ème ou 3ème catégorie n'entraîne pas automatiquement l’inaptitude au travail. La personne peut ainsi occuper une activité à temps partiel dans la limite de ses capacités. Il existe aussi deux autres catégories d’invalidité :
- l’invalidité de catégorie 1, dite invalidité permanente partielle ou IPP, concerne les entrepreneurs invalides capables d'exercer une activité professionnelle rémunérée. Cette notion correspond à un taux d’invalidité compris entre 33% et 66%.
- l’invalidité de catégorie 2, dite Invalidité Permanente Totale ou IPT, concerne les entrepreneurs invalides incapables d’exercer une activité professionnelle rémunérée. Cette notion correspond à un taux d’invalidité supérieur à 66%.
Comment passer de l'invalidité catégorie 2 à la catégorie 3
Le passage d’une invalidité de catégorie 2 à une invalidité de catégorie 3 peut être réalisé suite à une demande de réexamen de dossier auprès de la Sécurité sociale. Pour cela, la personne en invalidité de catégorie 2 doit prendre rendez-vous avec son médecin traitant pour faire un bilan de son état de santé et pour qu'il puisse rédiger un certificat médical détaillant l'ensemble de ses limitations physiques et/ou mentales. Ce certificat médical sera transmis à la Sécurité sociale dont dépend le chef d'entreprise qui examinera la demande de réexamen. La CPAM ou MSA pourra ensuite demander un avis médical auprès du médecin conseil de l'Assurance Maladie (ou MSA) pour évaluer si l'état de santé de la personne justifie une reconnaissance de l'invalidité de catégorie 3.
Si la demande est acceptée, la personne pourra alors bénéficier d'une pension d'invalidité plus élevée ainsi que de l'ensemble des aides et prestations sociales liées à la catégorie 3 Perte Totale et Irréversible d’Autonomie. Il est important de noter que le passage de l'invalidité de catégorie 2 à la catégorie 3 est une procédure complexe qui peut prendre du temps. À ce titre, si la personne a souscrit un contrat de prévoyance chez Harmonie Mutuelle, elle peut se faire accompagner pour faciliter les démarches et les échanges avec les différents organismes impliqués.
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Les spécificités de l'invalidité catégorie 3
Les implications financières
Si vous êtes un TNS (y compris artisan, commerçant ou profession libérale non réglementées) en situation d'invalidité de catégorie 3, vous pouvez prétendre à une pension d'invalidité versée mensuellement par la CPAM ou MSA. Cette pension d’invalidité de catégorie 3 a pour but de compenser la perte de vos revenus professionnels suite à votre arrêt de travail.
Le montant de l’invalidité catégorie 3 est calculé en fonction de la moyenne de vos dix meilleures années d'activité et correspond à 50% de cette moyenne. Pour une invalidité de catégorie 3, le montant mensuel de la pension d’invalidité catégorie 3 varie entre 686,09 € et 1 833 € en 2023. Si votre état de santé nécessite l'assistance d'une tierce personne, vous pouvez également bénéficier d'une prestation complémentaire pour recours à tierce personne. Il s’agit de la Majoration Tierce Personne (MTC). Cette prestation permet d'augmenter le montant de votre pension d'invalidité de 1 210,91 € par mois. Cette aide financière n'est pas imposable et est réévaluée chaque année.
Pour savoir si vous êtes éligible à l'aide d'une tierce personne, votre médecin conseil évaluera votre capacité à réaliser certains actes de la vie quotidienne seul. Si vous avez une profession libérale réglementée, nous vous conseillons de vous tourner vers votre caisse spécifique car le montant de votre pension dépend de votre activité et de votre assiette de cotisation.
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La procédure pour demander une pension d'invalidité catégorie 3
La demande de pension d'invalidité
La pension d’invalidité de catégorie 3 peut être attribuée après la consultation du médecin traitant. Si l’état de santé amène à une incapacité d’exercer de manière totale et irréversible alors le médecin rédige un certificat médical qui devra être transmis à la Caisse Primaire d’Assurance Maladie dont dépend le chef d’entreprise. Une demande d’indemnité pour invalidité catégorie 3 est alors formulée, le demandeur doit alors fournir des informations sur sa situation professionnelle, ses revenus, et son état de santé et envoyer le formulaire de sa demande d’invalidité de catégorie 3 à la CPAM ou MSA.
Une fois que la CPAM ou MSA a examiné la demande et les pièces justificatives, elle envoie une décision écrite indiquant si la pension d'invalidité de 3ème catégorie a été accordée, le montant de la pension d’invalidité catégorie 3 et la date de prise en charge.
Le demandeur peut alors effectuer des démarches supplémentaires, afin de bénéficier d’aides supplémentaires ou tout simplement activer les garanties de ses éventuels contrats d’assurances et de prévoyance.
À noter que la pension d’invalidité catégorie 3 et la retraite ne sont pas incompatibles. Lorsque l’âge légal du départ à la retraite est atteint, la pension d’invalidité catégorie 3 est remplacée par la pension de retraite pour inaptitude. La retraite au titre de l'inaptitude au travail permet d'obtenir une retraite au taux plein de 50 % dès l’âge légal du départ à la retraite, quel que soit le nombre de trimestres validés. L'inaptitude au travail doit être reconnue par le médecin-conseil de la caisse qui attribue la retraite. Le montant perçu peut être ajusté en fonction des droits acquis pendant la carrière professionnelle.
Les critères pour être reconnu incapable d'exercer son activité professionnelle
Pour être reconnu comme étant incapable d'exercer son activité professionnelle dans le cadre d'une invalidité de catégorie 3, il faut remplir certains critères médicaux. En effet, l'Assurance Maladie évalue votre incapacité à travailler en se basant sur les critères suivants :
- la réduction totale de la capacité physique ou mentale de la personne à exercer son métier
- l'impossibilité de reprendre un travail équivalent ou adapté
- l'impossibilité de réaliser une activité professionnelle quelconque, y compris à temps partiel.
Ces critères sont appréciés par le médecin conseil de l'Assurance Maladie, qui va examiner les résultats du bilan médical de l'entrepreneur. Il prend en compte son état de santé, ses antécédents médicaux, son âge, sa formation professionnelle, ses compétences et son expérience. Le médecin conseil peut également l'orienter vers des examens complémentaires ou une expertise médicale si nécessaire. S'il remplit les critères médicaux nécessaires, l'entrepreneur pourra prétendre à une pension d'invalidité de catégorie 3. Cependant, il est important de souligner que la décision finale dépend de l'Assurance Maladie. Elle peut donc accorder ou refuser la demande, en fonction de l'évaluation du dossier médical. Dans le cas d’un refus, l'entrepreneur peut éventuellement contester la décision en faisant appel auprès de la commission de recours amiable de la CPAM ou MSA.
Le rôle de la MDPH dans la reconnaissance de l'invalidité catégorie 3
Le rôle de la MDPH, Maison Départementale des Personnes Handicapées, consiste à informer et accompagner les personnes en situation de handicap dans leurs démarches. Au sein de chaque MDPH, une équipe pluridisciplinaire évalue la situation et les besoins des personnes handicapées et/ou invalides.
À ce titre, lorsqu'un entrepreneur est déclaré invalide de catégorie 3, il peut faire appel à la MDPH pour l’accompagner dans ses démarches auprès de la Sécurité Sociale et de sa Caisse de Retraite. La MDPH pourra aussi lui accorder des prestations financières supplémentaires visant à améliorer son quotidien. Par exemple, en plus de sa pension d’invalidité de catégorie 3, l'entrepreneur peut demander à la MDPH la prestation de compensation du handicap (PCH). Il s'agit d'une aide financière permettant d'obtenir une aide humaine, technique ou de transport, versée par le département et personnalisée en fonction des besoins du bénéficiaire. Cette aide se cumule avec la pension d’invalidité.
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Les implications de l'invalidité catégorie 3 sur la vie professionnelle et personnelle
La compensation de la perte de rémunération
En cas d’invalidité de catégorie 3, l'absence de revenus peut avoir des conséquences financières importantes pour les travailleurs non salariés. En effet, la pension d’invalidité versée par la Sécurité sociale est insuffisante pour compenser la perte de revenus conséquente à la cessation de leur activité. Pour cette raison, il est important pour les TNS de souscrire souscrire un contrat de prévoyance entrepreneur.
Le principe d’une prévoyance entrepreneur est de garantir au TNS le maintien de son niveau de vie en cas d’arrêt de travail ou d’invalidité grâce à un complément de revenu. Elle permet également d’assurer à sa famille une compensation financière en cas de décès pour se prémunir de dettes éventuelles ou des frais liés aux obsèques.
Cette assurance est l’aide complémentaire essentielle pour compenser les aides sociales minimales des ayants droits. Dans le cas d'une invalidité de 3ème catégorie, le contrat prévoyance viendra compléter la prestation du régime obligatoire par une rente mensuelle la plupart du temps.
Pour faciliter les démarches il existe aussi un contrat de mutuelle et prévoyance entrepreneur. Un contrat qui combine la complémentaire santé avec les garanties prévoyances sous une seule souscription. Pratique et rapide, cette protection complète proposée par Harmonie Mutuelle est la seule capable de protéger la santé de l’entrepreneur mais aussi de le protéger desaléas que la vie peut lui réserver.
La nécessité d’être accompagné d’une tierce personne pour effectuer certains gestes de la vie quotidienne
Lorsqu’un travailleur non salarié est reconnu invalide de catégorie 3, il peut avoir la nécessité d’être accompagné au quotidien par une tierce personne pour effectuer les actes essentiels de la vie comme se laver, s’habiller, se nourrir...
Dans ce cas, pour compenser la perte d’autonomie, en plus de sa pension d'invalidité, il peut bénéficier d'une prestation complémentaire pour recours à tierce personne appelée Majoration Tierce Personne (MTC). Cette prestation permet d'augmenter le montant de la pension d'invalidité et en plus de ne pas être imposable, elle est aussi réévaluée chaque année. Dans le cadre d’un accident de travail amenant à une perte totale et irréversible d’autonomie on parle alors d’inaptitude au travail. De la même manière, une Majoration pour Tierce Personne peut être versée sous conditions médicales.
Le départ à la retraite pour inaptitude au travail
L'attribution d'une pension d'invalidité de catégorie 3 ne modifie pas l'âge légal de départ à la retraite.
Les personnes qui perçoivent une pension d'invalidité de catégorie 3 peuvent continuer à travailler si leur état de santé le permet (sous accord préalable par le médecin conseil) et ainsi accumuler des droits à la retraite. En revanche, lorsque l'assuré atteint l'âge légal de départ à la retraite, sa pension d'invalidité prend fin et est remplacée par la retraite au titre de l’inaptitude au travail. La retraite au titre de l'inaptitude au travail permet d'obtenir une retraite au taux plein de 50 % dès l’âge légal du départ à la retraite, quel que soit le nombre de trimestres validés. L'inaptitude au travail doit être reconnue par le médecin-conseil de la caisse qui attribue la retraite. Le montant perçu peut être ajusté en fonction des droits acquis pendant la carrière professionnelle.
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Comprendre l'invalidité catégorie 1
Qu'est-ce que l'invalidité catégorie 1 ?
L’invalidité de catégorie 1, dite invalidité permanente partielle ou IPP concerne les entrepreneurs invalides capables d'exercer une activité professionnelle rémunérée. Cette notion correspond à un taux d’invalidité compris entre 33% et 66%.
Il existe aussi deux autres catégories d’invalidité :
- pour un taux d’invalidité supérieur à 66% on parle d’Invalidité Permanente Totale ou IPT. Cette notion concerne les entrepreneurs incapables d’exercer une activité professionnelle rémunérée (sauf exception faite par le médecin conseil reconnaissant une aptitude au travail).
- pour un taux d’invalidité supérieur à 66 %, avec une perte totale et irréversible d’autonomie : c’est une invalidité de catégorie 3. Elle concerne les invalides incapables d'exercer une activité professionnelle rémunérée et dont l'état nécessite l'assistance d'une tierce personne pour assurer les actes de la vie quotidienne contrairement à l’invalidité de 1ère catégorie et de 2
ème catégorie, la 3ème catégorie n’est pas réversible.
À noter toutefois que pour une invalidité catégorie 2, un médecin conseil peut reconnaître l’aptitude au travail. Chaque catégorie d’invalidité permet de déterminer le montant de la pension d'invalidité catégorie 1, 2 ou 3 qui sera versée à l'assuré en fonction de son taux d'invalidité.
Comment est déterminée l'invalidité catégorie 1 ?
Il n'existe pas de liste complète qui énumère les maladies donnant droit à une pension d'invalidité de catégorie 1. Si un entrepreneur a subi un accident ayant des conséquences durables sur son état de santé ou s’il souffre d'une maladie non professionnelle qui implique une incapacité permanente partielle ou totale dans la pratique de son activité professionnelle et l’empêche de gagner au moins ⅔ de son salaire habituel, il est probable qu’il remplisse les critères d'attribution de la pension d'invalidité.
Pour être reconnu comme invalide, il devra d'abord contacter son médecin traitant. Celui-ci lui remettra un certificat médical s’il est victime de symptômes ou d'une maladie susceptibles de réduire et limiter ses capacités de travail. Il pourra ensuite utiliser son espace personnel sur le site Ameli pour demander en ligne une pension d'invalidité en fournissant son numéro de sécurité sociale et son code confidentiel. Sa demande sera ensuite transmise au médecin-conseil de votre CPAM ou MSA qui déterminera sa catégorie d'invalidité. Il peut également faire une demande par courrier en envoyant le formulaire de demande de pension d'invalidité rempli à sa CPAM ou MSA et en joignant les pièces justificatives nécessaires.
À noter que l’auto-entrepreneur et l’invalidité catégorie 1 ne sont pas incompatibles. Si vous êtes déclaré invalide de catégorie 1, vous avez le droit de continuer ou de lancer votre entreprise. Le calcul de la pension d’invalidité de catégorie 1 sera donc adapté en fonction de vos revenus.
Combien de temps dure l'invalidité catégorie 1 ?
La pension d'invalidité de catégorie 1 est accordée pour une durée déterminée, qui peut varier en fonction de la situation individuelle. En général, elle est attribuée pour une période de 12 mois à 5 ans, renouvelable en fonction de l'évolution de l’état de santé et de la capacité à travailler. Si l’état de santé s'améliore ou si l'âge légal de départ à la retraite est atteint durant l’invalidité, le calcul de la pension d'invalidité de catégorie 1 peut être révisé ou remplacé par une pension de retraite. Ainsi, l’invalidité de catégorie 1 a une durée qui dépend intimement de la situation personnelle de l’assuré.
Il est aussi possible que l’invalidité s’aggrave et que la catégorie 1 devienne une catégorie 2 ou 3. Dans ce cas, la pension d’invalidité versée jusqu’à présent sera révisée et l’attribution d’une nouvelle pension d’invalidité impliquera une nouvelle période d’attribution. Il est important de noter que la durée d'attribution de la pension d'invalidité de catégorie 1 peut être différente pour chaque cas individuel et dépend de l’arrêt de travail fourni par le médecin traitant, suite à l’évaluation de l'état de santé et de la capacité de travail ainsi que des évaluations de la CPAM ou de la MSA. Seuls le médecin traitant et la Caisse Primaire d’Assurance Maladie sont en mesure de statuer précisément sur l’invalidité de l'entrepreneur.
Comment passer de l'invalidité catégorie 1 à l'invalidité catégorie 2 ?
Concernant le passage de l'invalidité catégorie 1 à la catégorie 2, il est nécessaire de faire une demande auprès de la CPAM ou MSA. La catégorie 2 de la pension d'invalidité est destinée aux personnes dont l'état de santé est gravement altéré, les empêchant d'exercer une activité professionnelle dans des conditions normales. La demande pour passer de l'invalidité catégorie 1 à la catégorie 2 doit être effectuée auprès du médecin traitant, qui évaluera l’état de santé et remplira un certificat médical détaillé. Ce certificat sera ensuite transmis à la CPAM ou MSA pour une évaluation par le médecin-conseil. Si la CPAM ou MSA considère que l’état de santé correspond aux critères de la catégorie 2 de la pension d'invalidité, l'entrepreneur sera alors reconnu comme étant en situation d'invalidité de catégorie 2 et sa pension sera ajustée en conséquence.
Il faut savoir que le passage de l'invalidité catégorie 1 à la catégorie 2 n'est pas automatique et dépend strictement de l'évaluation de l’état de santé par la CPAM (ou MSA). Si la demande est refusée par cette dernière, l'entrepreneur peut éventuellement contester la décision en faisant appel auprès de leur commission de recours amiable.
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Cumuler pension d'invalidité et activité professionnelle en tant que TNS
Peut-on exercer une activité professionnelle en étant en invalidité catégorie 1 ?
En tant qu’entrepreneur, si vous êtes déclaré invalide de catégorie 1, cela signifie que vous êtes capable d’exercer une activité professionnelle mais que votre maladie ou votre handicap ne vous permet pas de maintenir vos revenus à 100%.
À ce titre vous avez la possibilité de percevoir une pension d’invalidité catégorie 1 et de travailler à temps complet ou partiel. Vous pouvez alors continuer d’exercer une activité professionnelle tout en compensant la perte de salaire engendrée par votre invalidité. En revanche, les personnes déclarées invalides de catégorie 2 ou 3 n’ont pas la possibilité de travailler sauf exception réalisée par le médecin conseil, s’il reconnaît une aptitude au travail.
À noter que les arrêts maladie et l’invalidité catégorie 1 ne sont pas incompatibles. En effet, si vous tombez malade et êtes arrêté durant votre invalidité catégorie 1, vous percevrez à la fois vos indemnités journalières d’arrêt maladie ainsi que la pension d’invalidité de catégorie 1.
Sous quelles conditions peut-on cumuler pension d'invalidité et activité professionnelle ?
Si vous souhaitez percevoir une pension d’invalidité tout en continuant d’exercer votre activité professionnelle vous devez tout d’abord être déclaré invalide de catégorie 1 par votre médecin traitant. Lorsque vous aurez réalisé les démarches nécessaires auprès de votre CPAM / MSA, une indemnisation pourra vous être versée.
Que vous travailliez ou non, pour bénéficier du versement de la pension vous devez être affilié à la Sécurité sociale depuis au moins 12 mois et remplir au moins l'une de ces deux conditions :
- avoir travaillé au moins 600 heures durant les 12 derniers mois
- avoir cotisé un salaire mensuel au moins égal à 2 030 fois le SMIC horaire durant les 12 derniers mois.
Le montant de la pension est calculé en fonction de votre situation professionnelle et de votre niveau d’invalidité.
Comment est calculé le montant de la pension d'invalidité en cas de cumul avec une activité professionnelle ?
Le montant de la pension d'invalidité, en cas de cumul avec une activité professionnelle, dépend de plusieurs facteurs, tels que le taux d'incapacité de l’entrepreneur et ses revenus brut annuels.
Pour établir le montant de la pension d'invalidité catégorie 1, il faut d'abord déterminer le taux d'incapacité de la personne, qui est évalué par le médecin-conseil de la sécurité sociale. Dans le cas des 2ème et 3ème catégories, le cumul avec une activité professionnelle complémentaire n'est traditionnellement pas possible sauf acceptation par le médecin conseil.
Ensuite, le montant de la pension d'invalidité est calculé en fonction du salaire annuel moyen des 10 meilleures années précédant l’invalidité pour les travailleurs non salariés (c’est-à-dire les artisans, commerçants, professions libérales non règlementées, rattachés à la CPAM). Pour les professions libérales réglementées, cela dépendra de la caisse de rattachement.
Cas particulier pour les artisans et commerçants : lorsque vous êtes déclaré invalide mais que vous continuez d’exercer une activité professionnelle rémunérée, une pension d’invalidité vous est octroyée, on parle alors de pension pour incapacité partielle au métier (PIPM). Elle est calculée sur la base de 30% de votre revenu annuel moyen des 10 meilleures années de votre activité et est plafonnée à 1 099,80 €/mois en 2023. Le cumul de la pension d'invalidité avec une activité professionnelle peut avoir des conséquences sur les impôts à payer et sur les cotisations sociales. Il est donc recommandé de bien se renseigner auprès de sa CPAM ou MSA pour connaître précisément toutes les conditions et les modalités de ce cumul.
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Retraite et invalidité catégorie 1
La pension d'invalidité catégorie 1 valide-t-elle des trimestres de retraite ?
Oui, la pension d'invalidité de catégorie 1 permet de maintenir la validation des trimestres de retraite. Le calcul des trimestres attribués à un bénéficiaire de la pension d'invalidité permanente commence à partir du début du trimestre civil pendant lequel la pension est accordée. Le décompte se terminera à la fin du trimestre civil précédant celui où le paiement de la pension prendra fin. Si le bénéficiaire est également en mesure de recevoir une pension de retraite, les trimestres assimilés continueront à être décomptés jusqu'à la fin du trimestre civil précédant celui où la pension de retraite commence.
L'attribution d'une pension d'invalidité de catégorie 1 ne modifie pas l'âge légal de départ à la retraite. Les personnes qui perçoivent une pension d'invalidité de catégorie 1 peuvent continuer à travailler si leur état de santé le permet et ainsi accumuler des droits à la retraite. En revanche, lorsque l'assuré atteint l'âge légal de départ à la retraite, sa pension d'invalidité prend fin et est remplacée par la retraite pour inaptitude au travail. La retraite au titre de l'inaptitude au travail permet d'obtenir une retraite au taux plein de 50 % dès l’âge légal du départ à la retraite, quel que soit le nombre de trimestres validés. L'inaptitude au travail doit être reconnue par le médecin-conseil de la caisse qui attribue la retraite. Le montant perçu peut être ajusté en fonction des droits acquis pendant la carrière professionnelle. Il est donc important de prendre en compte les impacts de l'invalidité de catégorie 1 sur la pension de retraite. Dans le cas d’une retraite anticipée, la pension sera minorée, il est donc recommandé de préparer son départ en retraite en faisant appel à une retraite complémentaire par exemple.
Comment préparer sa retraite en étant en invalidité catégorie 1 ?
L’invalidité catégorie 1 et retraite : vaste sujet ! Il est important de préparer sa retraite même en étant en arrêt de travail et invalidité de catégorie 1. Voici quelques conseils pour vous aider dans cette démarche :
- Vérifiez vos droits à la retraite : vérifiez auprès de votre caisse de retraite les conditions pour bénéficier d'une retraite à taux plein, notamment en termes de durée d'assurance, d'âge de départ et de décote éventuelle.
- Évaluez votre situation financière : si vous travaillez malgré votre invalidité, évaluez votre situation financière et déterminez les revenus que vous percevrez après la cessation de votre activité professionnelle.
- Pensez à la protection de vos proches : pensez à protéger financièrement vos proches en cas de décès ou d'invalidité totale et permanente.
- Faites-vous aider si nécessaire : Si vous avez des questions ou des difficultés pour préparer votre retraite en tant qu'entrepreneur déclaré invalide de catégorie 1, n'hésitez pas à vous faire aider, contactez un conseiller spécialisé. Ils pourront vous fournir des informations et des conseils adaptés à votre situation personnelle.
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Faut-il souscrire une prévoyance invalidité en tant que TNS ?
En tant que travailleur non salarié (TNS), il peut être judicieux de souscrire une assurance prévoyance invalidité pour vous prémunir, vous et votre famille, de tout risque financier lié à une invalidité. Contrairement aux salariés qui bénéficient d'une couverture sociale obligatoire en cas d'arrêt de travail pour cause de maladie ou d'invalidité, les TNS ne bénéficient pas toujours d'une protection sociale complémentaire aussi complète.
En cas d'invalidité, la pension d'invalidité versée par la Sécurité sociale peut s'avérer insuffisante pour pallier la baisse de revenus due à l'arrêt de l'activité. Une assurance prévoyance invalidité permet de pallier cette situation en garantissant le versement d'une rente invalidité catégorie 1, 2 ou 3, qui peut être complétée par une rente invalidité. Selon le contrat souscrit, il peut y avoir une garantie IPT (Invalidité Permanente et Totale) et ou une garantie IPP (Invalidité Permanente Partielle). Ces indemnisations assurent un maintien de revenus suffisant pour permettre au TNS (y compris l’auto entrepreneur) de faire face aux charges courantes et ainsi sécuriser sa situation financière. Il est donc important pour les travailleurs non salariés de réfléchir à une protection adaptée à leur situation. Toutefois, nous vous conseillons de faire particulièrement attention aux exclusions de garantie afin d’être préparé à toutes éventualités, tout comme aux délais de carence sur certaines prestations.
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Comment mettre à jour sa protection sociale en cas d'invalidité catégorie 1 ?
Si vous êtes travailleur indépendant en "profession libérale ou non" et que vous êtes déclaré en invalidité de catégorie 1, il est important de mettre à jour votre protection sociale pour bénéficier des prestations sociales et des aides financières auxquelles vous avez droit.
Voici les étapes à suivre :
- informez votre caisse d'Assurance Maladie : signalez à votre CPAM ou MSA votre situation et votre invalidité. Vous devrez fournir l’attestation d’invalidité transmise par votre médecin traitant pour prouver votre état de santé.
- Veillez à la mise à jour de vos droits à la Sécurité sociale : assurez-vous auprès de votre caisse d'Assurance Maladie que vos droits ont été mis à jour. Vous pourrez ainsi bénéficier de la prise en charge par le régime général de vos soins médicaux, de l'attribution d'une carte d'invalidité et de l'exonération du ticket modérateur pour certains actes médicaux. Une pension d’invalidité de catégorie 1, 2 ou 3 vous sera alors versée.
- Vérifiez vos droits à la retraite : consultez l'attestation reprenant le détail de vos trimestres cotisés. Il est conseillé de vérifier que toutes les périodes d'invalidité ont bien été prises en compte pour le calcul de vos droits à la retraite. Vous pouvez y accéder à partir de votre espace personnel sur le site de l’assurance retrait
- Actualisez vos contrats d'assurance : vérifiez que vos contrats d'assurance (assurance habitation, assurance auto, etc.) ont été mis à jour pour tenir compte de votre situation d'invalidité. Et si vous avez souscrit une mutuelle entrepreneur ou une assurance prévoyance entrepreneur, contactez votre assureur pour activer les garanties liées à votre invalidité.
- Demandez des aides financières : si vous rencontrez des difficultés financières, votre régime général peut vous octroyer une Allocation Supplémentaire d’Invalidité même si vous êtes auto-entrepreneur.
Le saviez-vous ?
Pour être protégés des aléas de la vie, une solution combinant la mutuelle et la prévoyance santé entrepreneur existe. En prenant en charge les frais de santé et en couvrant les arrêts de travail, l'invalidité et le décès, cette solution est la seule solution capable de protéger pleinement l’entrepreneur et sa famille. Savez-vous quel type d'entrepreneur vous êtes ?
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Entrepreneurs : 5 idées reçues sur vos droits en cas d'arrêt de travail
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Par manque de temps ou parce qu’il n’en voit pas l’intérêt, 1 entrepreneur indépendant sur 2 ne souscrit pas de couverture prévoyance. Que ce soit en cas d’arrêt de travail ou d’accident, une absence de longue durée peut mettre en péril l'entreprise. Attention aux mauvaises surprises. -
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En tant que travailleur non salarié (TNS), gérer un arrêt maladie nécessite une bonne connaissance de vos droits et des démarches à suivre. Découvrez comment obtenir vos indemnités journalières, l’importance d’être couvert par un contrat de prévoyance et les spécificités des affections prolongées. -
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La réforme 100 % santé
Ne renoncez plus à vous soigner, faute de pouvoir avancer vos frais de santé ! Harmonie Mutuelle vous éclaire sur la réforme du 100 % Santé, grâce à laquelle vous pouvez bénéficier d’un remboursement intégral de vos frais optiques, dentaires et auditifs.
Mise en place et objectifs de la réforme 100 % santé
Les restes à charge (ce que vous devez payer après le remboursement de l'Assurance Maladie) sont particulièrement élevés dans ces 3 secteurs de santé : optique dentaire audiologie.
C’est pourquoi les pouvoirs publics ont mis en place une réforme majeure de la couverture sociale, le 100 % Santé aussi appelé reste à charge 0 : une réforme ayant pour objectif d’améliorer l’accès à des soins de qualité avec une prise en charge 100 pour cent santé. En collaboration avec la Sécurité sociale, les professionnels de santé et les mutuelles, Harmonie Mutuelle contribue au financement de cette réforme. Ensemble, nous avançons collectif avec tous les opticiens, dentistes et audioprothésistes de France qui doivent désormais proposer des prestations 100 % Santé. Notre challenge : éviter tout impact sur le prix des cotisations de nos adhérents.
Les principes de la réforme du 100 % santé
Tous nos adhérents couverts par un contrat de complémentaire santé “responsable” bénéficient d’un panier 100 % Santé sans aucune condition de revenus. Nous prenons en charge à 100% une sélection d'équipements en matière d'aide auditive, de dentaire et d'optique.
La prise en charge du 100 % santé
Harmonie Mutuelle a intégré la prise en charge du 100% santé dans ses garanties.
- Optique : un grand choix de modèles de montures (17 pour adultes et 10 pour enfants), en 2 coloris différents, ainsi que des verres traitant toutes les corrections visuelles.
- Dentaire : une gamme étendue de prothèses dentaires avec des matériaux adaptés à la localisation de chaque dent, pour vous permettre de réaliser les soins dentaires dont vous avez besoin.
- Audiologie : une large sélection d'aides auditives avec au minimum 12 canaux de réglages et de nombreuses fonctionnalités.
Les avantages de la réforme pour les travailleurs indépendants
Vous êtes indépendant ? En souscrivant à un contrat de mutuelle entrepreneur responsable vous pouvez bénéficier du dispositif 100 % santé comme n’importe quel salarié. Après l’intervention combinée de l’assurance maladie obligatoire et de votre mutuelle indépendante, la réforme 100 % santé vous garantit un accès aux prestations avec un remboursement intégral.
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Le 100 % santé pour les TNS
Le remboursement 100 % santé pour les TNS
Les frais de santé peuvent vite devenir astronomiques lorsqu’on est Travailleur Non Salarié (TNS) et que l’on ne bénéficie que de l’Assurance Maladie. Avec sa mutuelle TNS, Harmonie Mutuelle propose de prendre en charge les équipements optiques, dentaires et auditifs prévus dans le 100% santé. Harmonie Mutuelle, vous livre toutes les clés nécessaires pour comprendre la prise en charge et profiter personnellement d’un remboursement 100 % santé.
Comment bénéficier du 100 % santé ?
Mis en place progressivement depuis le 1er janvier 2019, le dispositif 100 % santé requiert d’une part la souscription d'un contrat de mutuelle santé dit responsable. Ces contrats concernent 95% des contrats mutuelle existants et les contrats de mutuelle indépendant figurent parmi les contrats responsables. D’autre part, pour bénéficier du remboursement intégral d’un soin de santé ou d’un équipement figurant dans le panier, l’assuré doit respecter le parcours de soin auprès des professionnels de santé. Une fois ces deux conditions réunies, vous pouvez accéder au large choix du panier 100 % santé.
Les limites du 100 % santé pour les TNS
Zéro limite. Avec leur complémentaire santé et cette réforme, les travailleurs indépendants s’assurent du remboursement complet de leurs dépenses onéreuses. Des économies qu’ils peuvent réinvestir sur d’autres contrats d’assurance comme par exemple une prévoyance pour entrepreneur. Ainsi, en cas d’accident ou de maladie, les difficultés économiques engendrées par un arrêt de travail ne mettront pas en danger l’équilibre financier de la famille.
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100 % santé pour les TNS : ce qu’il faut retenir
- La réforme 100 % santé vous permet de bénéficier d’un remboursement intégral d’une large sélection d'équipements optiques, dentaires et auditifs.
- C’est la combinaison de la sécurité sociale et de votre contrat de mutuelle qui prend en charge tous les soins 100 % santé.
- Tout le monde peut y avoir accès, il suffit de bénéficier d’une mutuelle santé dite “responsable”.
- Particulièrement pratique lorsque l’on est indépendant car la part de l’assurance maladie obligatoire est bien souvent trop maigre face à ce type de dépenses.
- Le remboursement 100 % santé permet d’optimiser son budget en assurance maladie indépendants pour se couvrir sur d'autres risques, tels que l'incapacité de travail, l'invalidité ou le décès avec un contrat prévoyance.
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En tant qu'entrepreneur, la souscription d'une complémentaire santé peut vous paraître une dépense annuelle coûteuse. Pourtant votre suivi médical est vital, autant pour vous que pour la pérennité de votre activité ! Avec Harmonie Mutuelle, payez moins cher et économisez sur vos dépenses tout en prenant soin de vous, grâce à notre solution "Budget malin". -
Dépenses de santé, arrêt de travail, invalidité, décès… Que couvre le régime obligatoire de l'Assurance Maladie pour un indépendant ?
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Indemnités journalières : qu'est-ce que c'est ?
Prise en charge des arrêts de travail pour maladie
Si vous êtes auto-entrepreneur et que vous êtes en arrêt de travail c’est à dire en arrêt maladie, pour cause de maladie, d’accident ou d’hospitalisation, vous pouvez percevoir des indemnités journalières auto-entrepreneurs prises en charge par votre Assurance Maladie. Pour cela, il vous suffit d’être affilié au régime général de la Sécurité Sociale des Indépendants depuis au moins 1 an, sans discontinuité.
- L'indemnisation est calculée sur la base de la formule suivante : 1/730ème du revenu annuel moyen des 3 dernières années. Et doit être supérieur à 4 113,60 € pour bénéficier d’indemnités journalières.
- Les indemnités journalières sont encadrées entre 24,10€ (ou 6,02 € pour les micro-entrepreneurs) et 60,26 €/jour en 2023.
- Vous percevez ces sommes après un délai de carence de trois jours, soit au 4ème jour, et elles sont versées tous les 14 jours en moyenne.
Les indemnités journalières sont versées au maximum pendant 360 jours (ou 90 jours pour les professionnels libéraux relevant de la CNAVPL), sur une période glissante de 3 années au titre d’une ou de plusieurs maladies. -
Indemnités journalières pour les travailleurs indépendants
Les professions concernées
Tous les travailleurs indépendants, non soumis à un régime particulier, sont intégrés au régime obligatoire des indépendants de la Sécurité Sociale. Cela concerne donc :
- Les artisans
- Les commerçants
- Les micro-entrepreneurs
- Certaines professions libérales
- Les freelances
À ce titre tous les travailleurs indépendants cotisent tous auprès de l’URSSAF ce qui leur garantit une protection sociale obligatoire. Grâce à ces cotisations sociales, ils peuvent prétendre au versement d’indemnités journalières auto entrepreneur en cas d’arrêt de travail pour maladie ou accident, mais aussi en cas de congé maternité et de congé paternité.
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Le calcul des indemnités journalières
Revenu annuel pris en compte
Si vous êtes micro-entrepreneur, les indemnités journalières auto entrepreneur que vous percevez pendant votre arrêt de travail sont égales à 1/730 ème de votre revenu d’activité annuel moyen (Raam) appelé aussi revenu annuel. 1/730 ème correspond à la moitié du revenu annuel moyen sur les 3 dernières années. Celui-ci est donc calculé sur la moyenne de vos revenus cotisés des 3 années civiles précédant la date de votre arrêt de travail et vous est versé par la Sécurité Sociale des Indépendants.
À noter que pour les micro-entrepreneurs, le calcul du revenu ne correspond pas uniquement à la moyenne mais il faut également lui soustraire l'abattement forfaitaire pour les frais professionnels qui dépend de l'activité exercée. Ainsi, pour :
- une activité d'achat revente : abattement de 71%
- les artisans-commerçants : abattement de 50%
- les prestations de services BNC : abattement de 34%
- pour la location de meublés classés : abattement de 87%
Montant des indemnités journalières en cas d'arrêt maladie
Le montant des indemnités journalières auto entrepreneur en cas de maladie, donc d’arrêt maladie, correspond à 1/730e de votre revenu d’activité annuel moyen (Raam) appelé aussi revenu annuel. Leur prise en charge est soumise à certaines conditions comme celle d’être affilié au régime général de la Sécurité sociale des Indépendants depuis au moins 1 an, sans discontinuité. Le montant des indemnités journalières est majoré mais aussi minoré : il est compris entre 6,02 € et 60,26 € (correspondant au plafond annuel de la sécurité sociale/730).
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Les conditions d'obtention des indemnités journalières
La durée d'affiliation
Pour bénéficier du versement des indemnités journalières auto entrepreneur par la Sécurité Sociale des Indépendants, il faut respecter la durée d’affiliation de 12 mois. En effet, si vous êtes indépendant vous devez être affilié au régime général de la Sécurité Sociale depuis au moins 1 an et être à jour dans vos cotisations.
Les Affections de Longue Durée
L'Affection Longue Durée (ALD) concerne une maladie dont la gravité et/ou le caractère chronique nécessite un traitement prolongé et particulièrement coûteux. En plus d’avoir certaines spécificités pour la prise en charge des frais de santé, l’Affection Longue Durée permet de bénéficier d’un arrêt maladie de plus de 6 mois. Dans le cas d’un arrêt de travail, comme pour n’importe quel arrêt maladie, le travailleur non salarié bénéficie d’indemnités journalières auto entrepreneurs. Mais à la différence des indemnités journalières classiques, les indemnités journalières dans le cadre d’une ALD ne sont pas imposables.
Calcul des indemnités journalières d'un auto-entrepreneur : ce qu’il faut retenir
- N’importe quel travailleur indépendant affilié à la Sécurité Sociale des Indépendants depuis au moins 12 mois peut percevoir des indemnités journalières lors d’un arrêt de travail.
- Les indemnités journalières auto entrepreneur sont calculées en fonction du revenu annuel moyen (Raam) de l’auto-entrepreneur et correspondent à 1/730 ème du Raam.
- Le montant des indemnités journalières est majoré et minoré : il est compris entre 6,02 € et 60,26 € (correspondant au plafond annuel de la Sécurité Sociale/730).
- Dans le cadre d’un arrêt de travail avec une Affection Longue Durée, les indemnités journalières versées par la CPAM peuvent durer plus de 6 mois et ne sont pas imposables.
Pour maintenir son niveau de vie durant un arrêt de travail, il est vivement conseillé aux entrepreneurs de souscrire un contrat de mutuelle santé entrepreneur et de prévoyance entrepreneur. Ces assurances complémentaires permettent de compenser la protection sociale obligatoire dont la prise en charge, souvent minimale, peut menacer l’équilibre financier de l’entrepreneur et de sa famille.
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Comment comprendre son décompte de Sécurité Sociale lorsque l'on est travailleur indépendant ?
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Savez-vous ce qu’est le décompte de la Sécurité Sociale ? En quelques points on vous dit tout sur ce document essentiel de votre protection santé. -
Arrêt maladie et arrêt de travail TNS : vos droits et indemnités
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Comprendre le décompte de la Sécurité Sociale
Définition et utilité du décompte de la Sécurité Sociale
Le décompte de la Sécurité Sociale, également connu sous le nom de décompte de prestations du régime obligatoire, est un document essentiel dans le processus de remboursement des frais de santé par l'Assurance Maladie. Il est généralement consultable en ligne sur votre compte Ameli dans la rubrique “Mes Paiements”.
Les informations contenues dans le décompte de la Sécurité Sociale
Le décompte de la Sécurité Sociale est un relevé de remboursement détaillé qui récapitule les remboursements effectués par l'Assurance Maladie pour les actes médicaux engagés par l'assuré. Il permet de connaître le montant pris en charge par l'Assurance Maladie (avec le taux de remboursement) et celui restant à la charge de l'assuré (le ticket modérateur) ou à rembourser par sa complémentaire santé. Se trouvent également sur ce décompte la franchise médicale qui correspond pour chaque acte médical au montant qui ne sera pas remboursé ni par la Sécurité Sociale ni par la mutuelle. Cette franchise est fixée à 0,50 € par boîte de médicaments et est plafonnée à 50 € par an et par personne.
Le décompte de la Sécurité Sociale permet également de récapituler toutes les indemnités journalières versées telles que celles versées pour maladie, pour maladie professionnelle ou accident du travail, les pensions en cas d’invalidité et celles versées en cas d’incapacité totale irréversible de travailler.
La mise à jour de ce décompte est mensuelle c'est-à-dire que vous retrouverez dans votre espace Ameli chaque fois un nouveau décompte. Cela permet d’avoir un suivi de ses dépenses en matière de santé notamment lorsque vous avez avancé des frais et que vous souhaitez le transmettre à votre mutuelle pour vous assurer de leur remboursement.
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Les éléments clés du décompte de la Sécurité Sociale
La participation forfaitaire et la franchise médicale
Deux éléments clés du décompte de la Sécurité Sociale : la participation forfaitaire et la franchise médicale.
Une participation forfaitaire est à la charge de l’assuré à chaque consultation ou acte médical, sauf dans le cadre d'une hospitalisation complète d'une ou plusieurs journées à l'hôpital. Cette participation s'applique également à tout acte de radiologie ou de biologie médicale. Elle correspond à 1€ dans la limite de 4€ par jour et par médecin et de 50 € par an et par personne. Cette participation forfaitaire n’est pas remboursée par la Sécurité Sociale mais peut être prise en charge par certaines mutuelles complémentaires.
La franchise médicale est à la charge de l’assurée pour tout achat de médicament, de soins paramédicaux ou de transports sanitaires. Elle ne concerne évidemment pas les médicaments prescrits, ni les actes paramédicaux effectués lors d'une hospitalisation. Elle ne s'applique pas non plus aux transports d'urgence. Son montant est de :
- 0,50 € par médicament
- 0,50 € par acte paramédical dans la limite de 2 € par jour
- 2 € par transport sanitaire dans la limite de 4 € par jour
Là encore, la franchise n’est pas remboursée par la Sécurité Sociale et elle n’est pas non plus remboursée par la mutuelle.
Le taux de remboursement
Le taux de remboursement est une information qui se retrouve sur le décompte de la Sécurité Sociale. Il correspond au taux en % de remboursement appliqué par l’Assurance Maladie pour la prise en charge des frais de santé.
Le taux de remboursement varie en fonction de la nature de l'acte ou du produit de santé. En général, pour les actes médicaux courants, le taux de remboursement de la Sécurité Sociale est de 70%. Cela signifie que l'Assurance Maladie prend en charge 70% du tarif de base et que les 30% restants, appelés ticket modérateur, sont à la charge de l'assuré ou de sa mutuelle. À noter tout de même que le tarif de base ne concerne pas le montant déboursé mais plutôt un montant référentiel fixé par l’Assurance Maladie pour chaque acte médical.
Cependant, il convient de noter que certains actes ou médicaments spécifiques peuvent bénéficier d'un taux de remboursement plus bas. Souscrire une mutuelle complémentaire est alors essentielle car elle permet de prendre en charge une partie voire même la totalité du ticket modérateur.
Les indemnités journalières
Sur le décompte de l’Assurance Maladie se trouve aussi le détail des indemnités journalières versées à l’assuré si ce dernier a été arrêté pour maladie ou congé maternité / paternité.
En cas d’arrêt maladie :- Si l’assuré est salarié, l'indemnité journalière versée par l’assurance maladie est égale à 50 % de son salaire journalier de base.
- Si l’assuré est travailleur non salarié, l'indemnité journalière est égale à 1/730ème (c’est-à-dire la moitié du revenu annuel moyen des 3 dernières années /365jours) de la moyenne de ses revenus des 3 dernières années.
Le calcul pour les indemnités journalières en cas de congé maternité ou de congé paternité dépend du type de congé, de la durée, du nombre d'enfants et des revenus de l’assuré. Les travailleurs non salariés, c'est-à-dire les indépendants, ont bien évidemment eux aussi le droit à cette protection sociale puisqu’ils sont soumis au régime général de la Sécurité Sociale.
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Les modes de remboursement
Faire l'avance des frais ou opter pour le tiers payant
Lorsque l'on bénéficie de remboursements de la Sécurité Sociale, il est important de comprendre le concept du ticket modérateur et de l'avance de frais. Le ticket modérateur représente la part des dépenses de santé restant à la charge de l'assuré après le remboursement de l'Assurance Maladie sur le tarif de base. C’est le montant non remboursé par la Sécurité Sociale qui doit être payé, pris en charge par l’assuré ou sa mutuelle. Le montant du ticket modérateur est présent sur chaque décompte du régime d'Assurance Maladie.
Lorsqu'un assuré consulte un professionnel de santé ou achète des médicaments, il doit souvent faire l'avance de frais, c'est-à-dire payer la totalité de la consultation ou du médicament. Par la suite, sa caisse d’Assurance Maladie réalise le remboursement de la partie obligatoire et l’assuré peut éventuellement demander un remboursement d’une partie ou de l’intégralité du ticket modérateur à sa mutuelle.
Le tiers payant peut être appliqué en fonction des situations et des régimes d'Assurance Maladie spécifiques. Il est important de se renseigner auprès de sa caisse d'Assurance Maladie pour connaître les modalités de mise en œuvre du tiers payant. Dans le cadre du tiers payant, l'assuré n’a pas à faire l’avance des frais. Il n’aura qu’à régler la partie du ticket modérateur et dans certains cas, selon la prise en charge de sa mutuelle il peut aussi n’avoir rien à payer.
La prise en charge des soins
En résumé, la prise en charge des frais de santé se divise en plusieurs parties :
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une prise en charge par l’Assurance Maladie sur la base d’un décompte de prestations du régime obligatoire
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un reste à charge à l’assuré qui correspond à ce que l’on appelle “Ticket Modérateur”
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une partie ou la totalité du ticket modérateur pris en charge par la mutuelle de l’assuré suivant le type de remboursements de soins souscrit par son contrat.
À noter que le décompte de remboursement de la Sécurité Sociale fait foi lorsqu’il est question de demander un remboursement à sa mutuelle.
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Comment utiliser sa carte Vitale pour faciliter les remboursements ?
Les avantages de la carte Vitale
La carte Vitale offre de nombreux avantages pratiques et simplifie les démarches liées à l'Assurance Maladie. Avec cette carte électronique, d'une utilisation simple, les assurés peuvent bénéficier du tiers payant chez la plupart des professionnels de santé (médecins généralistes, spécialistes, pharmaciens, laboratoires, hôpitaux…). Elle permet de simplifier également les formalités administratives lors des consultations médicales car l’assuré n’a plus besoin de transmettre à sa caisse d’Assurance Maladie la feuille de soin remise par le médecin. Tout se fait automatiquement ce qui permet d’éviter les délais de traitement papier. De plus, elle facilite également l'accès aux droits et aux services en santé, en offrant une meilleure traçabilité des prestations et en permettant une gestion plus efficace du suivi médical.
À noter que tous les actes médicaux réalisés avec l’utilisation de la carte Vitale se retrouvent sur le décompte de la Sécurité Sociale, c'est-à-dire sur le décompte du régime obligatoire.
Comment mettre à jour sa carte Vitale ?
Si vous êtes dans l’attente d’un paiement et constatez qu’un remboursement prend plus de temps qu’à normal, il se peut que votre carte Vitale ait besoin d’être mise à jour. Pour mettre à jour votre carte Vitale, vous pouvez vous rendre dans une borne de mise à jour disponible dans certaines pharmacies ou dans un point d'accueil de votre caisse d'Assurance Maladie. Cela ne prendra que quelques secondes et le tour sera joué !
Une fois mise à jour, n’hésitez pas à surveiller régulièrement le décompte de la Sécurité Sociale sur votre espace personnel Ameli, rubrique “Mes paiements”. Cela vous permettra de vous assurer que le remboursement attendu a été mis à jour.
Décompte de Sécurité Sociale pour travailleur Indépendant : ce qu’il faut retenir.
Le décompte de la Sécurité Sociale pour travailleur Indépendant est le même que pour un salarié. Dans ce décompte actualisé chaque mois se trouve l’historique de toutes les prestations de santé dont l’assuré a pu bénéficier. On y trouve notamment :
- La date des soins de santé bénéficiés par l’assuré
- Le taux de remboursement qui correspond à la partie prise en charge par la caisse d’Assurance Maladie
- Le ticket modérateur qui correspond au reste à charge de l’assuré ou de sa mutuelle
- La participation forfaitaire et le reste à charge
- Le décompte des indemnités journalières versées si l’assuré est arrêté pour maladie ou en congé de maternité / paternité.
C’est le décompte de la Sécurité Sociale qui doit être transmis à sa mutuelle complémentaire pour bénéficier d’un remboursement complémentaire.
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Invalidité catégorie 2 : quelle pension d'invalidité touche un TNS ?
Invalidité catégorie 2 : quelle pension d'invalidité touche un TNS ?+ En savoir plusInvalidité catégorie 2 : quelle pension d'invalidité touche un TNS ?
Définitions, bénéfices, inconvénients, cas particuliers de l’Incapacité Permanente Totale dite l’invalidité de catégorie 2. -
Arrêt maladie et arrêt de travail TNS : vos droits et indemnités
Arrêt maladie et arrêt de travail TNS : vos droits et indemnités+ En savoir plusArrêt maladie et arrêt de travail TNS : vos droits et indemnités
En tant que travailleur non salarié (TNS), gérer un arrêt maladie nécessite une bonne connaissance de vos droits et des démarches à suivre. Découvrez comment obtenir vos indemnités journalières, l’importance d’être couvert par un contrat de prévoyance et les spécificités des affections prolongées. -
Comprendre le régime de l'Assurance Maladie des artisans
Les différentes caisses d'Assurance Maladie des artisans
Tous les travailleurs indépendants, non soumis à un régime particulier, sont intégrés au régime obligatoire des indépendants de la Sécurité Sociale. Cela concerne donc :
- Les artisans
- Les commerçants
- Les micro-entrepreneurs
- Les freelances
- Certains professionnels libéraux : les professions libérales relèvent de la SSI pour leurs frais de santé, mais sont encore gérées par leurs caisses professionnelles pour les indemnités journalières maladie, l’invalidité, le décès ou encore la retraite. Les régimes de prévoyance (maladie, invalidité, décès) et de retraite restent sous la gestion de caisses de vieillesses regroupées au sein de la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse des Professions Libérales (CNAVPL) à l’exception de la Caisse Nationale des Barreaux Français (CNBF).
Cette Sécurité Sociale des travailleurs Indépendants (SSI) remplace l’ancien Régime social des indépendants (RSI). De ce fait, l'Assurance Maladie rembourse en partie les dépenses de santé des artisans (consultations médicales, médicaments, soins dentaires, hospitalisations, etc), et assure également le maintien d'une partie des revenus en cas d'aléas de la vie (arrêt de travail, invalidité) ainsi que le versement d’un capital aux proches de l’artisan en cas de décès.
La caisse d’Assurance Maladie des artisans est obligatoire. L'affiliation est automatique lorsqu’une activité professionnelle existe et est déclarée au Guichet des formalités des entreprises (anciennement CFE). À ce titre, l’artisan doit à la Sécurité Sociale, en guise de travailleur indépendant, le versement de cotisations sociales. Ces cotisations sociales versées à l'URSSAF comprennent une assurance maladie et une assurance retraite.
Les activités professionnelles concernées
Tout travailleur indépendant possédant une entreprise artisanale qui exerce une activité de production, de transformation, de réparation ou de prestations de services inscrite dans la nomenclature d'activités du Répertoire des métiers (domaines de l'alimentation, du bâtiment, de la fabrication et des services) est considéré comme artisan indépendant. À ce titre, il relève du régime social des travailleurs non-salariés et doit obligatoirement être affilié à la Sécurité Sociale des Indépendants (SSI) pour l'ensemble de ses cotisations et contributions sociales.
Les prises en charge de l'Assurance Maladie pour les artisans
La protection sociale des artisans est assurée par le régime obligatoire des indépendants de la Sécurité Sociale. Ce régime offre une couverture sociale complète, comprenant la maladie, la maternité, l'invalidité, et la retraite. Les artisans et commerçants cotisent chaque année en fonction de leurs revenus professionnels pour bénéficier de ces prestations. La Sécurité Sociale garantit ainsi une protection sociale adaptée aux besoins spécifiques des travailleurs indépendants exerçant des activités artisanales.
Cette protection sociale intervient donc dans le remboursement des frais de santé mais aussi en cas d’arrêt maladie, c’est-à-dire d’arrêt de travail supérieur à 3 jours. Pour en bénéficier, l’artisan doit respecter certaines conditions pour avoir accès aux indemnités journalières minimales : comme avoir exercé son activité à titre principal au moment de l'arrêt de l’activité professionnelle mais aussi avoir un arrêt de travail prescrit par son médecin traitant et le transmettre à la Sécurité Sociale dans un délai maximum de 48 heures.
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Les particularités du régime de l'Assurance Maladie des artisans
Les délais de carence
Lorsqu’un artisan est arrêté par son médecin traitant pour maladie ou blessure, il peut bénéficier d’une prise en charge par le régime obligatoire. À ce titre, s’il remplit toutes les conditions, sa caisse d’Assurance Maladie lui verse des indemnités journalières calculées en fonction de ses précédents revenus. Cependant, la prise en charge par le régime obligatoire n’intervient uniquement pour des arrêts maladie de plus de 3 jours et impose un délai de carence de 3 jours. Ainsi l’artisan en arrêt maladie ne percevra ses indemnités journalières qu’à partir du 4ème jour de son arrêt de travail. Les indemnités journalières sont versées toutes les deux semaines par la caisse d’Assurance Maladie.
À noter que lorsqu’un artisan est arrêté, son indemnisation par le régime obligatoire ne représente qu’un faible pourcentage de son revenu. Pour maintenir son niveau de vie, il est essentiel d’avoir souscrit un contrat prévoyance entrepreneur qui versera des indemnités supplémentaires en plus de celles perçues par la caisse d’Assurance Maladie des artisans.
Les protections sociales spécifiques aux artisans
Considéré comme travailleur non salarié, l'artisan dépend de la Sécurité Sociale des artisans c’est à dire du régime général obligatoire des indépendants. À ce titre il bénéficie des mêmes protections sociales qu’un autre travailleur indépendant (commercial, freelance, professionnel libéral). Le régime général des indépendants a pour objectif de permettre aux travailleurs non salariés d’avoir la même protection sociale qu’un salarié. Il n’y a donc pas de spécificités de la protection sociale de l’artisan si ce n’est que pour en bénéficier il doit justifier d’au moins 12 mois d’affiliation continus dans son activité.
À noter toutefois que la protection sociale obligatoire d’un artisan reste dans son ensemble relativement minimale. C’est pourquoi plusieurs prestations complémentaires sont nécessaires comme la mutuelle entrepreneur permettant d’apporter une complémentaire santé et de permettre à tous les travailleurs non salariés sans conditions de revenus, y compris les artisans, de bénéficier d’un tiers payant.
Les conjoints collaborateurs
Le conjoint ou la conjointe de l’artisan - du commerçant, du travailleur indépendant, du freelance ou du professionnel libéral - peut obtenir le statut de conjoint collaborateur sous certaines conditions :
- participer de manière régulière à l'activité de l'entreprise
- ne pas être rémunéré pour cette activité
- doit être marié ou lié par un pacte civil de solidarité (Pacs) à l’artisan, ou en être le concubin
Lorsque le statut est obtenu, le conjoint collaborateur peut bénéficier durant 5 ans de la même protection sociale garantie par le régime général de la Sécurité Sociale. Pour en bénéficier, le conjoint collaborateur doit obligatoirement être affilié personnellement en tant que travailleur indépendant à la Sécurité Sociale des Indépendants et doit verser des cotisations sociales à l'URSSAF. En contrepartie, la Sécurité Sociale des Indépendants lui assure une protection sociale dans les cas suivants :
- arrêt de travail (versement des indemnités journalières après avoir cotisé pendant 1 an, même s'il est salarié)
- allocations en cas de maternité ou paternité après 10 mois d'affiliation
- retraite de base et complémentaire
- invalidité-décès
- formation professionnelle continue
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Comment choisir sa caisse d'Assurance Maladie en tant qu'artisan ?
Les critères de choix
Lorsqu’un artisan décide de créer son entreprise, il a pour obligation de la déclarer au Guichet des formalités des entreprises (ancien CFE). De ce fait, une caisse d’Assurance Maladie des artisans lui sera attribuée automatiquement, il n’aura donc pas la possibilité de la choisir. Si vous êtes artisan, c’est la caisse d'Assurance Maladie de votre lieu de résidence qui se charge de vos frais de santé.
En revanche, il convient de parler de critères de choix lorsqu’il est question de choisir sa complémentaire santé. Souscrire une mutuelle santé entrepreneur est essentielle pour protéger sa santé mais aussi sa santé économique en cas de dépenses de santé imprévues. Il est donc conseillé de réaliser un état des lieux de sa situation personnelle et médicale ainsi que de sa situation économique pour établir la meilleure couverture santé possible en optimisant son budget. La rapidité des remboursements ainsi que l’assistance téléphonique, les téléconsultations et les exclusions de garanties sont principalement les critères de choix les plus regardés pour choisir sa complémentaire.
Un autre critère de choix peut orienter la souscription à une complémentaire, surtout si celle-ci est couplée à une prévoyance : la rapidité. En effet, chez Harmonie Mutuelle il est possible de gagner du temps dans vos démarches avec la mutuelle santé et prévoyance entrepreneur. Un seul et unique contrat qui protège votre santé et vous assure des aléas de la vie.
Les démarches pour s'affilier
Les démarches pour s’affilier à la caisse d’Assurance Maladie en tant qu’artisan se résument uniquement à l’inscription de l’entreprise au Guichet des formalités des entreprises puisque l’affiliation à une caisse d’Assurance Maladie se fait automatiquement. Si vous êtes artisan et que vous créez une entreprise, une caisse d’assurance maladie vous a alors été attribuée, vous pourrez donc bénéficier des protections sociales à condition d’être à jour dans vos cotisations.
Savez-vous que l’ensemble des prises en charge sociales de votre régime général est calculé sur la base du Plafond Annuel de la Sécurité Sociale ? En effet, le PASS est fixé chaque année après réévaluation afin de servir de base de calcul au montant de vos indemnités journalières en cas d’arrêt de travail, d’accident, de congé maternité ou de congé paternité, des pensions d'invalidité, des retraites… Pour 2023, le plafond mensuel est fixé à 3 666 €, soit une augmentation de 6,9 % par rapport au niveau de 2022.
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RSI : qu'est ce qui a changé pour les travailleurs indépendants ?
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Le RSI (Régime Social des Indépendants), était le régime d’assurance maladie des professions indépendantes. Mais janvier 2020 a marqué la fin du RSI au profit d’une intégration de la Sécurité Sociale des Indépendants dans le régime général de la Sécurité Sociale. RSI : suppression et conséquences, découvrez dès à présent tout ce qu’il faut savoir dans cet article. Savez-vous quel type d'entrepreneur vous êtes ?
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Comprendre les spécificités de la protection sociale des travailleurs indépendants
La Sécurité Sociale des travailleurs Indépendants
Tous les travailleurs indépendants, non soumis à un régime particulier, sont intégrés au régime obligatoire des indépendants de la Sécurité Sociale. Cela concerne donc :
- Les artisans
- Les commerçants
- Les micro-entrepreneurs
- Certains professionnels libéraux
- Les freelances
Cette Sécurité Sociale des travailleurs Indépendants remplace l’ancien Régime social des indépendants (RSI). De ce fait, l'Assurance Maladie rembourse en partie les dépenses de santé des travailleurs indépendants (consultations médicales, médicaments, soins dentaires, hospitalisations, etc), et assure également le maintien d'une partie des revenus en cas d'aléas de la vie (arrêt de travail, invalidité) ainsi que le versement d’un capital aux proches du travailleur indépendant en cas de décès.
A NOTER : La Sécurité Sociale des travailleurs Indépendants est obligatoire. L'affiliation est automatique dès lors qu’une création d’entreprise est réalisée. À ce titre, l’auto-entrepreneur doit à la sécurité sociale, en tant qu'indépendant, le versement de cotisations sociales. Ces cotisations sociales versées à l'URSSAF comprennent une assurance maladie et une assurance retraite.
La protection sociale des artisans et commerçants
La protection sociale des artisans et commerçants est assurée par le régime obligatoire des indépendants de la Sécurité Sociale. Ce régime offre une couverture sociale complète, comprenant la maladie, la maternité, l'invalidité, et la retraite. Les artisans et commerçants cotisent chaque année en fonction de leurs revenus professionnels pour bénéficier de ces prestations. La sécurité sociale garantit ainsi une protection sociale adaptée aux besoins spécifiques des travailleurs indépendants exerçant des activités artisanales et commerciales.
La Sécurité Sociale des auto-entrepreneurs
La Sécurité Sociale des auto-entrepreneurs est gérée par le régime général de la sécurité sociale, qui englobe également les salariés. Les auto-entrepreneurs bénéficient d'une protection sociale similaire à celle des salariés en ce qui concerne l'assurance maladie, la maternité, l'invalidité et la retraite. Ils sont alors eux aussi affiliés à la Caisse Primaire d'Assurance Maladie (CPAM) et bénéficient des mêmes droits et prestations que les salariés en matière de remboursements de frais médicaux, d'indemnités journalières en cas d'arrêt de travail (sauf pour les professionnels libéraux qui possèdent une réglementation spécifique), ainsi que de la possibilité d'accéder à la prévention. Cependant, il est important de noter que la sécurité sociale des auto-entrepreneurs fonctionne en fonction du chiffre d’affaires déclaré, ce qui peut avoir un impact sur le montant des cotisations et des prestations. Il est recommandé de souscrire à une mutuelle santé entrepreneur et à une prévoyance entrepreneur afin de s’assurer d’une protection complète.
La Sécurité Sociale des professionnels libéraux
Les professions libérales relèvent elles aussi de la Sécurité Sociale des Indépendants pour leurs frais de santé, mais sont en revanche encore gérées par leurs caisses professionnelles pour les indemnités journalières maladie, l’invalidité, le décès ou encore la retraite. Les régimes de prévoyance (maladie, invalidité, décès) et de retraite restent sous la gestion de caisses de vieillesses regroupées au sein de la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse des Professions Libérales (CNAVPL) à l’exception de la Caisse Nationale des Barreaux Français (CNBF).
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L'Assurance Maladie pour les travailleurs indépendants
Les conditions de prise en charge des frais de santé
La Sécurité Sociale des Indépendants offre une prise en charge des frais de santé aux travailleurs indépendants. Les conditions de prise en charge varient en fonction des prestations et des situations spécifiques. Pour bénéficier de la prise en charge des frais de santé, les travailleurs indépendants doivent être affiliés au régime de la Sécurité Sociale des Indépendants et être à jour de leurs cotisations sociales. La cotisation donne droit à une couverture maladie obligatoire qui inclut notamment les remboursements de soins médicaux, les médicaments, les frais d'hospitalisation et les consultations spécialisées.
À noter que la Sécurité Sociale pour les Indépendants ne rembourse généralement qu'une partie des frais de santé. Le taux de remboursement varie en fonction des prestations et des actes médicaux. Il peut être alors intéressant de souscrire à une mutuelle santé entrepreneur en guise de couverture complémentaire pour obtenir un remboursement complémentaire et améliorer ainsi la prise en charge des frais de santé.
Il convient également de souligner que les dépassements d'honoraires ou les médecines douces ne sont pas pris en charge par l’assurance maladie des indépendants. Tandis que la mutuelle santé entrepreneur possède l’avantage de prendre en charge les dépassements d’honoraires ainsi que de nombreuses médecines, telles que l'hypnose médicale, la sophrologie, la réflexologie, l'automédication, les consultations de psychologue, d'ergothérapeute, de psychomotricien….
Le délai de carence en cas d'arrêt de travail
Les travailleurs indépendants peuvent bénéficier d’indemnités journalières sous certaines conditions. Pour pouvoir prétendre à une indemnisation, ils doivent justifier d’au moins 12 mois d’affiliation continus dans cette activité et remplir 3 conditions :
- être dans l’incapacité temporaire de continuer ou de reprendre une activité professionnelle pour cause de maladie ;
- avoir arrêté son activité.
À noter que l’auto-entrepreneur en arrêt de travail ne pourra bénéficier de ses indemnités journalières qu’à partir du 4ème jour de son arrêt, les 3 premiers étant le délai de carence obligatoire.
Les indemnités journalières en cas d'arrêt de travail
Les indemnités journalières maladie d’un auto-entrepreneur en arrêt de travail sont calculées en fonction de son revenu d’activité annuel moyen (RAAM). Elles correspondent à 1/730 de son RAAM des 3 dernières années (obtenu après abattement forfaitaire sur le chiffres d'affaires déclaré). Lors d’un arrêt de travail, l’auto-entrepreneur peut réaliser une simulation sur le site de l’assurance maladie des indépendants afin d’estimer les indemnités journalières dont il pourra bénéficier. Cette simulation est réalisée en tenant compte des déclarations de l’auto entrepreneur et n’ont qu’une valeur indicative. À noter que l’auto-entrepreneur en arrêt de travail ne pourra bénéficier de ses indemnités journalières qu’à partir du 4ème jour de son arrêt, les 3 premiers étant le délai de carence obligatoire.
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Les obligations de cotisations sociales pour les auto-entrepreneurs
Le régime général des cotisations sociales pour les auto-entrepreneurs
Le régime général des cotisations sociales pour les auto-entrepreneurs fait référence à un ensemble de règles et de contributions financières visant à assurer la protection sociale des travailleurs indépendants exerçant leur activité sous le statut de l'auto-entreprise.
Les auto-entrepreneurs sont affiliés au régime général de la sécurité sociale, qui prend en charge diverses prestations et avantages liés à la protection sociale. Cela comprend des prestations telles que l'assurance maladie, la maternité, les indemnités journalières en cas d'arrêt de travail pour maladie, le congé maternité et le congé paternité mais aussi la retraite et l’assurance décès.
Les obligations de cotisations sociales pour les micro-entrepreneurs
Pour bénéficier de la protection sociale, les auto-entrepreneurs doivent s'acquitter de cotisations sociales auprès de l’URSSAF. Les cotisations sociales sont calculées en fonction du chiffre d'affaires réalisé par l'auto-entreprise et sont versées mensuellement ou trimestriellement. Il existe un pourcentage fixe appliqué au chiffre d'affaires en fonction de l’activité, pour déterminer le montant des cotisations à verser.
Ces cotisations sociales sont obligatoires. Elles permettent d’assurer aux travailleurs indépendants une protection sociale minimale, c'est-à-dire une prise en charge des dépenses de santé, mais aussi de cotiser pour la retraite et d'assurer le versement d'un capital minimum en cas de décès. En revanche, comme la prise en charge est souvent insuffisante, il est vivement recommandé aux indépendants de prendre un contrat complémentaire de mutuelle santé entrepreneur et de prévoyance entrepreneur. Ces prises en charges complémentaires interviennent là où la protection sociale obligatoire est insuffisante, permettant ainsi de protéger l’entrepreneur et sa famille mais aussi son entreprise.
Les particularités de la protection sociale des travailleurs indépendants en matière de congé paternité et maternité
Après la naissance de leur(s) enfant(s), les travailleurs indépendants bénéficient également d'une protection sociale en matière de congé paternité et de congé maternité, bien qu'il existe des spécificités par rapport aux salariés.
La durée du congé paternité pour les auto-entrepreneurs s’étend à 25 jours calendaires (week-end et jours fériés inclus) pour une naissance simple et à 32 jours calendaires dans le cas d’une naissance multiple (jumeaux). La durée légale du congé maternité est de 56 jours minimum et 112 jours maximum. Il peut être augmenté en cas de grossesse multiple ou difficile.
S’il remplit toutes les conditions lui permettant de bénéficier de la protection sociale du régime général, le travailleur indépendant perçoit alors, durant toute la durée du congé paternité / maternité des indemnités journalières de la Sécurité Sociale des Indépendants lui permettant de maintenir une stabilité financière. Pour compléter la prise en charge minimale l’entrepreneur peut souscrire à la solution Ma Protection Entrepreneur qui permet de le protéger lui et sa famille à la fois en santé et en prévoyance.
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Arrêt maladie de l’auto-entrepreneur : quels sont mes droits ?
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En tant qu'auto-entrepreneur, votre protection sociale est essentielle, particulièrement en cas de maladie qui vous empêche de travailler. Mais connaissez-vous vraiment vos droits et les démarches à effectuer lorsque votre état de santé nécessite un arrêt de travail ? Entre les indemnités journalières versées, les conditions d'éligibilité et les impacts sur votre micro-entreprise, cet article vous aide à répondre à toutes vos questions pour gérer cette période délicate. -
RSI : qu'est ce qui a changé pour les travailleurs indépendants ?
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Le RSI (Régime Social des Indépendants), était le régime d’assurance maladie des professions indépendantes. Mais janvier 2020 a marqué la fin du RSI au profit d’une intégration de la Sécurité Sociale des Indépendants dans le régime général de la Sécurité Sociale. RSI : suppression et conséquences, découvrez dès à présent tout ce qu’il faut savoir dans cet article. -
Créateur d’entreprise : 5 idées reçues sur votre protection sociale
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La création d'entreprise est à la fois une grande aventure et un parcours du combattant. Démarches administratives, lancement de l’activité, développement commercial… Les défis à relever sont nombreux et la question de votre protection sociale n’est peut-être pas votre priorité. Pour votre sécurité et celle de vos proches, comme pour votre sérénité, le sujet ne doit pourtant pas être négligé ! Harmonie Mutuelle vous aide à dépasser les idées reçues pour y voir plus clair. Savez-vous quel type d'entrepreneur vous êtes ?
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La fin du RSI
Les raisons de la suppression du RSI
Le RSI était souvent critiqué pour sa complexité administrative et ses difficultés de gestion. Les travailleurs indépendants rencontraient fréquemment des problèmes liés à la gestion de leurs cotisations, aux délais de paiement et à la qualité des services fournis par le RSI. La suppression du RSI avait donc pour objectif de pallier aux problèmes administratifs mais aussi de tendre vers une égalité de traitement plus réelle.
En effet, avant la suppression du RSI, les travailleurs indépendants étaient soumis à un régime social différent de celui des salariés, ce qui entraînait parfois des disparités et des inégalités en termes de prestations et de cotisations.
La suppression du RSI a donc eu pour conséquences l’harmonisation des régimes de protection sociale et la garantie d’une égalité de traitement entre les différentes catégories d'actifs.
La mise en place de la Sécurité Sociale des Indépendants
La mise en place de la Sécurité Sociale des Indépendants en France fait suite à la suppression du RSI (Régime Social des Indépendants) en janvier 2020. Elle regroupe désormais les professions libérales, les commerçants, les artisans et les micro-entrepreneurs.
Dorénavant les travailleurs indépendants doivent s'affilier à la Sécurité sociale des indépendants qui peut se faire :
- lors de la création de l'activité
- ou lors de la modification du statut professionnel.
Pour tous ceux qui étaient déjà travailleurs indépendants avant la réforme, la bascule s’est réalisée automatiquement.
Les cotisations sociales
Les cotisations sociales sont dues par les travailleurs indépendants pour bénéficier de la protection sociale. Ces cotisations sont calculées en fonction des revenus professionnels et permettent de financer les prestations sociales telles que l'assurance maladie, les indemnités journalières en cas d'arrêt de travail, les prestations maternité, la retraite, l'invalidité et le décès.
A NOTER : La suppression du RSI par la Sécurité sociale des indépendants, a également introduit l'utilisation d'un espace personnel pour les travailleurs non salariés sur le site urssaf.fr. Cet espace personnel est un outil en ligne qui permet aux affiliés de gérer leurs démarches administratives et d'accéder à divers services liés à leur protection sociale. Cas particulier pour les auto-entrepreneurs qui doivent eux se référer au site autoentrepreneur.urssaf.fr.
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Les changements pour les travailleurs indépendants
Les nouvelles règles pour les auto-entrepreneurs
Est considéré comme un auto-entrepreneur toute personne ayant opté pour le régime de TNS simplifié de la micro-entreprise. Ce statut s'applique à différentes catégories d'activités, telles que les activités commerciales, les prestations de services, les activités artisanales et les activités libérales (hormis certaines activités exclues). Depuis la suppression du RSI et la mise en place de la Sécurité sociale des indépendants, certaines règles spécifiques ont été introduites pour les auto-entrepreneurs. En voici quelques unes :
- Affiliation à la Sécurité Sociale des Indépendants : Comme tous les autres travailleurs non salariés, les auto-entrepreneurs sont obligatoirement affiliés à la Sécurité sociale des indépendants ce qui leur permet de bénéficier d’une protection sociale minimale. À ce titre, ils doivent payer les cotisations sociales correspondantes et ont droit aux prestations sociales telles que la couverture maladie, les indemnités journalières en cas d'arrêt de travail et la retraite.
- Calcul des cotisations : Les auto-entrepreneurs sont soumis à un régime simplifié de cotisations sociales. Les cotisations sont calculées en fonction du chiffre d'affaires réalisé par son auto-entreprise et sont payées de manière mensuelle ou trimestrielle selon les recettes de chiffre d'affaires réalisées le mois ou le trimestre précédent. Si le chiffre d'affaires est égal à 0 €, il n’y a pas de cotisations sociales à payer.
- Plafonds de chiffre d'affaires : Les auto-entrepreneurs sont soumis à des plafonds de chiffre d'affaires annuel pour pouvoir bénéficier du régime fiscal et social simplifié. Ces plafonds peuvent varier en fonction de l'activité exercée. Si le chiffre d'affaires dépasse ces seuils, l'auto-entrepreneur peut basculer dans un autre régime qui engendrera des modifications sur son régime fiscal et social.
- Accès aux services en ligne : Les auto-entrepreneurs ont également accès à un espace personnel en ligne où ils peuvent effectuer leurs démarches administratives, déclarer leur chiffre d'affaires, payer leurs cotisations et accéder à des informations liées à leur protection sociale.
Le recouvrement des cotisations
L’acronyme URSSAF, qui représente l’Union de Recouvrement des cotisations de Sécurité Sociale et d’Allocations Familiales, désigne l’organisme chargé de collecter les charges sociales des entreprises, y compris celles des auto-entreprises. Son objectif est de mobiliser les montants collectés pour alimenter la trésorerie de la Sécurité Sociale et d'autres organismes sociaux tels que la Cipav ou la CAF.
En tant qu’auto-entrepreneur, il vous incombe de déclarer votre chiffre d’affaires de manière mensuelle ou trimestrielle, ce qui permet le calcul des cotisations sociales correspondantes. Lors d'un contrôle, l'URSSAF se réfère donc à vos déclarations de chiffres d'affaires pour établir la conformité de vos cotisations.
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Les avantages de la Sécurité Sociale des Indépendants
Une meilleure protection sociale des travailleurs indépendants
En matière de protection sociale des indépendants, dépendre de la SSI (Sécurité Sociale des Indépendants) confère de nombreux avantages.
- La première est la garantie d’une couverture sociale complète. Les auto-entrepreneurs dépendants de la SSI peuvent bénéficier d’une prise en charge par le régime général de leur frais de santé, ainsi que du versement d’indemnités journalières en cas d’arrêt de travail.
- La SSI garantit aussi des prestations sociales plus spécifiques comme les prestations de maternité / paternité, la retraite et le décès. Cela permet aux travailleurs non salariés de bénéficier d’une sécurité sociale équivalente à celle d’un salarié.
- À noter aussi d’autres avantages comme une baisse des cotisations sociales si les revenus de l’auto-entreprise excèdent 70 000 € et un droit à la retraite calculé sur les 25 meilleures années pour n’en citer que deux. Pour avoir plus de détails, nous vous recommandons de consulter les informations fournies par l'URSSAF.
Des démarches administratives simplifiées
Bien que le 1er janvier 2018 marque la fin du RSI et la création de la SSI, le 1er janvier 2020 correspond à la date à laquelle tous les travailleurs indépendants ont été rattachés au régime général de la Sécurité sociale, unifiant ainsi le système de protection sociale pour l'ensemble des actifs.
Cette bascule a été une étape importante dans le paysage de la protection sociale puisqu’elle a permis une simplification des démarches administratives et une homogénéisation des prises en charges sociales. À ce titre, le travailleur indépendant peut se référer à son espace personnel sur le site de l’URSSAF ou sur autoentrepreneur.urssaf.fr afin de gérer ses démarches administratives et d’accéder aux services dédiés.
À noter toutefois que même si la suppression du RSI a permis de simplifier les démarches et permettre un traitement plus rapide des dossiers administratifs, en revanche, la protection sociale d’un indépendant reste dans son ensemble relativement minimale.
C’est pourquoi plusieurs prestations complémentaires sont nécessaires comme :
- la mutuelle entrepreneur permettant d’apporter une complémentaire santé et de permettre à tous les travailleurs non salariés de bénéficier d’un tiers payant.
- la prévoyance entrepreneur pour s’assurer d’une protection complète en cas d’arrêt de travail, d’accident, de maladie, de retraite ou de décès,
- Toujours dans un souci de simplification de démarche, Harmonie Mutuelle a mis en place un contrat unique mutuelle et prévoyance santé pour entrepreneur. La seule solution capable d’offrir une protection santé et prévoyance sous une seule et même souscription.
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Entrepreneurs : 5 idées reçues sur vos droits en cas d'arrêt de travail
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Par manque de temps ou parce qu’il n’en voit pas l’intérêt, 1 entrepreneur indépendant sur 2 ne souscrit pas de couverture prévoyance. Que ce soit en cas d’arrêt de travail ou d’accident, une absence de longue durée peut mettre en péril l'entreprise. Attention aux mauvaises surprises. -
Arrêt maladie de l’auto-entrepreneur : quels sont mes droits ?
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En tant qu'auto-entrepreneur, votre protection sociale est essentielle, particulièrement en cas de maladie qui vous empêche de travailler. Mais connaissez-vous vraiment vos droits et les démarches à effectuer lorsque votre état de santé nécessite un arrêt de travail ? Entre les indemnités journalières versées, les conditions d'éligibilité et les impacts sur votre micro-entreprise, cet article vous aide à répondre à toutes vos questions pour gérer cette période délicate. Savez-vous quel type d'entrepreneur vous êtes ?
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Comprendre le régime obligatoire des professions libérales
Les professions concernées par le régime obligatoire
Tous les travailleurs indépendants, non soumis à un régime particulier, sont intégrés au régime général de la Sécurité Sociale au sein d’une cellule dédiée appelée la SSI : Sécurité Sociale des Indépendants. Cela concerne donc :
- Les artisans
- Les commerçants
- Les micro-entrepreneurs
- Certains professionnels libéraux
- Certains freelance
Les spécificités du régime obligatoire pour les professions libérales
Le régime obligatoire de la Sécurité Sociale regroupe 3 régimes :
- le régime général
- le régime agricole
- les régimes spéciaux
Le régime obligatoire des professions libérales a pour objectif de les protéger en leur offrant une couverture sociale adaptée à leur activité : la prise en charge des frais de santé, la couverture en cas d'arrêt de travail, d'invalidité ou de décès, et la constitution d'une pension de retraite. Les professionnels libéraux affiliés au régime obligatoire sont tenus de payer des cotisations sociales auprès de l’URSAFF, qui servent à financer des protections sociales auxquelles ils ont droit.
La protection sociale des professions libérales est donc distincte de celle du régime des salariés mais offre des protections similaires. Les professionnels libéraux peuvent également souscrire des complémentaires santé et prévoyance pour couvrir les risques liés à leur activité.
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Les prestations du régime obligatoire des professions libérales
Les soins médicaux
Le régime obligatoire des professions libérales en matière de soins médicaux comprend plusieurs prestations, notamment :
- Le remboursement des frais médicaux : une partie des frais médicaux engagés par les professionnels libéraux et leur famille (conjoint et enfants) est prise en charge par le régime obligatoire de la Sécurité Sociale. Les taux de remboursement varient selon les types de soins et les honoraires pratiqués par les professionnels de santé.
- Le remboursement des médicaments : le régime obligatoire des indépendants prend en charge une partie du coût des médicaments prescrits par un médecin. Les taux de remboursement varient selon les types de médicaments.
- Les actes de prévention : le régime obligatoire prend en charge certains actes de prévention tels que les examens de dépistage, les vaccins, les bilans de santé, etc...
- Les hospitalisations : le régime obligatoire de l’assurance maladie prend en charge une partie des frais liés à une hospitalisation, qu'elle soit en établissement public ou privé. Les frais de séjour, d'honoraires médicaux et de soins sont pris en charge selon des tarifs fixés par la sécurité sociale.
Les indemnités journalières
Les professionnels libéraux dont l’état de santé ne leur permettent pas de travailler peuvent prétendre au versement d’indemnités journalières lors d’un arrêt maladie de plus de 7 jours, après un délai de carence de 3 jours.
Pour y avoir le droit, le travailleur professionnel libéral doit justifier d’au moins 12 mois d’affiliation continus dans son activité. Le versement des indemnités journalières ne peut pas dépasser 90 jours, après ce délai, la prise en charge dépend des spécificités de chaque caisse d’affiliation.
L'indemnité journalière versée est égale à 1/730e du revenu d’activité annuel moyen (Raam) soit 50% du revenu annuel moyen ramené au jour.
À noter :
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Ces indemnités ne concernent pas les Avocats rattachés à la CNBF/ LPA, leur caisse spécifique intervenant dès 30 jours d'arrêt maladie.
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Pour les autres professions libérales, une fois les 90 jours terminés, la caisse spécifique prend le relai, comme la CARPIMKO (infirmière), CARMF (médecin) mais certaines caisses comme la CIPAV (géomètre, architecte), ne versent rien en cas d'incapacité temporaire de travail.
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Les démarches à effectuer pour bénéficier des IJ du régime obligatoire
Les formalités d'inscription
En général, il n’y a aucune formalité à réaliser pour bénéficier du régime obligatoire car dès la création d’entreprise, le professionnel libéral est affilié à la Sécurité Sociale des Indépendants qui en plus de lui garantir une assurance maladie, elle lui attribue une caisse spécifique pour sa prévoyance et sa retraite. Il existe plus d’une dizaine de caisses spécifiques réparties en fonction de la profession exercée (par exemple, pour les médecins c’est la Caisse autonome de retraite des médecins de France (CARMF)).
Les cotisations à verser
Pour bénéficier des prestations assurées par le régime général , les professionnels libéraux sont tenus de payer des cotisations sociales mensuelles ou trimestrielles, qui servent à financer les prestations sociales auxquelles ils ont droit. Les montants des cotisations sont calculés en fonction des revenus professionnels déclarés et sont versées à l'URSSAF.
Pour être mieux couvert
Ils peuvent souscrire une complémentaire santé afin de limiter le coût de leurs frais de santé sur leur finance et ainsi compléter les prestations versées par l’Assurance Maladie. Ils peuvent aussi opter pour un contrat de prévoyance entrepreneur afin de protéger leur situation économique si un risque survenait tel qu’un accident, un arrêt de travail prolongé, une invalidité ou un décès.
Afin de simplifier les démarches et d'optimiser la gestion des dépenses en matière de protection, Harmonie Mutuelle a mis en place une solution de mutuelle et prévoyance santé entrepreneur.
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Le 100 % santé : bénéficiez d'une protection sans reste à votre charge
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Arrêt maladie et arrêt de travail TNS : vos droits et indemnités
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En tant que travailleur non salarié (TNS), gérer un arrêt maladie nécessite une bonne connaissance de vos droits et des démarches à suivre. Découvrez comment obtenir vos indemnités journalières, l’importance d’être couvert par un contrat de prévoyance et les spécificités des affections prolongées. -
Dépenses de santé, arrêt de travail, invalidité, décès… Que couvre le régime obligatoire de l'Assurance Maladie pour un indépendant ?
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Dépenses de santé, arrêt de travail, invalidité, décès… Découvrez ce que couvre le régime obligatoire de l'Assurance Maladie pour un indépendant. Parce que nous sommes convaincus que l'optimisation de votre budget santé favorise votre bien-être et votre performance entrepreneuriale, notre solution vous permet d'économiser jusqu'à 20 % sur votre complémentaire santé.
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Vous êtes entrepreneur ?
Harmonie Mutuelle vous propose une complémentaire santé modulaire et performante, au plus près de vos besoins d'entrepreneur.
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Vous avez des salariés ?
Harmonie Mutuelle vous accompagne en proposant une couverture santé, adaptée aux besoins spécifiques de votre entreprise et à ceux de vos salariés.
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Entrepreneur : pourquoi et comment choisir une bonne mutuelle santé ?
Vous n’avez pas à choisir entre votre santé ou votre porte-monnaie. Avec une mutuelle, gagnez en sérénité et n’ayez plus peur lorsque vous tombez malade.
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Le 100 % santé : bénéficiez d'une protection sans reste à votre charge
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Les médecines complémentaires regroupent environ 400 disciplines thérapeutiques, toutes basées sur une philosophie différente. On peut classifier ces différents types de soins naturels et énergétiques en 3 catégories :
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Les soins manuels qui permettent au corps de guérir par la manipulation des zones concernées : ostéopathie, acupuncture, micro-kinésithérapie, réflexologie, chiropractie…
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Les soins bien-être qui apaisent par les plantes, l'alimentation ou diverses préparations spécifiques : phytothérapie, aromathérapie, médecine nutritionnelle… Toutefois, les produits utilisés doivent être reconnus par l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).
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Les soins psychiques qui proposent une approche plus personnelle de la santé par différentes méthodes : méditation, sophrologie, hypnose, art-thérapie, musicothérapie…
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Certaines thérapies sont remboursées par le Régime Obligatoire :
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Par exemple l'acupuncture
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Sous réserve d'être pratiquées par un médecin
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Sur la base tarifaire d'une consultation chez un médecin généraliste
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Les autres médecines complémentaires n'étant pas prises en charge, Harmonie Mutuelle vous donne la possibilité d'en bénéficier plus largement (selon les garanties de votre contrat).
Nous sommes convaincus que les entrepreneurs et leurs salariés peuvent tirer de grands bienfaits à court, moyen et long terme en ayant recours à ce ce type de soins. C'est pourquoi nous prenons en charge certaines de ces thérapies (selon votre contrat) :
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À moindre coût, sous réserve que le praticien soit agréé.
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En toute sécurité, selon une sélection de soins ayant fait l'objet d'une étude approfondie (fiabilité, bienfaits sur la santé…).
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Avec plusieurs séances annuelles remboursées totalement ou en partie et selon les garanties.
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Vous êtes entrepreneur ?
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Vous avez des salariés ?
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Mutuelle santé entrepreneur : réduisez vos mensualités tout en protégeant votre santé
En tant qu'entrepreneur, la souscription d'une complémentaire santé peut vous paraître une dépense annuelle coûteuse. Pourtant votre suivi médical est vital, autant pour vous que pour la pérennité de votre activité ! Avec Harmonie Mutuelle, payez moins cher et économisez sur vos dépenses tout en prenant soin de vous, grâce à notre solution "Budget malin".
Invalidité catégorie 2 : quelle pension d'invalidité touche un TNS ?
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Priorisez vos garanties santé
Avec notre solution Budget Malin vous acceptez un remboursement partiel de certains médicaments en fonction de leur Service Médical Rendu.
En d'autres termes, plus le médicament est efficace, indispensable ou prescrit pour une pathologie grave, plus le remboursement de ce médicament va être important.
Vous êtes ainsi bien remboursé sur les actes les plus coûteux, un peu moins sur la pharmacie, en payant votre mutuelle 10 à 20 % moins cher.
Comment profiter du Budget Malin ?
Nos solutions




Médecines complémentaires : votre mutuelle vous rembourse
Des solutions non-médicamenteuses face à de nombreuses pathologies
Les médecines complémentaires ou non conventionnelles sont des approches thérapeutiques complémentaires à la médecine "traditionnelle". On parle également de médecines alternatives car, dans certains cas, elles peuvent se substituer à l'usage de produits pharmaceutiques.
Parce que votre santé et équilibre vie pro-vie perso sont des leviers de performance pour votre entreprise, il est nécessaire de les préserver, et les médecines complémentaires peuvent vous y aider.
Si ces médecines parallèles ne remplacent pas la médecine classique dans le traitement des maladies graves, elle permettent néanmoins de soigner des troubles auxquels vous, entrepreneur, et vos salariés pouvez être confrontés tels que l'anxiété, l'insomnie, les allergies, l'urticaire, les maux de dos, les douleurs articulaires, le stress…